Francis était en train de se préparer à cuisiner quand il entendu des rumeurs et murmures sur une possible disparition . Loin de penser qu'Iseult était la victime , il avait préféré se concentrer sur sa cuisine qui devait toujours faire plaisir au roi et ses hôtes .

Bien que concentrer , il dût bien s'arrêter quand on l'interpella . Cheveux plaqué en arrière et un peu taché , il se tourna vers la personne qui l'appela . Il ne fut pas déçu . C'était Morgane . Il ne pût la saluer convenablement à cause des choses dans ses mains . Puis elle demanda alors si ce dernier avait vu Iseult

-A ma souvenance , nous avons fait le chemin ensemble du puis jusqu'à chez moi et elle est partit avant moi pour venir vous voir . N'est-elle jamais arrivé au château ? demanda alors Francis qui s'inquiéta un peu à son tour . Après tout , on ne savait quel brigand rodait autour . N'est-elle pas occuper quelque part ? Est-ce que je peux la chercher avec vous car j'étais encore à moitié responsable d'elle et j'ai du la laisser partir avant moi

Expliqua t-il en se déchargeant et se dépoussiérant un peu

Dernière modification par natsuuko (2014-12-14 19:31:39)

-Merlin-

-Frouslin ? Les gens vont se demander quel étrange être ça pourrait être...

Répondit le sorcier en riant avant d'éviter pour la forme l'objet que lui lançait Arthur, lz sourire aux lèvres en sachant que ce dernier ne le visait pas intentionnellement.

-En effet, je connais la chance que j'ai, et je vous en suis reconnaissant mais un autre valet ne serait-il pad ennuyeux ? Je sais que vous avez l'habitude de me donner des surnoms étranges, un valet parfait ne vous donnerait malheureusement pas ce plaisir... Je me trompe ?

Merlin ne se vantait pas vraiment, plaisantant plus que vantant ses mérites.

-Sans Frouslin la vie vous paraîtra bien ennuyeuse, c'est moi qui vous le dit !


~Elfaen~

La jeune femme erra un instant dans les couloirs avant de soupirer en entendant une disparition. Peut-être devrait-elle en avertir Merlin ? En tant que fée elle sentait la nature du jeune homme même si jamais elle ne lui parlait directement outre qu'en tant qu'esprit de la nature pour l'aider niveau connaissance... Arpentant les couloirs, la créature partit à la recherche de ce dernier ou du prince Arthur, l'un étant rarement sans l'autre.

~Arthur~

Ne vas-tu pas cesser des bavardages incessant et faire ton boulot correctement, je n'ai jamais vu un valet pareil...

Arthur grogna un rooh

Tu as un don Merlin, je te l'accorde celui d'agacer fortement quiconque croise ton chemin et ce n'est pas donné à tout le monde.... dit-il après la réplique de Merlin. Ce dernier avait raison, avec un autre valet il s'ennuierait certainement et ne pourrait pas le "maltraiter" ainsi à sa guise.

Parfois, je plains ta future descendance sincèrement...Si la stupidité est un héritage chez vous...j'espère ne pas être là pour constater les dégâts dit-il face à son autre réplisque comme quoi la vie serait bien ennuyeuse sans lui.

Merlin...froussard...frousslin peu importe dit-il posant sa main sur ses cheveux avant de lui faire un "champoing aux yeux" en frottant sa main fortement sur son crâne.

Arrête de rêver tu n'es pas irremplaçable tu sais...

Il se regarda, réajusta vite fait ses vêtements.

Tu es vraiment un valet médiocre, je me demande pourquoi je te garde... La réponse était évidente mais il ne l'admettrait jamais.



Dame Morgane était de nature très polie et gentille mais avait aussi son caractère surtout quand il s'agissait de son amie et que quelque chose lui était arrivée. Elle regarda Francis et il y avait intérêt pour lui qu'Iseult soit retrouvée seine et sauve car sinon elle ferait en sorte que ce dernier perde son statut au château en guise de châtiment.

J'espère pour vous qu'on la retrouvera saine et sauve ajouta-t-elle tout simplement au cuisinier avant de se remettre en route.

(lol plus vrais que natures :P)

~Arthur~

Quand Merlin l'appelait sir, il avait toujours l'impression que c'était ironique de sa part mais ne préféra pas y prêter attention.

