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- ultimecia
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Re: Les Histoires des Ténèbres
Merci ^^
Cecilou --> C'était juste le bon timing alors :p
Vega --> Dans un climat d'extermination de vampires, je ne promets rien à propos des chasseurs de primes ^^'
Vous aimez les histoires fantastiques? Venez lire ceci ;) Bonne lecture ^^On n'est pas là que pour payer!!! Votre avis?Sauvons PV
- cristal002
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Re: Les Histoires des Ténèbres
c trop cool ! bravo j'ador !
Grande fane de Pokemon et de zelda ! (amoureuse de link !) ! Aime son chat, ses parents et ses amis ! Vous aimez les histoires fantastiques et imaginaires ? allez lire ceci ~¤~profite de la vie ! aime ton prochain ! et respecte le !~¤~
- cecilou1998
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Re: Les Histoires des Ténèbres
vega1 a écrit:Merci pour ce nouveau chapitre. Tout s'arrange il est revenu, elle est heureuse et lui aussi... pourvu que ça dure... et que les chasseurs de prime ne reviennent pas. On les a assez vus ceux-là.
Onooon, j'aime quand y a de l'action, quittes à emm***** le monde
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- ultimecia
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Re: Les Histoires des Ténèbres
Il y en aura pour tous les goûts: de l'action, du romantisme, du fantastique... Il y a encore beauuuuucoup de choses qui vous attendent (mais il va falloir un peu de patience, que j'ai le temps de tout écrire xD)
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Re: Les Histoires des Ténèbres
11 000 vues dépassées, merci à vous ^^ Je vous "dois" 2 illustrations du coup ^^' Elles viendront dès que je pourrai scanner mes dessins ^^'
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- ultimecia
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Re: Les Histoires des Ténèbres
Vous l'attendiez (laissez-moi rêver TT), et bien, la voilà: la suite! :D
Dangereuse Relation (suite)
Epilogue
Ultimécia et Cyrié étaient à nouveau ensemble depuis, déjà, un peu plus d’une semaine. Tous les soirs, il la rejoignait, tantôt en se faisant passer pour un client, tantôt après la fermeture. Voyant que tout se passait au mieux, le vampire décida de retenter l’expérience de l’emmener au Désert des Dam-nés. La jeune femme remit une nouvelle fois la gestion du Fenryl d’Or entre les mains de ses frères et partit rejoindre son bien-aimé. Il l’enlaça et les téléporta tous les deux sur les lieux de leur dernière mésaventure. Une fois arrivée, Ultimécia reconnu immédiatement l’environnement qui l’entourait : la colline de pierre derrière eux, l’étendue de sable à perte de vue, les chiens Basker de toutes tailles qui s’amusaient près d’eux, et les sept autres vampires. Elle les salua, un peu moins intimidée que la première fois où elle les avait rencontrés, mais gênée de la situation dans laquelle elle les avait mis la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Elle voulait leur présenter des excuses pour cela, mais ne savait pas comment aborder le sujet.
— Ca y est, tu es de retour ? la salua gentiment Spargas, qui avait senti son embarras.
Lucrécia, qui se tenait à côté de lui, avait le visage sévère. Elle était de toute évidence mécontente. Elle tourna des talons en pestant, s’éloigna et s’agenouilla près d’un petit groupe de chiens, ce qui troubla encore plus Ultimécia. Spargas soupira et appela sa compagne, mais elle ne réagit pas.
— J’ai fait ou dit quelque chose ? s’inquiéta la mortelle. — Non, non, ne t’inquiète pas, la rassurèrent Cyrié et Spargas. C’est juste que la dernière fois, les choses ont un peu mal tourné, continua ce dernier, elle a peur que ça recommence, c’est tout. Ne fait pas attention, ça lui passera.
A ces mots, un petit caillou vint lui heurter le dos. Il protesta en regardant d’où venait le projectile. Ses paroles avaient déplu à Lucrécia qui lui lançait un regard plein de reproches.
— Content de t’avoir revu, conclut-il dans un soupir.
Puis il rejoignit son amante et la prit dans les bras pour l’apaiser. Cette scène amusa beaucoup Cyrié qui retint un petit rire.
— Ah, nos tourtereaux… plaisanta-t-il, le sourire aux lèvres. — Ce n’est plus les seuls maintenant, fit remarquer l’autre femme vampire. — Oui, c’est vrai, reconnut Cyrié. Sauf que nous, on n’est pas deux vampires.
Il regarda amoureusement la mortelle, puis, l’embrassa.
— Oh, au fait ! Je n’ai pas encore fait les présentations ! constata-t-il. Ulti, je te présente Lucian, Clayde, Vick, Lestat, et tu connais déjà Kardè.
Lorsqu’il les désignait, chaque vampire la saluait. Elle reconnut tout de suite Vick, l’une des deux seules femmes vampires, qui avait été blessée, écrasée contre le mur, Lestat, qui, lui, avait eu la tête fracassée au sol, et Clayde qui, la dernière fois qu’elle l’avait vu, semblait malade, surement à cause du problème de pouvoir qu’il avait à ce moment-là.
— Vous avez l’air d’aller mieux, remarqua poliment Ultimécia, à l’attention de Vick et Lestat. — Oui, répondit gentiment la femme, on est des vampires, on guérit vite. — Heureusement… En tout cas, désolée pour la dernière fois…, hésita la mortelle. — Non, tu n’as pas à t’excuser, tu n’avais rien fait de mal. — Non, toi, tu n’as rien fait de mal, murmura Cyrié, en aparté, pour lui-même, soudain plein de remords. — Cyrié… soupira Vick, exaspérée. — Quoi ? C’est vrai, insista-t-il. — Oui, mais tu n’as pas arrêté de t’excuser, ça suffit maintenant ! Et tu avais dit que quand on irait mieux, tu arrêterais de culpabiliser, lui fit-elle remarquer. On est entièrement rétabli maintenant. — Oui, oui, oui, acquiesça-t-il en détournant la tête et en haussant les sourcils. — Mouais…, abandonna-t-elle, pas du tout convaincue. — Si Ultimécia n’avait pas été là, je vous aurais bien dit de prendre une chambre, les taquina Lucian, très amusé. — Quoi ?! s’interloquèrent les intéressés.
Cette remarque provoqua un petit rire à Cyrié, mais Vick, elle, resta sérieuse, presque embarrassée.
