(méchant Reino lol)

Adam se devait d'être au curant de tout, tel était le devoir de l'héritier de la famille des Lowander, tout savoir était bon pour les affaires et permettait de construire de nouvelles alliances.

Adam était au courant pour le décès des parents d'Aliisa sauf qu'il venait de découvrir justement qu'il s'agissait des parents de cette dernière bien qu'ayant toujours eu des soupçons quant à la véritable identité de la jeune femme.

Vous me jugez sans me connaître, comme c'est amusant. Vous vous dîtes ou plutôt vous vous voulez différent de moi mais au fond nous sommes pareils. Voyez donc vu que vous êtes prêt à lui mentir non pas pour me faire plaisir mais parce que vous refusez qu'elle puisse changer d'avis. De la simple protection ou serait-ce une once de jalousie?

Justement si Reino ne disait rien à Aliisa et que cette dernière venait à apprendre qu'il lui avait délibérément menti sans doute en voudrait-elle à ce dernier. Soyons honnête, la jeune femme comprendrait certainement que Adam ne voulait pas paraître faible en demandant à Reino de mentir sur son geste mais elle n'accepterait peut-être pas le fait que Reino se soit exécuté et lui ait caché quelque chose.

Ses mains nouèrent les noeuds du corset de Mélodie avec efficacité, alors qu'il l'aidait à se rhabiller pour rejoindre sa famille dans la salle de banquet, où se déroulait le repas d'adieu de Sarah et de son époux. Une fois que ce fut fait, il déposa un doux baiser sur le creux de son épaule, après qu'elle lui ait exprimé ses interrogations relatives à son envie de partager ses draps avec elle ce soir. Il prit alors quelques secondes de réflexion avant de répondre.
- J'ai envie que notre première fois nous appartienne vraiment, Mélodie, pas que celle-ci soit réalisée entourée de témoins, comme c'est le cas pour des mariages arrangés comme le notre le plus souvent, et codifiée par nos familles. Je vous veux mienne comme je me veux vôtre, murmura-t-il doucement.
- Je ne souhaite pas que vous vous donniez à moi en vous y sentant obligée. Si vous en avez envie, venez me retrouver ce soir. Si ce n'est pas le cas, je ne vous en voudrai pas et vous attendrai. N'ayez crainte, ajouta-t-il en déposant un dernier baiser sur son front.

Il lui prit alors la main pour l'emmener dans la salle de banquet. Ils saluèrent les personnes présentes et s'assirent alors à la place qui leur était destinée.




Le Laird Lowander était l'un des nobles les plus influents d'Ecosse et l'une des figures emblématiques du soutien au Vatican en cette période troublée par les guerres de religion. Nombreux étaient les hommes à avoir voulu épouser Sarah pour acquérir l'appui de son père et les alliés de celui-ci. Il était parfaitement conscient de cela. En choisissant Sir Robert, puis son héritier à la mort de ce dernier, il avait de nouveau gagné en puissance. Par ce mariage, il avait gagné plus de l'équivalent de la moitié de la surface du royaume écossais dans le Nouveau Monde, redonnant honneur et pérennité à la maison Lowander. Cette alliance forgée était également bénéfique au jeune marié: tout juste arrivé à sa nouvelle fonction d'ambassadeur du Nouveau Monde, il avait besoin d'appuis politiques sur le Vieux Continent, appuis proposés par le Laird Lowander et ses alliés.

Une fois que tous furent assis autour de la table, les domestiques apportèrent les différents plats qui composeraient le repas et apportèrent les vins associés. Alors que le Laird Lowander discutait avec Adrian et Mathieu de la géopolitique européenne et que Sarah et Mélodie parlaient d'un nouvel auteur de tragédie célèbre à Paris, Adam se leva soudainement. La jeune mariée fronça les sourcils, lorsqu'il annonça que sa présence n'était pas souhaitée. Se levant de sa chaise, elle vint enlacer son frère aîné: la décision de quitter le repas de famille était prise, il n'y avait rien à faire.
- Viens nous voir dès que tu le pourras, Adam et ... sois heureux, d'accord?, lui demanda-t-elle en déposant à son tour un baiser sur son front.
Alors, Adam partit. Mathieu ne daigna même pas lever le regard vers son frère aîné, l'ignorant. Quant au Laird Lowander, son regard s'assombrit et ses lèvres se pinçèrent. Quelle insolence!