Merlin, demande à Gaius qu'il te trouve un traitement pour ton sourire débile...Si au lieu de sourire tu t'occupais d'exterminer les rats du château...Vous êtes amis après tout dit-il lui pinçant un peu les joues pour le taquiner comme toujours.

Oh voyons Merlin, il doit bien exister dans le monde une fille aussi simplette que toi...Ou alors une fille aveugle et sourde, ah elle en aurait de la chance de ne pas pouvoir écouter des stupidités que tu débites à la seconde. Mais de rien, je t'en prie.

Puis une femme toqua à la porte.

Entrez! dit-il. C'est alors que Arween entra.

Qu'y a-t-il Arween? C'était tout à son honneur, il se souvenait de son prénom, on se demande bien pourquoi.

Disparue dis-tu? C'est bien étrange...Mais ce n'est pas moi qui décide...Je vais en référer au roi. Je doute qu'il accepte de venir au secours d'une servante même si c'est celle de sa pupille mais je vais lui en parler. dit-il plus sérieusement.

Il regarda Merlin puis la jeune fille. Il espérait pour ce dernier que...Non et puis rien.

Où est Dame Morgane à ce moment même? C'est étonnant qu'elle ne m'ait pas encore hurlé dessus... dit-il amusé.

Allez venez et allons voir le roi...Toi aussi Merlin dit-il se mettant en route.

(je trouve qu'on arrive bien à reproduire leur pic lol)

~Arthur~

Ta gaucherie est peut-être incurable mon pauvre Merlin. Il répétait sans cesse son prénom, c'était le seul avec qui il faisait ça sans doute parce qu'il savait que cela agaçait son interlocuteur.

Il faudra que je demande à Gaïus qui me passe ses breuvages, comme ça j'aurai une arme supplémentaire contre toi, ton insolence et tes idioties dit-il en lui faisant un clin d'oeil car Merlin était loin d'être insolent même s'il se permettait de dire des choses aux jeunes princes que quiconque n'oserait. .

Au moins, tu le reconnais, on progresse...

Arthur se mit alors à rire.

Tu auras plus de chance avec un crapaud dans ce cas là. Perdu vraiment?

Le jeune prince était beaucoup plus courtois avec la dame de compagnie qu'avec Merlin et ce malgré sa condition, elle en avait de la chance, ce n'était pas donné à tout le monde.

Morgane ne changera donc jamais... soupira-t-il. J'imagine qu'elle va sortir le grand jeu...Tu as bien fait de m'en avertir Arween. Contrairement à Merlin, il répétait son prénom car il le trouvait très agréable à attendre, d'ailleurs il lui adressa un léger sourire.

~Arthur~

Merlin, tu préfères peut-être le pilori ou le fer? J'irai voir moi-même Gaïus ne t'en fais pas, je suis sûr qu'il sera ravi de m'aider te connaissant. Merlin tu n'as vraiment pas le sens de l'humour c'est navrant. déclara le jeune prince. Il faisait de l'humour et Merlin montait sur ses grands chevaux, ça l'amusait.

Oh tu ne vas pas bouder quand même? Ah bah non tu n'auras pas tenu longtemps di-il en l'embêtant une fois de plus.

Je ne t'ai pas choisi en tant que valet je te rappelle que mon père, le roi t'a imposé à moi pour m'avoir sauvé la vie et c'est uniquement pour cela que je tolère des jacasseries incessantes.

Arthur était aussi agaçant que son interlocuteur avec qui il était en continuelle joute verbale.

Puis il s'adressa à Arween.

Il est vrai et je t'en remercie. Arthur ne la jugeait pas et ne se permettrait jamais d'agir ainsi sauf avec Merlin bien sûr car c'était un être à part et son souffre douleur préféré.

Arthur regarda la jeune demoiselle qui semblait avoir un problème.

Tu vois Merlin, rien que ta présence semble l'inquiéter....Y-a-t-il un problème Arween? Si je t'ai offensé d'une quelconque manière, je te prie de bien vouloir m'excuser, je n'en avais nullement l'intention. Oui Arthur était très prévenant avec cette dame de compagnie, et c'était sans doute la seule à qui il prêtait autant d'attention.