— Attends là, tu me vois avec lui ?! Franchement !? se défendit-elle. — Sympa, merci, ironisa Cyrié, fier de la réaction qu’il provoqua chez elle. — Hein ? Quoi ?! Non, mais… je ne voulais pas dire ça ! C’est juste que, heu… bafouilla-t-elle, encore plus confuse. — Je sais, ne t’inquiète pas, la rassura-t-il.
Vick n’osa plus dire un mot, tellement elle était gênée, ce qui amusa beaucoup tous les autres vampires.
— Ma pauvre Vick, chuchota Kardè.
Quelque chose, à ses pieds, attira l’attention de Cyrié. Le petit chien Basker qui avait mordu Ultimécia était là, recroquevillé, la tête baissée, l’air coupable. Le vampire fit un petit signe à sa compagne pour qu’elle le regarde.
— Je crois que Rip voudrait te dire un truc. — Heu… Je suis désolé de vous avoir mordu la dernière fois, je n’avais pas pensé que ça ferait tout ça, bredouilla le chiot. — Il a déjà présenté ses excuses à tout le monde, il ne manquait plus que toi, précisa Cyrié en voyant la surprise de la jeune femme. — Ah ? Après tout, je crois que ce n’est pas à moi que ça a fait le plus de mal, donc… Excuses acceptées.
Rip eu soudain l’air ravi, et reparti en courant vers l’un de ses semblables, gigantesque : il devait faire entre deux mètres et deux mètres cinquante au garrot.
— Maman, maman ! Elle a accepté mes excuses !
Sa mère, entièrement noire, lui lécha la tête et regarda en direction de Cyrié. Il avait un sourire bienveillant sur le visage et acquiesça d’un signe de tête. Puis il s’adressa à nouveau aux autres vampires :
— Allez, nous on va vous laisser. Il y a un endroit que je voudrais te montrer, ajouta-t-il doucement à l’oreille d’Ultimécia. A plus tard !
Tous les saluèrent. Cyrié plaça une main sur les yeux de sa dulcinée, et les fit se volatiliser dans une danse de flammes.
Un instant plus tard, la mortelle sentie à nouveau le sol sous ses pieds, mais, étrangement, il semblait avoir changé de texture. Cyrié retira sa main. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, Ultimécia comprit pourquoi il avait voulu lui garder la surprise : le paysage qui s’étendait devant eux était magnifique. Un grand lac se trouvait là, à perte de vue. Il était entièrement bordé d’herbe verte et parfaitement coupée sur laquelle Ultimécia se serait facilement imaginée passer des heures, allongée, sans rien faire d’autre que de profiter d’un moment de tranquillité. Alors qu’elle admirait le paysage autour d’elle, la jeune femme vit les dizaines d’arbre qui se trouvaient juste derrière eux. Sur chacun d’eux se trouvaient quelques fleurs, relativement grandes. Leurs larges pétales pointus et dégradés étaient d’un bleu soutenu allant du bleu céleste à outremer. Elles étaient d’une beauté à couper le souffle. Bizarrement, aucune de ces fleurs n’étaient ouverte.
— C’est magnifique ici…
Ultimécia aurait voulu en dire plus, mais elle ne trouvait pas de mots suffisamment forts pour qualifier ce paysage splendide. Ce n’est qu’à ce moment qu’elle s’aperçut de la luminosité ambiante : il faisait jour.
— On est encore au Désert des Dam-nés ? demanda-t-elle à Cyrié, très surprise. — Oui. — Je ne m’attendais pas du tout à trouver un endroit comme celui-là…Pour moi, un désert, c’est sec, aride… pas du tout aussi accueillant et agréable. — Et pourtant… J’ai été aussi surpris que toi quand j’ai découvert cet endroit. — Il y en a beaucoup dans ce genre-là ici ? — Non, pas vraiment. Il y a quelques oasis, quelques montagnes et collines comme celle que tu as déjà vue, mais le reste… ce n’est que sable ou terrains désolés, habités par des créatures maléfiques, donc qu’il vaut mieux éviter.
Ils s’installèrent au pied d’un arbre, près de l’immense lac, Cyrié adossé au tronc, Ultimécia dans les bras, puis ils commencèrent à parler de tout et de rien. Au bout d’un moment, ils arrivèrent à un sujet qui touchait Cyrié de près : les vampires. Ultimécia s’était rendue compte qu’elle en ignorait beaucoup sur eux, et voulait en savoir un peu plus. C’était le moment où jamais.
— J’ai l’impression que Lucrécia ne m’aime pas du tout, s’inquiéta-t-elle. — Ne crois pas ça. On te l’a dit tout à l’heure, ce n’est que temporaire. La dernière fois que vous vous êtes vues, son Spargas adoré a été blessé, et elle te tient pour responsable, même si ce n’était pas de ta faute. Elle a peur que ça recommence, c’est tout, et d’un côté, ça peut se comprendre. Mais ne t’inquiète pas, il suffit que toi et moi on se voit plusieurs fois d’affilé sans qu’il n’y ait de problèmes, et elle oubliera ses rancœurs. Tu verras, elle est vraiment gentille… tant qu’on ne touche pas à son chéri. — D’accord… fit Ultimécia, rassurée. Et pour lui ? Je ne pensais pas qu’il était aussi sévère… — En réalité, il ne l’est pas, admit Cyrié, un peu amusé. C’est juste que là, vous vous êtes vu à des moments où il fallait que quelqu’un le soit et où je ne pouvais pas l’être. — Encore… ? — Encore quoi ? — Ta remarque : quelqu’un d’autre que toi. Ca fait déjà plusieurs fois qu’à vous entendre, j’ai l’impression que tu fais beaucoup pour eux. — Ah, ça ?... Est-ce que tu t’es déjà demandé comment étaient régis les vampires ? Quelles lois on suivait ? reprit-il après une petite réflexion. — Oui, ça m’est déjà arrivé. — Et tu avais pensé à quoi ? — Non, mais ça ne doit pas être ça de toutes façons, c’était une idée ridicule. — Dis toujours. — Heu… Je m’étais dit que… Un vampire, c’était forcément un ancien ange, démon ou mortel, donc, que vous suiviez peut-être les règles de votre ancien gouvernement : donc un ancien ange suivrait les lois des anges par exemple. Mais… Je pense que ce serait un peu dur à faire, et irréalisable vu que certaines lois sont contradictoires entre les Cieux et les Enfers, il y aurait trop de conflits entre vampires… C’était bête comme réflexion, hein ? — Non, pas tant que ça. Tu as raison, un vampire, c’est forcément un ancien mortel qui a été transformé. Mais, comme tu le dis, si on suivait les lois de nos anciens gouvernements, on finirait par s’entre-tuer. En fait, on fonctionne plus sous un principe de monarchie. Il y a un vampire qui a tous les droits et qui fait respecter ses propres règles. Tous les autres doivent lui obéir aveuglément. C’est le chef absolu et incontesté : on l’appelle le Leader. Au moment où on le devient, nos pouvoirs et nos dons sont augmentés, et on en reçoit quelques uns en plus. — Vos dons ? — Oui. C’est tout ce qu’on peut faire, même si on nous enlève nos pouvoirs. On ne peut pas nous les retirer : notre affinité avec le sang, notre capacité à agir sur les cœurs, notre vitesse, nos sens plus aiguisés, la possibilité de se dissimuler dans l’ombre… — Vous dissimuler dans l’ombre ? Comment ? — Je vais te montrer.