Ce départ précipité lança un léger froid sur le reste du repas. Sarah lançait à intervalles réguliers des petits regards vers la porte de la salle, comme si son frère aîné allait revenir d'un instant à l'autre. Cela n'arriva pas. Après le dessert, le Laird Lowander décida qu'il était temps pour eux de prendre la route afin d'arriver avant la nuit au navire qui les ménerait vers le Nouveau Monde. Tous se levèrent alors de table et vinrent à l'entrée du château où attendaient déjà leurs chevaux et le carosse qui portera leurs bagages.
Sarah présenta alors ses adieux à sa famille, son père, son frère jumeau et la fiancée de celui-ci et la vielle Nan qu'elle enlaça avec affection. Pendant que son époux en faisait de même, son père la porta par la taille pour l'installer sur sa monture.

Dernière modification par transparente (2015-08-16 21:20:37)

Adam était parfois compliqué et dur à suivre. A vrai dire, son passe temps favori était de tester les gens pour pouvoir mieux les cerner. Il n'était guère difficile de cerner Reino. Aux yeux d'Adam, Reino était très protecteur envers Aliisa et il le soupçonnait même d'être plus attachée à la demoiselle qu'il ne laissait paraître.

Vous êtes-vous demandé pourquoi? Demandez à votre chère princesse ce qu'elle a fait pour que j'agisse ainsi avec elle...Vous croyez que je crains pour mon image? Je n'ai nullement à craindre de quoi que ce soit et certainement pas de vous.

Si Reino croyait le faire changer, il se mettait le doigt dans l'oeil.

Vous le faîtes dans votre propre intérêt. Sait-elle que vous l'appréciée plus que vous ne le devrez? Jaloux va.



Elvide retint son souffle, ne voulant pas déranger son futur époux dans son sommeil. Elle passait alors son temps à admirer ce dernier en silence. Elvide ne pouvait pas vraiment bouger toute seule donc elle n'avait guère d'autre choix que de s'occuper de cette façon. De plus, Darren était agréable à regarder.

Darren avait alors bouger soudainement, elle eut un petit sursaut puis se mit à rire d'avoir eu peur.

Elle le laissa lui déposer un baiser sur son front et hocha de la tête avant de répondre.

Oui ne t'en fais pas, ne vous en inquiétez pas. dit-elle en souriant.

Et votre maître?



La jeune femme avait laissé faire Mathieu. Décidément ce dernier était doué dans bien des domaines et même pour aider une femme à se vêtir. Elle ressentit un léger frisson face aux baisers qu'il avait déposés sur son épaule.

Mélodie était tiraillé de par le désir charnel qu'elle éprouvait pour Mathieu et de par ses obligations, son devoir de maintenir l'honneur de sa famille. Mathieu ne l'obligeait en rien. Elle était consciente que la décision lui revenait.

Très bien, je viendrai dit-elle après réflexion. Je ne me sens nullement obligée, n'ayez crainte.

Elle était présente au banquet. Elle avait pu avoir une discussion intéressante avec Sarah sur les nouveaux auteurs à Paris.

Puis l'ambiance changea soudainement, la jeune prince, tout en feignant de sourire pour faire bonne figure, assista à toute la scène, le frère aîné partit soudainement, le père Lowander ne semblait pas voir ce dernier du bon oeil.

Alors qu'ils étaient tous assis, elle effleura discrètement la main de Mathieu.

Puis ce fut le moment des adieux avec Sarah.

Elle espérait revoir un jour cette dernière avec qui une belle amitié s'était initiée.




Adrian se sentit mal à l'aise lorsque une ambiance froide prit place après le départ du frère aîné des Lowanders. La famille ne semblait pas aussi souder qu'il avait pu entendre. Seule Sarah semblait proche de son frère aîné et de son père. Il semblait avoir un conflit entre les deux frères et Adam et son père.

Puis ce fut l'heure du départ. Adrian demanda alors à ce qu'on prévienne son garde et la fiancée de ce dernier pour qu'ils puissent les rejoindre.

Adrian avait alors rejoint à son tour sa monture pour le départ.