~Arthur~

Et oui Merlin, je suis une personne généreuse, je suis attristé que tu ne t'en rendes compte que maintenant vois-tu. Que veux-tu Merlin, tu peux parfois te montrer utile et être un bon divertissement pour le peuple, je serai un mauvais prince si je les privais de ce privilège de te maltraiter ainsi. dit-il un sourire aux lèvres.

Merlin pouvait grogner, Athur ne changerait pas, il resterait tel qu'il était.

Toi te venger? Tu as beaucoup d'humour Merlin...tu bats des records...en terme de stupidité

Puis il se concentra sur Arween:

Vous m'en voyez rassuré, ne vous en faîtes pas nous retrouverons Iseult. Si mon père refuse, je me lancerai dans cette quête seul avec Merlin. Peut-être même que mon oncle sera de mon côté allez savoir. Bien entendu tout cela reste entre nous trois. N'est-ce pas Merlin?

Arthur était ainsi, il n'aimait pas désobéir à son père, mais il aimait se battre pour des choses justes.

~Arthur~

Le jeune prince s'excusa auprès de la dame de compagnie.

Veuillez m'excuser un tout petit instant Il attrapa Merlin par l'oreille et l'emena un peu plus loin et le mit en garde une dernière fois.

Merlin, fais attention à comment tu t'adresses à moi surtout devant Arween, je n'ai pas forcément envie qu'elle pense que je me laisse marcher sur les pieds par un valet aussi inutile que toi déclara-t-il tout simplement car oui il ne tenait pas être ridicule devant la demoiselle, pourtant dame de compagnie, à croire qu'elle était importante pour lui.

Mon père est beaucoup moins patient et compréhensif que moi, retiens cela Merlin

Puis il revint auprès de la jeune fille.

Arthur fut surpris par la requête de la demoiselle. Déjà qu'il avait la certitude que Morgane voudrait y mêler son grain de sel voilà que Arween voulait aussi se mettre en danger.

C'est bien trop dangereux, je ne peux me permettre qu'il vous arrive quelque chose. Autant mettre la vie de Merlin en danger ne le gênait pas vraiment du moins en apparence autant celle de la demoiselle était importante pour lui pas seulement parce qu'elle était une femme.

Je verrai cela avec mon oncle mais c'est courageux de votre part de vous proposer. Voilà il était temps d'entrer.

~Arthur~

Arthur avait quand même son honneur, que Merlin le provoque cela ne le gênait pas car il avait de la réparti mais il détestait être ridiculisé de la sorte en publique ou plutôt qu'on lui fasse honte en si charmante compagnie.

Arthur remarqua cette lueur amusée de Merlin. Il avait intérêt à tenir sa langue sinon il ne serait pas aussi indulgent la prochaine fois car oui avec Merlin, il laissait passer beaucoup de choses vu que sans lui il 'ennuierait probablement mais chut il ne faut pas qu'il le sache cet idiot.

C'est bien, tu vois quand tu veux.

Il écouta Arween

Une servante a été kidnappée, il m'est impensable que vous soyez aussi kidnappée pendant notre expédition même si je veillerai à ce que cela n'arrive pas...

Pour Arthur, il était impensable d'exposer une quelconque femme face aux dangers, ce ne serait pas digne de lui d'exposer son peuple au danger.

C'est alors qu'il entendit la voix de son oncle derrière la porte.

Le prince ouvrit alors les portes et entra se dirigeant vers son oncle et son père.

Mon oncle...Père... dit-il en les saluant.

Le roi Uther regarda alors son fils et demanda.

Arthur?

Le jeune prince s'adressa alors à son père en regardant les deux hommes tour à tour.

Iseult, la servant de Morgane a été kidnappée selon nos informations...Vous savez comme moi que Morgane ne peut supporter une telle perte, je me permets donc de vous demander de me laisser partir à sa recherche avec quelques hommes...

Bien entendu, Uther lui ria au nez lui faisant comprendre qu'il ne risquerait pas la vie de ses hommes ni de son fils pour une servante sans importance ajoutant qu'elle était facilement remplaçable auprès de Morgane.

Arthur n'était pas étonné, son père était si prévisible. Il regarda son oncle comme implorant son aide du regard.

-Aiden-

Silencieux, le prince regardait la scène sans compter personne, l'expression grave et neutre de son visage montrant qu'il était actuellement en train d'évaluer ce qui se passait sous ses yeux.
Cependant, peu après les paroles d'Edouard, les lèvres d'Aiden esquissèrent un sourire amusé alors qu'un rire presque moqueur s'échappa de sa gorge.