Il se leva et se rendit près d’un autre arbre, une main posée sur son tronc.
— Ne me quitte pas des yeux, ok ? — D’accord.
Ultimécia ne le lâcha pas du regard. Il recula légèrement pour se retrouver dans l’ombre de l’arbre. Soudain, il ne restait que sa silhouette, comme si plus aucune lumière ne parvenait jusqu’à lui. La forme noire sembla fondre, à la fois en s’aplatissant contre le bois, et en glissant vers le sol. Puis, plus rien. Il n’y avait plus personne. La jeune femme n’en croyait pas ses yeux : il était forcément là, quelque part ! Elle s’approcha de l’arbre et le contourna pour chercher son bien-aimé. Mais il n’était pas là, il avait réellement disparu. Elle avait beau scruter le moindre recoin, elle ne le retrouvait pas.
— Pas mal, hein ? lança Cyrié de nulle part.
La silhouette de sa main se reforma, à l’endroit même où elle était avant de disparaître, rapidement suivie par tout le corps. Puis, la lumière arriva de nouveau jusqu’au vampire.
— Impressionnant, reconnut Ultimécia. Et… ça fait quel genre de sensation ? — Tu le sais déjà. — Quoi ? — Tu te souviens ? L’une des premières fois où on s’en baladé tous les deux, des chasseurs de primes ont débarqué, et on s’est caché sous les débris d’une maison en ruine. — Oui, ça je m’en souviens. — Et bien, à un moment, quand on était caché, l’un d’entre eux est arrivé juste à côté de nous, et je me suis rapproché de toi au maximum. — Ou…Oui, répondit-elle en se remémorant la scène et ce qu’elle avait ressenti à ce moment-là. — Et bien, là, je nous avais caché dans les ombres. Il y avait des rayons de lumière qui nous éclairaient, si je ne l’avais pas fait, il aurait pu nous voir s’il avait regardé sous les gravats. Tu t’es rendue compte que je nous avais caché ? — Heu… Non…
En réalité, elle ne se souvenait même pas qu’un chasseur de primes s’était approché, ou d’une sensation qu’elle aurait eu. Les seules choses qu’elle parvenait à se remémorer, c’étaient la pression du corps de Cyrié contre le sien, son cœur qui s’emballait, son odeur, son souffle, que c’était la première fois qu’elle était aussi proche de lui. En repensant à cette scène, et à quel point elle lui avait parut intime, elle ne put s’empêcher de sourire en rougissant légèrement, ce qui n’échappa pas à Cyrié. Il se doutait de ce que sa dulcinée avait en tête, ce qui le fit sourire à son tour. Il s’approcha d’elle, l’enlaça, et l’embrassa tendrement. Le couple retourna au pied de l’arbre, près de l’eau et continua sa discussion :
— Donc ça, ça fait parti de vos dons tu disais ? — Oui. Ca fait partie des choses, propres aux vampires, qu’on ne peut pas nous enlever. — Et… Ce Leader, comment vous le désignez ? — On ne le choisit pas en fait. Le vampire le plus âgé reçoit ses pouvoirs et dons supplémentaires, et ceux qu’il avait déjà sont augmentés. Ca se fait automatiquement quand l’ancien Leader meurt. Mais je parle en âge vampirique, pas en âge… de naissance. — Comment ça ? — Et bien… Quelqu’un qui serait né il y a cinquante ans, mais qui ne serait vampire que depuis dix ans sera considéré comme plus jeune qu’un qui serait né il y a trente ans, mais qui serait vampire depuis vingt. — Ok… Et comment vous savez qui est le plus vieux ? Vous ne pouvez pas connaître l’âge de tous les vampires quand même ? — Ca dépend. Là, on n’est pas très nombreux, donc on connaît tous l’âge des autres. Mais, même si on ne le savait pas, on le sent. Il dégage quelque chose de différent que les autres, et on sent sa puissance, supérieure à celle de tous les autres. — Et en ce moment, c’est qui le Leader ? — C’est moi. C’est pour ça que tu avais l’impression que je faisais autant pour les autres : ça fait partie des règles que je me suis imposées. — Et ben ! Et… C’est toi qui choisi les règles que tu dois suivre ? — Oui. Chaque Leader décide des lois qu’il impose aux autres vampires et celles qu’il se doit de suivre. Du coup, parfois, les règnes se transforment en tyrannies. — C’est le cas en ce moment ? le taquina Ultimécia. — Ca, il faudra que tu le demandes aux autres, plaisanta Cyrié. — Et personne ne peut l’obliger à changer ? — Normalement, non. C’est justement pour ça que c’est le vampire le plus vieux qui devient le Leader : plus on vieillit, plus on devient fort et puissant, donc, vu que tout ça est encore augmenté, aucun vampire n’est censé pouvoir le défier. Ca évite les révoltes. — Normalement… censé… C’est déjà arrivé que ce ne soit pas le cas ? — C’est déjà arrivé, deux ou trois fois. C’est vraiment exceptionnel. Pour qu’un vampire puisse rivaliser avec la puissance du Leader, il faut vraiment qu’il ait tué un nombre énorme de gens. Plus on tue, plus ça nous renforce. — Ce n’est pas le cas en ce moment, hein ? — Non, rassure-toi. — D’accord… Donc, comme c’est toi le Leader, c’est toi le plus vieux, alors… Tu as quel âge ? — Aha ! Ca, je ne te le dirai pas. Tu risquerais de me prendre pour un vieux débris. — Oh, allez ! S’il te plait ? — Non, refusa-t-il, amusé. Et inutile de le demander aux autres, ils ne te le donneront pas non plus. — Bon… Dans ce cas… Tu peux me dire : après toi, c’est qui le plus vieux ? — Spargas. C’est pour ça que c’est lui qui me remplaçait ces derniers temps dans le rôle du grand méchant vampire sévère. — Et après ? — Ensuite, c’est Lestat, Lucrécia, Lucian, Vick, Clayde, et Kardè est le plus jeune… — Ca vient de là alors la