Le garde observait Adam d'un regard distant. Il ne l'appréciait pas, du moins il n'aimait pas du tout la facette qu'il avait pu voir de cet aristocrate jusqu'à présent. Pour ce qui était de son attachement à Aliisa, Adam n'avait peut-être pas tort, il n'était pas loin de la vérité, mais cela importait peu à Reino.
-Je n'ai aucun doute sur le fait que la princesse vous traite à votre juste valeur, vous avez cherché ce qui vous arrive la concernant, sinon elle n'agirait pas de la sorte. Quant à votre image, je ne la ternirai pas, cela m'est bien égal de ce qu'on pense de vous. Je ne demande qu'à quitter ce pays et ramener la jeune Aliisa chez elle.
Répondit-il d'un ton neutre.

Reino haussa les épaules à la remarque d'Adam, et lui s'était-il demandé ce que la jeune femme pensait de lui, est-ce qu'au moins elle était attachée à lui comme elle l'était au garde?
-Cela vous poserait-il un problème? Après tout nous avons grandi ensemble donc il ne serait que logique que notre attachement l'un à l'autre soit mutuel.



Le jeune homme s'était redressé sur ses coudes. Il passa une main fatiguée sur son visage avant de finir de se redresser. Il n'avait pas encore envie de quitter le lit mais ses devoirs l'appelaient. Il devait se rendre auprès de son maître pour le saluer avant son départ pour le nouveau monde. De son côté il resterait au pays encore quelques jours afin de régler les formalités administratives qu'il lui restait ici.

D: Je dois aller le saluer avant son départ, avec un peu de chance je serai pile à l'heure.
Dit-il en se levant du lit.
Darren se hâta de se préparer et sortit rejoindre le cortège. Il n'avait pas de hâte contrairement au reste du groupe, il devait porter des papiers au laird Mackinion et retourner auprès de sa famille avant son propre départ, et puis il restait encore d'autres détails à s'occuper.

Darren salua l'ambassadeur et lui souhaita bon voyage, promettant de le rejoindre au plus vite.

Pseudo: Siobhan M
Nom et prénom: Sinbad Siobhan
Familles: Sinbad
Statut : fille unique du Laird
Âge : 17 ans et demi
Sexe: hermaphrodite
Histoire:                                         Une magnifique abomination.
                                                        Une anomalie exquise.
                                         Une divertissante représentation de l'absurde.
                                                         Je suis un monstre.

Mon quotidien est rempli de peurs absurdes à mon encontre, de haines et de crachats.
                                          Je leur fais peur...  Comme ils ont raison. 

Fille, garçon ? Dès mon enfance, la question fus vite réglée par mon père. Je n'eu aucun
droit là dessus. Je suis une femme. Ironique, vraiment, quand on sais que je les déteste et les méprise au plus haut point... Pourquoi ? Cela ne concerne que moi, je le craint.

Je n'ai pas le souvenir d'avoir été aimé... non. Au lieu de fugaces sourires et de caresses tendres, mes premières années furent remplies de dégoût et de curiosité malsaine. J'ai toujours su attirer les regards. En tant que bête de foire bien sùr.

                            Je m'apitoie sur mon sort ? Je pleure ma triste existence ?
                                            Non. Je ne l'aime que plus.
          Après tout, dans les histoires vraies, c'est le monstre qui gagne toujours à la fin.
                                                         Toujours.         

J'ai eu il y a six mois la majorité. Du moins, dans mon clan. En tant que fille unique du chef, on pourrait s'attendre à ce que je participe un tant soit peu aux décisions du conseil, mais non. Je reste enfermée dans l'aile du château que l'on m'a attribué depuis ma naissance.
La cage du monstre en somme. Depuis que je sais lire, j'ai pris le soin de la remplir de livres. La connaissance est maîtresse de pouvoir...

                 Du pouvoir, j'en aurais. J'en ai déjà assez que plus que quiconque ici.       
                               Je les tuerais tous. Tous ceux qui m'ont fais du mal. 
                            Seuls resteront ceux qui m'adorerons en tant que déesse.
       Ambitieuse ? Non, réaliste. Meurtrière ? Je le serais bientôt. Folle ? Sans aucun doute.
                                         Moi seule devrais compter pour eux.
           
Depuis toujours, les médecins se sont penchés sur le cas intérressant que je constitue.
Pseudo mages, voyants, sientifiques, exorsistes... Tous se sont avoués vaincus devant moi.

            J'ai dépassé ces catégories stupides " hommes-femmes ". Je suis autre.
                                                  Votre prochain dieu.