-Une vie sans importance ? Ta vanité te perda, Uther.

L'entente entre les deux frères n'avait jamais été la meilleure qui soit, en particulier en raison de leur différence d'âge qui était énorme pour cette époque aux temps anciens.
Parce que l'un était destiné au trône et l'autre n'était guère le fils cadet prodigue qu'on aurait voulu.
Car justement, Aiden avait justement passé une bonne partie de sa jeunesse à côtoyer ces "vies inutiles", se liant d'amitié en général avec les serviteurs, riant cyniquement au nez des coutumes princières.
Jusqu'au point d'épouser une servante justement et d'imposer cette dernière à la cour.
Sa tendre Élise...
Conscient que penser à elle dans un tel moment l'affaiblirait et serrait un désavantage face à Uther, le second chef des armées chassa à contrecoeur sa défunte épouse de ses pensées.

-Car après tout, l'une de ces personnes de bas rang devint ta belle-soeur contre ton gré et la fille de cette dernière est ta nièce. Enfin, là n'est pas la question, revenons-en au sujet principal. Iseult donc.

Se décollant de la colonne, le prince commença à arpenter la salle jusqu'à se poster devant Edouard, non loin d'Arthur.

-Et puisqu'il te faut sans hésiter des raisons politiques je dois admettre que les paroles de ton amant peuvent en effet être utiles. N'est-ce pas, Edouard ? Il est bien dommage qu'une tête si pleine te cotoie, Uther. Une intelligence remarquable, mais aussi une fouine en quelque sorte.

Enfin, son regard rieur se posa sur son neveu. La seule personne à peu près agréable de cette pièce et qui n'avait pas une si grosse tête que cela !
Même si le guerrier le montrait peu et croisait rarement son neveu, il éprouvait tout de même une certaine sympathie pour lui.

-Donc, nous pouvons en conclure que tu peux compter sur mon aide, mon cher neveu. Je préfère mille fois me jeter dans un piège que supporter cette Cour et les personnes qui la composent encore plus longtemps. Et heureux de voir que tu n'es pas comme ton père et que tu as encore la notion de "vie" humaine.

Donnant une tape amicale sur l'épaule du jeune homme, le frère du roi se retourna alors à nouveau pour faire face à son frère.

-Et si il te faut plus de raisons politique, cher frère, et bien je peux t'en donner. Cette servante est proche de Dame Morgane que tu tiens sous ta protection. Personne ne nie cela et c'est la sécurité de ta pupille qui est en jeu. Iseult est certes une aimable personne pour qui la connait, mais elle doit aussi connaitre des choses qui pourraient permettre de t'atteindre d'une manière ou d'une autre. Jamais elle ne parlera volontairement mais je suis bien placé pour savoir combien la torture peut faire plier un homme...


-Arween-

Fixant rapidement Merlin, la jeune femme remarqua que son silence signifiait que d'une certaine manière cette pièce le mettait mal à l'aise.
Et pour cause !
De plus, si silencieuse elle était aussi, la demoiselle frémit en entendant cet Edouard évoquer la chasse aux êtres magiques. Et dire qu'elle, en tant que semi-elfe et semi-fée elle représentait à la fois deux espèces différentes en un être... Et par conséquent l'une des créatures les plus vieilles... Par bien des choses, Arween était l'incarnation même de ce qu'Uther voulait absolument exterminer.
Cependant, à l'arrière et en partie cachée par Arthur, la dame de compagnie fixa l'homme aux cheveux rouges, conseiller d'Uther. Cet homme était bien plus à craindre que le roi lui-même de sa par son intelligence et ses oreilles indésirables qui trainaient partout...