différence de rançons entre vous ? On voit souvent des affiches des chasseurs de primes, et c’est vrai que parfois, c’est une différence énorme. Surtout pour toi. — En fait, non. Les chasseurs de primes ne sont pas du tout au courant de tout ça, et c’est tant mieux ! Ils se doutent juste que Spargas, Lestat et moi on doit avoir un peu plus d’importance que les autres, mais c’est tout. — Alors pourquoi une si grosse prime pour toi ? — A cause du nombre de gens que j’ai tué… — Il y en a vraiment eu tant que ça ? — … Oui, répondit Cyrié, soudain très sérieux, grave, coupable et un peu honteux. Juste avant, je t’ai parlé de vampires capables de rivaliser avec la puissance du Leader. Et bien… J’étais l’un d’entre eux, quand l’ancien Leader était là. — Non… Mais… Tu as tué combien de personnes ?! demanda Ultimécia, choquée. — Tu es sûre que tu veux vraiment le savoir ? Ca risquerait de te faire peur. — Dis-moi quand même. Promis, je ne te quitterai pas pour autant. — … — Ca se compte en quoi ? En milliers ? En dizaines de milliers ? — … En centaines de milliers plutôt… — En cen… C’est plutôt quoi ? Deux, trois centaines ? — … Plutôt vingt et un, vingt deux… — Vin… ?! Tu veux dire que tu as tué plus de deux millions de personnes ?! — … Oui… Et c’est sans compter les chasseurs de primes… — J’avais vu des affiches qui parlaient de ce genre de nombre, mais je pensais qu’ils avaient écrit ça pour nous faire peur… — Je te l’avais dit : je ne sais pas exactement combien il y en a eu, mais les chiffres des chasseurs de primes ne sont pas si loin de la réalité… — Mais… comment tu as pu faire ça ?! — Ben, tu sais… Plus le temps passait, plus je tuais de gens pendant la nuit. Donc, ça gonfle vite les chiffres. — Tu tuais combien de personnes là ? — Avant de vous rencontrer Santa et toi, j’en étais à une grosse quinzaine… — Chaque nuit ?! — Oui… — Et maintenant ? — Maintenant, j’ai arrêté le meurtre en série. A part les chasseurs de primes qui nous attaquent, je ne tue plus. — … Je comprends mieux maintenant pourquoi vous insistiez tellement en disant que c’était dur pour toi… Passer de quinze à zéro… Mais c… ça t’apportait quoi de tuer autant ? Pourquoi tu as fait ça ? — Pour un vampire, c’est ce qu’il y a de plus agréable. C’était devenu une vraie drogue…
Il y eu un long silence. Cyrié culpabilisait d’avoir tué tellement d’innocents. Ultimécia, elle était abasourdie, elle n’aurait jamais pu imaginer ça, mais elle voulait essayer de mieux le comprendre.
— Est-ce que… On pourrait changer de sujet s’il-te-plait ? finit par demander Cyrié. Là… c’est encore beaucoup trop tôt pour moi pour pouvoir en parler. Ca risquerait de me donner envie de recommencer, et ça… Je voudrais absolument l’éviter. — O… Oui, pas de problèmes.
Puis, ils retournèrent à des sujets plus légers. Mais ce qu’elle venait d’apprendre bouleversait Ultimécia : celui qu’elle aimait tant avait tué, et en grand nombre. Cyrié s’en rendait compte. Il se sentait coupable et honteux de ces horreurs – il ne l’avait pas révélé à sa bien-aimée, mais la plupart de ses victimes étaient mortes après avoir été sauvagement, sadiquement et longuement torturées, juste pour son bon plaisir – et avait un peu peur que ça ne change les sentiments d’Ultimécia à son égard.
Dernière modification par ultimecia (2015-04-19 00:44:46)
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- vega1
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Re: Les Histoires des Ténèbres
Merci pour ce nouveau chapitre.
Il n'y allait pas de main morte Cyrié, 15 personnes par nuit...
Maintenant ils sont heureux, dans un beau paysage, tout va très bien, il ne reste plus qu'à leur souhaiter "beaucoup d'enfants" sages de préférence...
Ils auront des petits mortels ou des petits vampires ?
Qu'en pensent les frères d'Ultimécia ?
Bonne journée et à bientôt.
- ultimecia
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Re: Les Histoires des Ténèbres
Pas de quoi ^^
Et oui! 15 personnes chaque nuit... Il l'a bien mérité son surnom de "Sanguinaire" xD
Tu as posé de très bonnes questions Vega ^^ Pour la première... Je suis en train d'en écrire la réponse (mais d'ici que je termine, et que ce chapitre arrive ici... Vous avez encore un peu de temps avant de le savoir :p) Pour la deuxième, je dirais que Santa est très ami avec Cyrié, donc ça ne lui pose pas de problèmes que sa soeur sorte avec lui, Millénias, par contre... Il va encore lui falloir un peu de temps pour lui faire autant confiance que son frère ;)
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- cecilou1998
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Re: Les Histoires des Ténèbres
Oh, je vois venir les disputes Millénias-Cyrié !
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- ultimecia
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Re: Les Histoires des Ténèbres
Heu, ça... Il vaudrait mieux que Millénias les évite ^^' Il a beau être l'ange qui possède les pouvoirs les plus puissants, face à un vampire (et pas n'importe lequel! Cyrié qui plus est!), il ne ferait pas le poids bien longtemps s'il y avait une grosse dispute xD
(Et Cyrié, il vaut mieux ne pas trop chercher à l'énervé *air angélique*)
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Re: Les Histoires des Ténèbres
Coucou par là ^^
Alors, voici la nouvelle histoire :D J'espère que ça vous plaira ;)
Vie ou Survie ?