Car je vous fais plier. Facilement. Doucement. Naturellement. C'est dans votre nature de s'incliner plus puissant. Je le suis inconsurablement.

Mon intelligence, presque du génie, vous surplombe.
Ma connaissance vous dépasse de loin.
Mon maniement des armes est délicieusement enivrant et vous ai mortellement fatal.
Ma beauté impossible vous rend fous.

                                         Je suis une sublime monstruosité.
                                                      Naturellement.

Car je suis belle. Je suis beau. Mes cheveux comme le plus noirs des ciels, mes yeux d'onyx pur. Ma peau d'albâtre, l'albâtre la plus pure... Mon corps qui fascine et répulse à la fois...

                                             Ma folie et moi nous fascinons.
                                         L'interdit et le morbide vous attirent.

Comme pour le fils ainé des Campbell. Kenan Campbell. Le prince du mal. L'éphèbe sombre.
Mon père veut nous fiancer. Il parait que cet héritier est porté sur les péchers terrestres...
Je ne l'ai jamais vu mais je sais que nous nous ressemblons. Nous sommes autres.
                                 
                             Une déesse se doit d'avoir un dieu à ses côtés.
                           Nous serons les dieux fous de ces âmes corrompues.


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Une fois installée en amazone sur sa monture, Sarah sourit doucement à son père qui lui fit part de ses voeux de bonheur pour sa vie future. D'une main distraite, elle remit en place les plis de sa robe de voyage, tout aussi confortable qu'élégante, avant d'enfiler les fins gants blancs d'équitation qui lui éviteront les cloques après une longue après-midi de chevauchée. Alors, se tournant vers son frère jumeau et Mélodie, elle les salua à son tour. Prenant les mains de la jeune princesse entre les siennes, Sarah prit la parole.
- Profitez de votre lune de miel pour venir nous rendre visite, d'accord? A bientôt, mon amie,, fit-elle avec un doux sourire.

C'est à ce moment précis que le garde d'Adrian et la fiancée de ce dernier les rejoignirent. Donnant une impulsion à sa jument, Sarah rejoignit les côtés d'Adrian, afin de prendre la route.



Lors du moment de réflexion qu'elle s'octroit, les doigts de Mathieu se posèrent sur la fine taille de sa fiancée, traçant de délicats ronds sur le sombre velour qui recouvrait le creux de sa hanche. Bientôt, si la tension passionelle qui régnait entre eux l'amenait à venir le trouver au milieu de la nuit, Mélodie lui appartiendrait: il la ferait sienne, la marquerait comme telle pour qu'elle ne puisse jamais l'oublier. La maintenant contre lui, son dos appuyé contre son torse, Mathieu sentit le frisson qui la parcourut alors qu'il déposa de légers baisers sur la fine peau de son épaule. Ses doigts se resserèrent sur ses hanches alors qu'il réprima toutes ses envies de ne pas aller au banquet où les y attendait leur famille pour l'attirer dès maintenant dans ses draps. A cet instant, elle prononça le souhait de venir le retrouver ce soir et un sourire étira ses lèvres, satisfait, alors qu'il lui vola de nouveau un baiser.

Le banquet d'adieu à sa soeur et à l'époux de celle-ci ne se passa pas comme il l'aurait du. Tôt, leur frère aîné déclara que sa présence n'y était pas souhaitée et exprima ses voeux de bonheur envers la benjamine de la famille. Mathieu fronça les sourcils à ce départ précipité. Adam n'avait aucune décence pour quitter ainsi Sarah, sans égard pour son départ sans retour pour le Nouveau Monde. Il sentit alors la main de sa fiancée, installée à ses côtés, effleurer la sienne et lui adressa un sourire doux, dans la mesure du possible.

A l'heure du départ, tous se levèrent pour accompagner les jeunes mariés au convoi qui les ménerait à leur bâteau, stationné au port de Glasgow. Prenant la main de Mélodie entre la sienne, Mathieu l'accompagna prononcer ses adieux à sa soeur jumelle, sans mot dire. Il ne fit qu'un léger hochement de tête en direction de Sarah pour lui exprimer ses voeux de bonheur: il n'était pas nécessaire de feinter de bonnes relations alors que ça n'avait jamais été le cas.