Edouard

Le Noble s'inclina respectueusement face au Roi, aucune provocation ni aucune sorte d’impertinence ne se ressentais dans son attitude alors qu'il revenait docilement aux côtés de ce dernier, son éventail ne laissant apparaître que ses yeux froids et inexpressifs, qui vous observaient jusqu'aux tréfonds de votre âme.
Car après tout, Uther restait Uther, il s'était douté de sa réaction, fier, à ne jamais baisser le regard, ne jamais montrer lorsqu'il saignait... Il fallait réellement être en situation de crise pour qu'il s'abaisse à changer d'opinion, surtout en publique. Ajoutons à cela le fait que Edouard ressentais un certain respect envers ce personnage important, malgré leur relation plutôt étrange, lorsqu'ils se présentaient tous les deux ensembles, le rouquin n'était que "l'invité du Roi", un représentant de passage à Camelot depuis bien longtemps.
Bien trop longtemps du point de vue de certains d'ailleurs.
Combien d'assassins avait-il dut mettre en déroute? Deux? Peut-être trois... Le dernier, il n'avait pas eut le temps d'apprendre s'il était là pour le tuer lui, ou quelqu'un d'autre, peut-être même le Roi. Et c'était dans ce genre d'instants que le jeune homme se félicitait de manier aussi habilement l'épée, bien que loin de la puissance de son amant ou de son fils, il était rapide et agile. Des qualités quelques fois bien meilleures que le courage et la force brute.

Uther s'emporta alors contre son frère, Aiden, à vrai dire, il y avait de bonnes raisons à cela. Même aux yeux du Noble, qui pourtant était bien moins à cheval sur les conventions, se marier avec une femme d'une autre... "catégorie" était un acte... Inhabituel.
Etrange, désarmant, une bonne manoeuvre pour surprendre son adversaire. Après tout, qui pouvait donc savoir ce que cachait cette fille qu'avait épousé l'oncle du Prince Arthur? Il devait bien y avoir une raison à ce rapprochement, bien plus poussée que "de l'amour" tout simplement, car l'amour... Edouard avait bien trop vécus pour y croire encore aujourd'hui.

Le battement lent et régulier de son éventail s'arrêta alors lorsque le Prince lui suggéra explicitement de l'accompagner dans son "voyage", retrouver une servante disparue en ne sachant même pas ou chercher...
Quelle idée...!

-Que vous avouez me trouver beau parleur me flatte, mais c'est loin d'être ma seule faculté. Je ne crois pas que vous m'ayez déjà vu combattre à l'épée, peut-être qu'un jour l'occasion se présentera?

L'argument qu'avait utilisé Arthur pour le pousser dans son aventure était tout de même très mince... De cette façon, envoyons tous les chevaliers à la mauvaise réputation dans une quête perdue et oubliée censée apporter gloire et richesse!
Et quitter ces couloirs grouillant de secrets pour suivre quelques adolescents attardés... Ce n'était pas la plus attirante des opportunités.
Peut-être pouvait-il... En profiter pour se rapprocher d'Arthur? Et de son serviteur par la même occasion, quelques secrets, quelques poids, à découvrir?
Mais il ne fallait pas non plus rêver, tirer quelque chose d'une cible précise était bien plus complexe que de capter quelques discussions de-ci, de-là...

Le roux garda le silence, toujours aussi inexpressif lorsque Uther giffla violemment son fils, en quoi cela le concernait-il? Un père faisait ce qu'il désirait envers son fils, et chacun avait ses ... propres manières.
Cependant, Edouard s'approcha de son amant, doucement, de son habituelle démarche silencieuse, comme pour le calmer dans sa colère.

-Uther, cela ne nous mènera à rien. fit-il simplement remarquer, sur un ton ni mielleux, ni provocateur, tout simplement une remarque dans le but de calmer l'esprit enflammé du Roi.

Mais alors qu'il parlait à Uther, il posa un regard entendu sur Arthur, lui signifiant clairement que même si pour le moment il ne comptait pas pas l'accompagner, il ne raterait sûrement pas le rendez-vous récemment donné.

Korra rigola à sa remarque sur les hommes. Il était sûr que ceux que la jeune femme décrivaient méritaient d'avantage d'être jugé qu'elles. Il était rare qu'on lui tienne ce genre de propos, généralement les femmes avaient un certain respect pour la race masculine, mais Alais savait reconnaître leur tort tout comme elle, ce qui ne pouvait que faire sourire la demoiselle.

K: La liberté, c'est le cadeau que je chéris le plus au monde, et rien ni personne ne pourra me l'ôter. Pas même un homme.
Dit-elle avec un sourire qui s'adressait à Alais.
Elles se comprenaient bien sur ce point là. Personne n'allait leur mettre un mors aux dents et les freiner.
K: Tout comme vous, j'aime ce qui me rappelle que je suis libre.