1 – Démonstration de force
C’était un soir comme les autres : le soleil était déjà couché, la nuit était douce, les clients affluaient au Fenryl d’Or. Ultimécia avait beau être seule pour s’occuper de la taverne ce soir-là, elle était habituée et arrivait à tout gérer. Elle était en train d’essuyer des verres quand la porte s’ouvrit dans un grand fracas. Les personnes les plus proches de l’entrée reconnurent immédiatement Cyrié, maintenu au sol, contre le bar, par plusieurs hommes en vestes vertes. D’autres venaient de franchir le seuil de la porte lorsqu’ils furent arrêtés dans leur élan par leurs collègues : en un clin d’œil, le vampire s’était libéré de leur emprise et les avait projetés sur les autres chasseurs de primes. Un instant plus tard, Cyrié s’était relevé et s’était rendu derrière le bar. Il retenait maintenant Ultimécia devant lui. D’une main, il lui retenait les poignets devant elle, de l’autre, il l’immobilisait. Elle avait beau avoir confiance en lui, les révélations qu’il lui avait faites sur les crimes qu’il avait commis et son visage menaçant teintaient sa surprise d’une pointe de peur. Les chasseurs de primes étaient sur le point d’attaquer à nouveau quand Cyrié les stoppa net, d’un raclement de gorge :
— Faites un mouvement un peu brusque, ou essayez d’utiliser vos pouvoirs, et je les tue, elle et tous ceux qui sont ici, avant même que vous ayez eu le temps de voir que j’ai bougé, menaça-t-il.
Les assaillants retinrent leur souffle. Ils ne savaient plus quoi faire.
— Le pire, c’est qu’il en serait capable… murmura l’un d’entre eux.
L’insigne brodé sur la veste de celui qui venait de parler était légèrement différent de celui des autres. Il n’était pas brun et mat, mais avait des reflets métalliques d’une couleur cuivrée. L’homme avait parlé doucement, un peu pour lui-même, mais surtout, pour éviter que Cyrié ne l’entende… Vain espoir. L’expression menaçante du prédateur devient encore plus effrayante. A son regard terrifiant s’ajouta un sourire machiavélique. Ce qui était loin de rassurer Ultimécia. Elle ne reconnaissait pas du tout son petit ami et commençait à comprendre ce qu’avaient pu ressentir ses proies juste avant qu’il ne les tue. Les chasseurs de primes se tournèrent tous, discrètement, vers celui qui avait chuchoté. De toute évidence, c’était lui leur chef et ils attendaient ses ordres. Mais il hésitait encore sur les consignes à leur donner. Il dirigea rapidement le regard vers les clients de la taverne, puis fixa à nouveau le vampire. Il était tiraillé entre donner l’ordre d’intervenir, et exiger qu’ils ne fassent rien. S’ils agissaient, Cyrié tuerait toutes les personnes présentes, ce qui était hors de question, mais d’un autre côté, comment être sûr qu’il ne le ferait pas, même s’ils le laissaient tranquille ? Dans les deux cas, la vie d’innocents était menacée, ce qui rendait le choix d’autant plus difficile.
— Si on s’en va, qu’est-ce qui nous prouve que tu ne leur feras rien ? — Rien. Il faudra juste me faire confiance, le nargua le vampire. — Te faire confiance, hein ?... A toi ?!...
Il regarda à nouveau l’assemblée, puis, douloureusement, le chef de clan finit par prendre une décision :
— Ok… Laissez-le.
Cet ordre choqua plusieurs de ses comparses, certains voulurent protester, mais ils n’en firent rien, ils se devaient de lui obéir.
— Un chasseur de primes intelligent ! Une espèce rare ! C’est surement pour ça que tu es encore en vie, le toisa Cyrié en le prenant de haut. — Va savoir…
A contrecœur, il fit signe à ses hommes de se retirer, ce qu’ils firent, sans, toutefois, quitter le prédateur des yeux. Lentement. Prêts à brandir leur arme au moindre geste menaçant du vampire. A force de reculer, ils finirent par franchir à nouveau la porte. Leur chef jeta un dernier regard aux clients, puis le reposa sur Cyrié, comme pour lui rappeler la parole qu’il lui avait donnée de ne pas les tuer. Puis, il referma la porte. Le vampire eut un petit soupir satisfait.
— Après la fermeture, viens me rejoindre chez moi, mais fait attention, personne ne doit pouvoir te pister, susurra-t-il à sa dulcinée.
Enfin, il la relâcha, s’écarta et disparu. Soulagée que cette situation se soit enfin terminée, Ultimécia reprit son souffle. Cette fois, il n’y eut pas de tourbillon de flammes, elle savait donc qu’il n’avait pas utilisé ses pouvoirs pour partir. Alors… avait-il vraiment quitté la taverne ? Et s’il était encore là, comment prendrait-il cette réaction ? Elle ne voulait pas qu’il pense qu’après ce qu’il lui avait révélé, elle n’avait plus confiance en lui. A cette pensée, la jeune femme se ressaisit, tenta de rassurer ses clients et continua son travail du mieux qu’elle le pouvait.
Une fois la taverne fermée, elle s’assura que personne n’était à proximité. Si quelqu’un se trouvait dans les environs et qu’il sentait qu’elle se téléportait, il pourrait savoir où elle se rendait. Or, Cyrié lui avait bien demandé à ce qu’elle fasse attention à ce que ce ne soit pas le cas. La dernière fois qu’elle avait été au Désert des Dam-nés, elle avait utilisé ses propres pouvoirs pour repartir. D’après ce que le vampire lui avait dit, elle devait maintenant être capable d’y retourner sans aucun problème. Le moment était venu de s’assurer que c’était bel et bien la vérité. Il ne lui avait pas menti. Ultimécia se retrouva au Désert des Dam-nés, devant la colline de pierres qu’elle reconnut immédiatement. Un peu plus loin, elle vit Cyrié, Clayde et Kardè en train de s’entrainer au combat. Ils se rendirent tous les trois compte de son arrivée et ralentirent un peu la cadence. Son compagnon s’éloigna d’eux en leur faisant un petit signe et rengaina son arme dans le fourreau qu’il avait dans le dos. Arrivé au niveau de la jeune femme, ils se tinrent les mains et s’embrassèrent amoureusement.