[MIMI !!!!!!!!! =O Tu es de retour !!!
J'ai cru que tu ne reviendrais pas :'( Mais tu es là ! Je suis trop contente de te revoir :D
Bonne année! J'espère que tout va bien pour toi :) ]


Reino afficha un rictus déconcertant sur son visage, il fixait Adam d'un air distant. S'il croyait que Reino jouait au preux chevalier il se trompait grandement, ce dernier était seulement ici sur ordre du roi pour récupérer sa soeur et la fiancée à son mari qui l'attendait au pays. Une alliance qui était née depuis la naissance de la jeune femme mais qui avait pris du retard avec la guerre.
-La guerre a bouleversé le pays ce qui a empêché le retour de la demoiselle. Maintenant qu'il n'y a plus de danger à son retour, son frère la veut de nouveau en Finlande. Son pays a besoin d'elle, une alliance doit être conclu par le mariage auquel est destinée Aliisa. Donc ce n'est pas pour la garder près de moi que je la ramène au pays, mais s'il vous plait d'imaginer de telles sornettes ne vous gênez pas.
Répondit-il assez tranchant au laird.
-Et bien c'est parfait, je peux à présent aller remplir ma tâche. Portez vous bien jeune maître Lowander. J'espère que nos chemins ne se recroiseront jamais à l'avenir.
Lança-t-il en accompagnant le tout d'un sourire qui sonnait plus faux que jamais.



Le garde regarda partir le jeune ambassadeur et son cortège. Sa fiancée malgré tout souriait à sa famille et Darren se sentit presque triste pour cette dernière qui quittait tout afin de rejoindre un nouveau monde où elle ne connaissait personne. A vrai dire, il culpabilisait d'imposer la même chose à sa propre fiancée, elle avait accepté de le suivre mais contrairement à lui elle perdait tout. Darren finit par baisser les yeux et soupirer. Il devait se presser de la rejoindre, seule Elvide était capable des pires bêtises et elle se trouvait dans un état qui laissait à désirer niveau santé.

Le garde retourna dans ses appartements, il devait ranger ses affaires afin de quitter la demeure des Lowander d'ici ce soir. Sa place était au château de son beau-père lorsque son maître était absent. Il s'arrêta devant la porte et toqua doucement à la porte.
D: Puis-je entrer?
Demanda-t-il à sa fiancée pour ne pas la gêner si elle s'était levée et se changeait.

[Je me doute bien, moi-même je passe pendant les vacances mais ça risque d'être plus galère à la rentrée … :s
Ouaip malheureusement je pense pas le reprendre parce que je n'ai pas suffisamment le temps de m'y consacrer. J'essaie de réduire le nombre de rp où je suis active pour les tenir régulièrement :) ]
[D'ailleurs, Adam m'avait manqué, qu'est-ce que j'aime avoir des personnages qui s'entendent comme chien et chat! Sérieusement Reino et Adam étaient fait pour se rencontrer et se mépriser mutuellement xp]

Le garde rigola aux propos du jeune Lowander. Il s'y connaissait en politique puisqu'il était le bras droit du roi de la Finlande, enfin seulement depuis peu mais il avait longuement suivi le prince et avait beaucoup appris de son expérience à ses côtés. Reino était loin d'être un idiot.
-Vous une famille puissante? La famille Lowander a sans doute beaucoup de pouvoir mais dans notre pays vous n'êtes pas aussi influant que la famille à qui ma maîtresse est destinée. Ce mariage va sauver un pays qui se déchire et il est impensable d'en changer. D'ailleurs ce n'est pas comme si elle ne connaissait pas son futur époux, celui-ci la connait depuis fort plus longtemps que vous. Vous avez eu la chance de ne pas être fiancé dès votre naissance, ce qui vous a laissé un choix pour le futur mais ce n'est pas le cas de la demoiselle qui ne peut échapper à son destin.

-J'attend de croiser le fer de nouveau avec vous, ce sera une joie cher laird Lowander. Enfin pour cela il faudrait rejoindre la Finlande car c'est là que nous irons moi et la princesse et je me doute que de votre côté vous avez bien trop de préoccupations ici dans votre pays. Fairwell.
Lança-t-il en s'éloignant.
Le garde devait rejoindre sa maîtresse afin de préparer leur départ.
Ils devaient se rendre jusqu'au port d'Edimbourg pour quitter le pays dans un navire qui les ramènerait jusqu'à leur pays.




