- Elspeth -

- Mais où allez vous chercher tout ça. Je ne suis pas amoureuse de vous. Je vous ait dit que ça n'arriverait pas, vous n'ecoutez que les parties qui abondent dans votre sens alors que je vous ait dit non. Vous dites que vous avez gagné votre pari, mais je ne vous pas en quoi. Vous n'avez pas eu de baiser, ni rien qui vous fasse gagner ce pari, ne sautez pas trop vite sur la case " victoire "

- Roméo -

Il espérait que quand elle le rejoindrait elle ne serait plus aussi triste et déprimée.

- Elspeth -

Elle leva les yeux au ciel et soupira.

- Quand vous dites des choses comme ça, quand vous vous croyez meilleur que vous l'êtes, je vous déteste encore plus. Je ne sais pas ou vous avez été vous imaginez que je vous détestait moins, mais vous vous trompez. Je ne rêverais pas de vous, je ne deviendrais pas folle de vous. Mais peut être que si vous espérez tellement que je le sois, c'est parce que vous, vous êtes fou de moi?

- Roméo -

Il fut soulagée de la voir ainsi.

- Bien, je me suis informé. Votre invité arrivera dans une heure. Combien de temps comptez vous l'accueillir entre ces murs?

- Elspeth -

- Vous êtes donc de ses hommes qui ne voient que la beauté du corps et non la beauté de la femme en général. Je m'en suis doutée depuis le début. Apprécier les corps, ça signifie que vous ne pourrez jamais ressentir quelque chose de plus fort que ça. Tans pis pour vous. Et aimez toutes les femmes ne vous donnera jamais une complète satisfaction. Par exemple, si vous mangez un petit morceau de chaque gâteau, vous gouterez à plusieurs goûts, mais ce qui vous satisfera le plus c'est de n'en savourer entierement qu'un seul. Mais je pense que vou ne comprendrez pas ce principe.

La jeune fille le regarda partir.

- Vous êtes plus idiot que fou. Note que, pour vous prendre pour le soleil, il fait que vous soyez malade dans votre tête.

- Roméo -

La majordome espérait donc pour l'invité qu'il n'était pas un espion, dans ce cas.

- Je vais appeller votre professeur. Il sera dans quelques minutes.

- Roméo -

Il fit donc appeller le professeur qui ne tarda guère à arriver. Il monta rejoindre la jeune fille pour sa leçon.

- Elspeth -

- C'est donc votre philosophie. De toute façon, il est temps que vous partiez, j'ai d'autres choses à faire, d'autres personnes plus importantes à aller voir, alors j'aimerais ne plus vous avoir dans les pattes.

- Elspeth -

Enfin il était partit. Ce n'était pas trop tôt. Même s'il reviendrait sûrement bientôt l'ennuyer. Mais il ne reviendrait pas aujourd'hui. Elle allait pouvoir mener son enquête à bien. Elle devait aller voir une personne qui avaient peut être été témoin de la scène. Sa démone avait mit beaucoup de temps pour lui mettre la main dessus.

- Proffesseur -

- Bonjour mademoiselle. Quel morceau voulez vous jouer aujoutd'hui?

- Professeur -

- Ca m'a l'air très bien. Je t'écoute.

- Elspeth -

La jeune fille monta dans son carrosse, et elle regarda le paysage par la fenêtre pendant qu'elle roulait vers sa destination. Elle y arriverait une petite heure plus tard

- Le professeur -

Il l'écouta jouer. C'était ravissant. Il ne l'interrompit pas, c'était tellement beau quand c'était jouer du fond du cœur

- Elspeth -

La route était longue. L'homme qu'elle allait voir n'aurait il  pas pu habiter moins loin? Surtout qu'elle se déplaçait peut être pour rien

- Le professeur -

- D'accord, allez-y, mais la prochaine fois, invitez le au début, afin de ne plus vous déconcentrer comme cela

- Elspeth -

Elle finit par arriver. Logiquement, le compte était déjà informer de son arrivée depuis la veille.
La jeune fille était bien attendue. On la fit entrée à l'intérieur.

- Roméo -

Il entendit sa maitresse l'appeler du jardin, alors il revint près d'elle.

- Qu'y a t'il maitresse? Que dois-je écouter?

- Elspeth -

Le compte l'attendait à l'intérieur.

- Bienvenue chez moi, mademoiselle. J'espère que le voyage n'a pas été trop long.
- J'espère surtout qu'il n'a pas été inutile, monsieur le compte. Vous savez pourquoi je suis là.
- En effet. Si on en discutait autour d'un thé ?
- Si ça peut vous détendre, pourquoi pas? Vous êtes crispé depuis mon arrivée.
- Ha...ha oui?

- Roméo -

Le démon sourit.

- A une folle de musique. J'arrive, je ne voudrais pas que votre professeur vous dispute par ma faute.

- Elspeth -

- Oui. Est ce que je vous ferais peur?
- Pas du tout.

Ils allèrent s'assoir. Avant que la jeune fille ne prennent la parole, la porte s'ouvrit sur une jeune blonde qui devait être la fille du compte. Elle apportait le thé.

- Merci, déclara Elspeth.
- Je vous présente ma fille, Amélia.
La dites Amélia devait avoir dans les 15 ans.
- Enchantée.

- Roméo -

Le professeur lui sourit:

- J'ai cru que vous ne reviendrez jamais.

Roméo alla s'assoir un peu plus loin, prêt à l'écouter.

- Elspeth -

Amélia partit bien vite. Le compte regarda Elspeth.

- Je ne me souviens pas de grand chose de ce jour là. C'est pour ça que je n'en ai jamais parlé, et honnêtement, j'aimerais continuer à ne pas m'en souvenir. Même si c'est pour la fille de Jake.

- Et moi, j'aimerais connaitre la vérité. Vous devriez me comprendre. Si vous mourriez brutalement et laissez votre fille seule, ne voudriez-vous pas qu'elle découvre ce qui s'est passé pour vous?

- Si, surement. Bien, je vais vous le dire. Ce que je sais, c'est qu'on a été pris en embuscade. Les chevaux ont hennis et se sont cabrés avant que ça nous tombe dessus, ils avaient senti le danger avant nous. Mais je ne peux pas vous dire combien ils étaient, parce que j'ai été dans les premiers à perdre conscience. On m'a assommé avec une grosse pierre avant même que le combat commence, parce que j'avais entendu un bruit. Quand je me suis réveillé, tout était déjà fini, et ils tous morts. Je ne sais pas pourquoi ils ne m'ont pas tué, peut être parce qu'il pensait que je l'étais déjà, je ne sais.

- Roméo -

Il vit que le prof était très satisfait, et que sa maitresse avait fait d'énorme progrès. Il était très fier d'elle.

- Elspeth -

Ca ne l'aidait pas beaucoup.

- Et des corps, que pouvez me dire par rapport à eux?
- Qu'il ne devait pas y avoir beaucoup d'agresseurs. Et qu'ils étaient d'une sauvagerie sans nom.
- Et pour mon père?
- Il vaut mieux que vous ne sachiez pas. Ca risquerais de vous... faire du mal.
- Je suis solide.
- Je pense qu'il a été torturé. En faite, j'en suis même sur. Après tout, il avait des renseignements importants.

Elspeth s'en était doutée. Elle avait vu les blessures elle aussi. Elle préférait ne pas y penser.

- Merci pour ses renseignements, et désolé pour les mauvais souvenirs