— Ta journée s’est bien passée ? — Tu veux dire, à part quand tu as débarqué avec ces chasseurs de primes en faisant peur à tous mes clients ? ironisa gentiment Ultimécia — Heum… oui, désolé pour ça… s’excusa Cyrié, embarrassé. Mais pour ma défense, c’est eux qui m’ont jeté à travers ta porte, ce n’était pas vraiment de ma faute, plaisanta-t-il. — Mouais… N’empêche, tu n’étais pas très rassurant… — … Tu ne veux pas qu’on aille s’installer un peu mieux pour parler de ça ? — Si, je veux bien.
Cyrié la guida vers la colline. Ils entrèrent dans la large caverne qui y était creusée. Tout au fond se trouvait un grand trône, lui aussi creusé dans la roche. Ultimécia ne l’avait pas encore remarqué. Sur la paroi transversale, dans l’intersection des deux murs, était insérée une porte en bois, avec une belle poignée courbée et dorée. Cyrié, toujours très galant, ouvrit le battant et invita Ultimécia à franchir le seuil. Lorsqu’elle pénétra dans la pièce, elle fût très surprise. Elle était dans le coin d’une grande chambre. Les murs étaient en pierre brute, taillée, mais elle avait gardé de grandes aspérités. Il n’y avait pas beaucoup de décorations, ce qui rendait l’endroit très sobre, mais malgré tout, l’endroit semblait assez accueillant. Contre la paroi, sur sa gauche, trônait un grand meuble en bois à deux niveaux. La partie inférieure était fermée par deux portes (en bois ??????), minutieusement ouvragées, alors que les deux battants qui se trouvaient sur la partie supérieure étaient en verre. Plusieurs petits flacons étaient entreposés à l’intérieur de la vitrine. Dans l’angle le plus proche étaient installés un canapé et trois fauteuils assortis, de couleur rouge très sombre. Un peu plus loin, une grande armoire, puis un bureau attendaient qu’on se serve d’eux. Contre le mur qui leur faisait face avait été installé un grand lit, dont la tête était, elle aussi, en bois finement travaillé, tout comme le pied-de-lit, quoiqu’un peu moins haut. Quatre petits montants ouvragés marquaient les angles de la couche. Tout au fond de la pièce, dans la diagonale de l’entrée, se trouvait une autre porte. Il n’y avait pas la moindre fenêtre, aucune ouverture sur l’extérieur hormis la porte que la jeune femme venait de franchir. Cyrié referma l’entrée derrière eux.
— C’est ta chambre ? demanda Ultimécia. — Et oui. Je sais, niveau déco, ce n’est pas trop ça, mais bon… Ce n’est pas ce qui préoccupe le plus un vampire. — Non, non, c’est bien ! Surprenant, mais agréable… Mais, je croyais que les vampires dormaient dans des cercueils ? — C’est un cliché très répandu, mais pas entièrement faux. A l’origine, on dormait dans des cercueils, pour ne pas être dérangé pendant la journée, tout simplement. Mais, à long termes, ils finissent par avoir des effets secondaires sur nous, donc on est plusieurs à préférer les vrais lits. Il n’y a pas à dire, c’est quand même beaucoup plus confortable ! — Ca, je veux bien te croire. Et les effets secondaires dont tu parles, c’est quoi ? — … Je te l’expliquerais une autre fois… peut-être. — Donc, pas de cercueil… Encore une chose que je pensais savoir sur les vampires qui n’est pas vraie… constata tristement Ultimécia. — Si ça peut te consoler, sache que depuis qu’on a été transformé en vampire, on a chacun notre propre cercueil, quelque part, caché. Même si on ne l’utilise pas, on l’a quand même, au cas où on n’ait vraiment pas le choix. — Tu dis ça juste pour me consoler ou c’est la vérité ? — Non, c’est la vérité. Je ne te mentirai pas.
Cyrié s’approcha d’elle et l’enjoint, d’un petit signe, à prendre place sur le canapé. Elle s’installa confortablement. Le vampire s’assit à côté d’elle, un bras autour de ses épaules. La jeune femme se blottit contre lui. Sa peau avait beau être dure et très froide, ça ne la dérangea pas, elle commençait à s’y habituer. Le vampire lui déposa un baiser dans les cheveux. Ils restèrent ainsi quelques instants, sans dire un mot, jusqu’à ce que Cyrié pose la question qui lui brûlait les lèvres :
— Alors, je t’ai fait peur tout à l’heure ? — … Oui, un peu… Je ne te reconnaissais pas du tout ! Tu avais l’air… Tellement différent… Dangereux… Même la première fois où on s’est vu, tu n’étais pas comme ça. Là, quand tu as dis que tu tuerais tout le monde, j’ai vraiment cru que tu allais le faire… — Ben… Tu sais, face aux chasseurs de primes, un vampire n’a pas le choix : avec eux, il n’y a aucune discussion possible, tout ce qu’ils comprennent, c’est la violence ! Alors, on n’a pas le choix, avec eux, c’est la loi du plus fort, on est obligé d’être et de paraître dangereux, sinon…
Cyrié ne termina pas sa phrase, il repensait à tous ces semblables à qui il avait tenu et qu’il avait perdus, et à ce qu’il ressentirait s’il arrivait de nouveau un drame à l’un des rares vampires survivants. Ultimécia le vit devenir morose, triste. Il se perdait dans des pensées peu joyeuses, le regard baissé. Lentement, sentant qu’elle le regardait, sans savoir quoi dire pour le réconforter, le vampire détourna la tête, dans un soupir. Après un long moment de silence, il reprit :
— Si la dernière fois, je ne t’avais pas parlé du nombre de gens que j’ai tué, tu aurais eu moins peur quand je t’ai prise en otage ? s’inquiéta-t-il, amer. — … Oui, je crois… Un peu, finit-elle par répondre après une bonne réflexion. — … Je n’aurais pas dû t’en parler… — Si ! Et je suis contente que tu l’aies fait. Ca prouve que tu as suffisamment confiance en moi. — Mais du coup, je te fais peur... Et ça, je n’en ai vraiment pas envie… — Sur le moment, j’ai eu peur, c’est vrai, mais le reste du temps, non. Je sais que tu as changé, que tu n’es plus ce meurtrier que tu m’as décrit. Tu peux trouver ça bizarre, mais je me sens sécurité quand je suis avec toi.