Le jeune homme attendait patiemment la réponse de sa fiancée lorsqu'elle l'invita à entrer. Darren devina d'après la provenance du son que la demoiselle s'était déplacée. Elle ne tenait donc pas en place. Il poussa la porte et découvrit comme prévu Elvide debout dans la pièce qui essayait de ne pas exprimer les souffrances que son corps meurtri lui faisait ressentir.

Darren s'avança dans sa direction pour venir la soutenir de façon à ce qu'elle ne porte pas son poids seule.
D: Vous devriez vraiment vous reposer. Ce n'est pas en vous agitant ainsi que vous guérirez ma chère.
Déclara-t-il en l'observant d'un oeil sérieux mais avant tout soucieux.

Dernière modification par hikaru552 (2016-01-02 13:22:05)

Reino et Adam c'est encore pire que Lisa et Adam mdr. Pas de soucis pour Merlin, bien que dommage mais bon il est laissé à l'abandon de toute façon.

Reino lui donnait littéralement la nausée. Non sérieux ce mec n'était vraiment pas bénéfique pour son système digestif. Il se croyait plus intelligent et malin que le laird lowander en se moquant ouvertement de lui et en le provoquant? Un tel affront le conduirait tout droit à la case prison et bye bye le pseudo bras droit de la famille de Finlande. Adam réussirait à gagner sa place en Finlande. La famille Lowander était affluente, d'autant plus que maintenant ils avaient des alliances avec la France et le Nouveau Monde.

Un pays qui se déchire? Pourquoi ai-je l'impression que vous vous voilez la face? Ce mariage sera simplement le résultat de la victoire d'une famille qui aura gagné. Je parie même qu'à peine le mariage célébré votre cher roi aura un malencontreux accident. Si vous connaissez aussi bien le pouvoir que vous le laissez sous-entendre vous devez être parfaitement conscient qu'un tel mariage entraîne de profondes conséquences. Le destin? Vous voulez dire elle ne peut pas échapper à sa mort. Nous sommes dans un monde riche de conspirations et je sais de quoi je parle, je doute que la Finlande en soit épargné. Réfléchissez-y

Le Laird rattrapa Reino, il tapota sur son épaule et ajouter

Attendez, une dernière chose

Il attendit que Reino lui fit face à nouveau pour lui mettre son poing à la figure.

C'est bon vous pouvez disposer.



Elvide était une personne têtue et détestait recevoir des ordres. Elle n'en faisait qu'à sa tête et se comportait parfois comme une vrai gamine. Darren entra alors et s'approcha d'elle. Elle le suivit alors du regard, silencieuse. Et dire que leur relation avait commencé du mauvais pied, voilà maintenant qu'il se souciait d'elle et lui donnait un tant soit peu de l'importance.

Vous êtes bien fort aimable de vous inquiéter mais je vais parfaitement bien dit-elle grimaçant de douleur.



Le jeune laird avançait sur sa monture. Il observa un léger coup d'oeil à Sarah, n'arrivant pas à voir la beauté du visage de cette dernière comme si elle faisait tout son possible pour ne pas croiser l'affreux regard de la bête qu'il était.

Il soupira légèrement. Ils étaient mari et femme, Sarah pouvait partager avec lui ce qu'elle ressentait, n'était-ce pas leur rôle en tant qu'époux de s'épauler mutuellement? Mais cela prendrait probablement plus de temps que prévu.

Alors qu'ils avançaient un domestique les interpella:

C'est bien aimable de nous conseiller mais je doute que Madame veuille aller dans la voiture et quant à moi je tiens à rester sur ma monture, il est de mon devoir de la protéger en cas de danger imminent.

Ce qu'Adrian ignorait était que le Laird Gregory avait échappé aux mains d'Adam et était dans la forêt. Il n'était pas vraiment en bon état mais il était en sécurité pour l'instant.

Mathieu s'éloigna de quelques pas pour laisser un peu d'intimité à Mélodie, alors que celle-ci faisait ses adieux à sa soeur. Les deux jeunes femmes s'étaient visiblement liées d'amitié, après toutes ces heures passées à préparer le mariage de Sarah. Il ne savait quoi en penser. Sa soeur ne le portait guère dans son coeur, et réciproquement. Etait-il possible qu'elle lui ait soufflé quelques mots concernant l'animosité qui régnaient entre eux? Qu'elle lui ait partagé son ressentiment envers le comportement parfois indigne de son rang du jeune homme? Quoique... Sarah ne souhaiterait pas ruiner leur mariage et le bonheur, même factice, de Mélodie. Il n'y avait donc rien à craindre.