Le jeune homme resta un instant silencieux. De nombreuses choses lui trottaient en tête, de nombreuses choses qui avaient un lien avec Alix. Il baissa les yeux une seconde vers la lame de son épée qui était tâchée de sang de brigand. Il laissa les gouttes écarlate ruisseler le long de l'arme avant de la ranger dans son fourreau.

Lancelot releva la tête vers Alix avant d'observer la forêt aux alentours.
L: On ne devrait pas traîner ici, les braconniers pourraient revenir plus nombreux. A deux, nous ne pouvons pas gagner le combat sans avoir une réelle stratégie.
Finit-il par dire à Alix.
Et puis, le jeune homme ne pouvait nier qu'après un long voyage il commençait à ressentir la faim et la soif. Peut-être était-il temps pour lui de regagner tranquillement l'auberge.

Natsu, j’amène Adrian en cuisine ^^


Alix regarda le jeune chevalier ou plutôt futur chevalier. Ce dernier semblait perdu dans ses pensées et elle semblait en être la cause. Du moins c’est ce qu’elle supposait car elle n’avait nullement la faculté d’entrer dans l’esprit d’autrui pour y extirper ses pensées les plus profondes, les plus secrètes. Elle se fiait uniquement à son instinct, à son ressenti.

Ce dernier semblait avoir balayé en une seconde toutes ses pensées mais aussi tout ce qui venait de se passer, c’était déroutant de voir comment il faisait. La jeune magicienne, bien que puissant et souvent joyeuse n’avait guère cette faculté. Tout l’affectait et elle devait trouver une solution à tout sans mettre en danger la vie des personnes qui lui étaient chères. Elle était bien la fille de son père. Ne dit-on pas que les chiens ne font pas des chats ?

Si seulement vous saviez… murmura-t-elle tout simplement dans un soupir. Car oui Alix à elle-seule était non seulement capable de prédire un peu avant ce qui allait se passer mais était aussi capable de les battre tous, de tout détruire même si bien sur elle n’aimait guère ça et préférai n’utiliser que ses pouvoirs en derniers recours sans aucun témoin.

Vous avez raison, rentrons…Surtout que des choses bien plus importantes nous attendent à Camelot…

Oui elle savait pour Iseult, elle savait tout. Comptait-elle intervenir ? Pas directement, elle veillerait uniquement sur son père et celui qu’elle considère comme un oncle même s’il n’y a pas de lien du sang et même si elle n’avait pas vraiment connu ce dernier.

Et puis vous devez être fatigué, laissez-moi vous accompagner jusqu’à l’auberge dit-elle tout simplement, un sourire aux lèvres.


Le jeune homme venu d’ailleurs avait constaté dans la ville basse qu’une agression avait eu lieu même s’il n’en avait été ni témoin, ni la victime. A vrai dire ce n’était pas difficile à s’en apercevoir avec un œil aussi aiguisé et entraîné que le sien. Oui il était le fils du roi Arthur mais il avait aussi une mère. Mère dont beaucoup pouvait s’interroger sur son identité car après tout pourquoi le jeune homme avait les cheveux si blancs, lui qui était si jeune ? La réponse était simple, le jeune Adrian Pendragon était le fils d’une personne issue du monde magique. Il était conscient que tôt ou tard il devrait faire face à ses parents sans pour autant leur dévoiler son identité mais il se donnait la mission de veiller sur eux deux et surtout sur son père pour l’avenir du royaume.
Le jeune prince écoutait les gens parler car oui la population parlait beaucoup, la rumeur qu’une servante s’était faite enlevée dans le coin était parvenu jusqu’à son oreille et plus encore cette personne avait été vu en compagnie du cuisinier de la cour.
Adrian ne pouvait trouver le repos car Iseult était également un pièce du puzzle car il s’agissait de…
Il décida alors de retrouver ce cuisinier. Pour cela, il devait réussir à entrer au château, ce n’était pas une mince affaire mais bon il connaissait tous les passages secrets alors cela ne l’arrêterait pas.
Il réussit alors à entrer dans les cuisines après avoir enfiler des vêtements lui permettant d’être confondu avec un domestique
Il chercha alors du regard qui pouvait bien être ce cuisinier.
Il s’approcha alors d’un homme.
Pauvre petite, vous avez entendu… dit-il tout simplement, moins il parlait moins il montrerait son rang supérieur.