Cyrié avait du mal à croire à ce qu’elle lui disait. Comment pouvait-elle se sentir en sécurité avec quelqu’un qui avait commis autant d’atrocités ? Il la regarda. Le cœur de la jeune femme lui disait qu’elle ne mentait pas, ce qui le rassura. Ses yeux restèrent tristes, mais il sourit.
— Merci.
Puis il posa la tête sur la sienne.
— Tu ne parleras à personne de tout ce que je t’ai raconté la dernière fois, hein ? Ca risquerait de nous attirer encore plus d’ennuis… — Non, ne t’inquiète pas.
Ils restèrent calmes et silencieux, confortablement installés l’un contre l’autre. Mais au bout d’un moment, Cyrié qui avait une vue plongeante sur la nuque de se dulcinée, commençait à avoir envie de la mordre. L’odeur du sang de la jeune femme, tellement désirable et enivrante, devenait de plus en plus irrésistible. Il était unique, exceptionnel, puissant… N’importe quel vampire aurait du mal à ne pas se laisser tenter, alors un ancien tueur repenti… Il se ressaisit en se rendant compte qu’il avait approché les crocs de la gorge de la jeune femme.
— Ca ne t’embête pas si on retourne avec les autres ? demanda-t-il en serrant les dents.
Ultimécia ne saisit pas immédiatement pourquoi son amoureux voulait mettre fin à leur petit moment d’intimité, mais elle comprit tout de suite lorsqu’elle le vit, la tête tournée du côté opposé, le visage douloureux, les yeux fermés.
— Non, pas de problèmes.
Cyrié acquiesça d’un petit hochement de tête pour la remercier. Ils quittèrent la chambre et rejoignirent Clayde et Kardè qui s’entrainaient toujours. Tous les deux connaissaient bien leur Leader, ils ne se posèrent donc pas de questions lorsqu’ils virent son expression : il avait du mal à résister à l’appel du sang de sa bien-aimée et avait besoin d’eux et de leur soutien silencieux pour y arriver. Ils échangèrent un regard furtif, cessèrent leur combat et vinrent à la rencontre du couple. Les deux vampires saluèrent Ultimécia.
— L’entrainement se passe bien ? demanda Cyrié.
Il avait volontairement évité le sujet qui les avait fait ressortir, pour ne pas risquer d’augmenter encore son envie de mordre.
— Oui, pas de soucis. Mais là, ça fait du bien de calmer un peu le jeu, reconnut Kardè. — Vous vous entrainez souvent ? interrogea Ultimécia. — Le plus souvent possible. On est attaqué au moins une fois par semaine par les chasseurs de primes, donc il faut garder un bon niveau, et ce n’est pas face à eux qu’on peut s’améliorer, expliqua le plus jeune vampire.
Cyrié laissait son acolyte répondre, rester silencieux lui permettait de se concentrer d’avantage pour maîtriser ses instincts de prédateur.
— Mais en vous entrainant toujours ensemble, vous finissez aussi par stagner, non ? — Un, peu, c’est vrai. Mais on essaie de varier un peu notre façon de nous battre, et, quand l’occasion se présente, on ne dit pas non à un nouvel adversaire. Santanas par exemple. Il est déjà venu ici plusieurs fois pour s’entrainer avec nous, il ne t’en a jamais parlé ? — Non, ça, il l’a bien gardé secret. Et comment il s’est débrouillé ? — Oh, plutôt bien ! D’ailleurs, ça te dirait un petit combat ? Rien de méchant, hein ? Juste pour s’amuser un peu. — Je ne sais pas… hésita-t-elle.
Elle jeta un regard inquiet à son compagnon. En se battant, son cœur s’accélèrerait, cela ne lui donnerait-il pas encore plus envie de la mordre ? Il lui répondit d’un sourire et d’un petit hochement de tête : elle pouvait accepter la proposition de Kardè sans craintes.
— D’accord. — Super !
Sur ces mots, Kardè fit signe à Ultimécia de le suivre. Ils s’éloignèrent un peu pour retourner à l’endroit où les deux vampires s’étaient tenus, quelques instants auparavant. Clayde, quant à lui, vint se placer à côté de Cyrié, au cas où il faille quand même le retenir. Une fois arrêtée, Ultimécia fit apparaître deux dagues finement ciselées et se mit en garde.
— Fais doucement quand même, ne vas pas me l’abimer, lança le plus vieux des vampires au plus jeune. — Mais non, tu me connais.
Les deux adversaires étaient prêts à attaquer, mais il n’y avait aucune animosité entre eux. Après, cet affrontement n’était qu’un entrainement amical. Kardè lança le combat. En cinq coups, Ultimécia lui avait fait lâché son arme et l’avait plaqué au sol, un pied pour lui retenir le bras, la pointe de l’une de ses dagues à la base de la main, l’autre à quelques millimètres de la gorge du jeune vampire, abasourdi. Clayde et Cyrié, impressionnés, laissèrent échapper un petit rire.
— Et ben ! Tu as intérêt à te tenir à carreau avec elle, plaisanta doucement Clayde. — Je vois ça…
La mortelle était fière d’elle, elle venait de battre un vampire très expérimenté. Le combat étant fini, elle mit fin à sa posture menaçante, se recula un peu et lui tendit la main pour l’aider à se relever.
— Tu caches bien ton jeu toi… constata Kardè, un peu vexé, mais très amusé.
Cette remarque fit très plaisir à Ultimécia qui sourit, flattée. Elle aimait beaucoup que les gens découvrent, un peu à leurs dépends, qu’ils l’avaient sous-estimée.
— Bon, si on passait aux choses sérieuses maintenant ? On va voir si tu tiens encore la distance si on augmente le niveau.