Le convoi du couple Pendragon s'éloigna alors, sous le regard de toute la maisonnée. Mathieu resta en retrait quelques instants avant de s'approcher de Mélodie, la voyant peinée de ce départ. Sans mot dire, il l'enveloppa de ses bras protecteur, attendant simplement qu'elle se détende contre lui.
- Souhaitez-vous aller vous promener dans la Roseraie, Mélodie?

(Nouvelle image pour Math o/)

Dernière modification par transparente (2016-01-03 22:05:27)

Mimi !!!! *saute dans les bras de Mimi et lui fait un câlin ! *

Je commençais à m'inquiéter de ne plus te revoir, je sais que tu passais de temps en temps mais bon … voilà.
Je suis contente de te revoir ici :3 Tu m'as manqué !

Hâte de rpger avec toi de nouveau ^^

Gros bisous :3

[Moi aussi ça fait longtemps que j'ai pas joué ces persos, je me remets doucement dans le bain xD
Je sais même plus vraiment où on en était, donc j'espère que la réponse convient :p ]

Reino et Adam s'étaient suffisamment disputés, ce pourquoi le garde ne tourna pas la tête pour répondre au laird qui marmonnait dans son dos. Le soldat avait dit tout ce qu'il avait à dire, pour lui la bataille était gagnée depuis bien longtemps car Aliisa rentrait avec lui en Finlande. Il savait que la jeune femme viendrait avec lui, même si Adam essayait de la retenir, il était impensable que la demoiselle ne trouve pas un moyen pour s'échapper et rejoindre le bateau. Et puis, il avait un atout dans sa manche, un atout majeur pour la convaincre, cependant il n'en ferait pas part au laird pour l'instant. Il n'en avait pas besoin puisque ce dernier semblait avoir laissé tomber le conflit. Peut-être se résignait-il enfin à se trouver une autre épouse ? Après tout, il y en avait des dizaines de bonnes familles, plus riches qu'Aliisa dans sa famille Écossaise en tout cas.


Elle se réveillait tout juste de son sommeil. Aliisa se sentait encore perdue lorsqu'elle ouvrit les yeux pour découvrir qu'elle se trouvait encore dans ses appartements chez les Lowanders. Elle se redressa lentement, réalisant peu à peu ce qui s'était produit. Une crise de panique ! Cela ne lui était pas arrivé depuis son départ de Finlande. La jeune femme pensait avoir surmonté ces problèmes, visiblement ce n'était pas encore le cas. Elle soupira avant de se lever, son pas encore chancelant à cause de son esprit encore dans le flou. Aliisa avança jusqu'au miroir pour observer son visage, elle se recoiffa rapidement après avoir fait un brin de toilette. Il lui restait une dernière chose à faire avant de partir. Elle quitta sa chambre, ratant Reino de peu. Il arrivait juste après qu'elle eut disparu au coin du couloir.


Elvide ne l'entendait visiblement pas de la même oreille. Elle ne tenait pas en place sous le regard las de son fiancé. Que pouvait-il bien faire pour la retenir ? Il s'assit sur le lit et posa ses bras derrière lui. Le soldat bascula la tête en arrière et ferma les yeux pour réfléchir. Dans cette pose, sa pomme d'Adam se dessinait parfaitement ainsi que le trait solide de sa mâchoire. C'était un homme viril. On devinait quelques brins drus où sa barbe commençait à repousser.

Le garde resta ainsi quelques temps avant de se redresser, fixant Elvide du coin de l'oeil. "Couché !" avait-il envie de lui dire comme il l'aurait dit à ses chiens de chasses obéissants, cependant, il savait très bien que la demoiselle lui aurait craché à la figure, même si c'était pour venir dormir dans ses bras. Il retint donc sa remarque et finit par poser son attirail de travail par terre avant de se coucher d'avantage sur le lit.
D: Très bien, faîtes comme bon vous le voulez. Je ne tiens pas à vous importuner d'avantage. Dans ce cas là je vais profiter du lit pendant votre absence, … mais bon si jamais vous vous sentez fatiguée, il reste toujours de la place.
Glissa-t-il en tapotant l'espace qu'il avait volontairement laissé à ses côtés.