Mise en confiance par sa victoire, la jeune femme accepta. Malgré tout, elle resta sur ses gardes. Elle venait de gagner un combat facile, mais son opposant n’était pas à prendre à la légère, il pouvait lui réserver de grandes surprises. Il engagea à nouveau le combat. A deux reprises, après un bon nombre de passes, il augmentait la difficulté, enchainant plus vite, frappant plus juste. Ultimécia arrivait encore à résister, mais plus leur affrontement durait, plus elle avait de mal à parer les assauts du vampire. Si bien qu’au troisième palier qu’il fixa, la jeune femme fut battue. En seulement deux coups, il lui avait subtilisé ses armes et l’avait immobilisée, contre lui, la lame de son épée contre la gorge. Cette fois, ce fut lui qui ricana gentiment. Seulement, il se produisit un évènement auquel il ne s’était pas attendu : placé comme il l’était, sa tête se trouvait très près de celle de la mortelle, et donc, de son cou. L’odeur de son sang, sublime, lui sauta au nez, enivrante. Sous son emprise, les yeux fermés, il inspira une grande bouffée d’air chargé de ce magnifique parfum, la savoura, puis, expira lentement, profondément. Les fragrances que dégageait le sang de la jeune femme étaient exquises, irrésistibles.
— Kardè… l’avertit calmement Cyrié.
L’intéressé tourna la tête en direction de celui qui l’avait appelé. Soudain ramené à la réalité, il s’aperçut ce qu’il venait de faire. Immédiatement, il relâcha son étreinte, s’écarta d’Ultimécia et lui rendit ses armes.
— Tu as un bon niveau, conclut-il, sans la regarder, de peur d’être à nouveau tenté. — Merci, répondit Ultimécia, touchée, en se sentant rougir légèrement.
Elle s’était rendue compte de l’étrange respiration qu’il avait eu. Comme cela commençait à faire quelques temps qu’elle fréquentait des vampires, elle n’eut pas de mal à comprendre ce qui l’y avait poussé. Son sang était-il vraiment si spécial ? Ils avaient déjà été plusieurs à le lui dire, ils savaient de quoi ils parlaient, il y avait donc forcément quelque chose qui le rendait tellement particulier. Il fallait absolument qu’elle sache ce que c’était, mais elle ne s’imaginait pas poser la question à un autre vampire que Cyrié… Comment aborder le sujet sans lui rappeler qu’il voulait la mordre ? Sans le tenter une nouvelle fois ? Elle fit disparaître ses armes et retourna dans les bras de son bien-aimé, l’esprit totalement embrumé par ses questions, toujours sans réponse. Il l’embrassa pour essayer de la rassurer. Il voyait bien qu’elle n’était plus vraiment avec eux, mentalement en tout cas.
— Ca va ? lui demanda-t-il doucement, inquiet. — Hein ?... Oh, heu… oui. — Qu’est-ce qu’il t’arrive ?
Ultimécia le regarda et hésita à lui répondre. Elle eut un regard furtif vers les deux autres vampires, que Cyrié perçut très clairement, puis elle baissa les yeux, toujours en se posant ces mêmes questions : pourquoi ? Et comment lui demander ?
— Tu peux parler de tout devant eux, tu peux leur faire confiance.
Elle hésitait toujours autant. On voyait qu’elle voulait parler, mais n’osait pas commencer.
— Si tu préfères, on peut retourner à l’intérieur ? suggéra son compagnon.
Après réflexion, s’il y avait d’autres vampires auprès de lui, Cyrié serait peut-être plus à même de se contrôler.
— Pourquoi mon sang vous fait cet effet ? Plus qu’un autre ?
Cette question, posée de cette manière, désarçonna les trois vampires. Elle avait été on ne peut plus directe, mais aussi, totalement justifiée, et méritait une réponse.
— Parce qu’il est unique, finit par expliquer Cyrié. Il est très fort, puissant. Déjà ça, ça suffirait à nous donner envie, mais… Toi, tu possèdes les deux sortes de pouvoirs, démoniaques et angéliques, alors forcément, ton sang aussi, ce qui le rend encore plus attrayant. — Donc… Celui de mes frères aussi ? — Oui… Mais moins. Même s’ils ont un peu des deux pouvoirs, il y en a un de dominant chez eux, ce qui n’est pas le cas avec toi, où les deux sont en parfaite harmonie. Et tu es un petit peu plus puissante qu’eux, ce qui n’arrange rien pour nous. — … Et pourtant, quand tu as mordu Santa, la première fois où vous vous êtes rencontrés, tu as pu t’arrêté quand tu l’as mordu ! Tu ne l’as pas tué, alors que la dernière fois, juste en sentant mon sang, tu…, elle ne savait pas comment finir sa phrase sans le blesser. — Justement. Son sang à lui me donnait un petit peu moins envie que le tien. Et puis… les circonstances étaient différentes : à ce moment-là, je tuais beaucoup, et tous les soirs, alors que maintenant, ce n’est plus le cas. Je dois me retenir de mordre, ce qui fait que la tentation est encore plus forte. — Donc je ne peux rien faire pour que vous ayez moins envie de me mordre… constata Ultimécia, un peu déçue. — Et non, la consola son compagnon. Mais ne t’inquiète pas, on ne te fera rien. — Non, mais… A cause de moi, vous avez envie de mordre à chaque fois qu’on se voit… — Ne te tracasse pas pour ça, tu n’y es pour rien. Et puis, on va bien s’y habituer. Plus ou moins vite, mais ça nous passera. Plus tu passeras de temps avec nous, plus ce sera facile de résister, la rassura-t-il. — Mmh…
Ce qu’il venait de lui dire était logique, ce qui la déculpabilisa un peu, mais elle s’en voulait de les obliger à faire tant d’efforts, juste pour elle.
— Tu sais, on est des vampires, c’est notre lot quotidien de côtoyer des mortels sans les mordre, renchérit Kardè. On est habitué. Je dirais même que c’est bien que vous vous fréquentiez Cyrié et toi : si on résiste à l’envie de te mordre, toi, on pourra résister au sang de n’importe qui. — Peut-être…
Rien de ce qu’ils pourraient lui dire ne pourrait la convaincre totalement. Cyrié l’étreignit tendrement. Il savait bien qu’il faudrait du temps pour qu’elle ne culpabilise plus. Mais il se faisait très tard, elle avait beaucoup travaillé et commençait à être fatiguée, il le voyait.
— On en reparlera une autre fois si tu veux. Là, tu es épuisée, tu as besoin de dormir, ce n’est pas le meilleur moment pour argumenter. Non ? — … Si, reconnut-elle en se rendant compte de son état d’épuisement. — Je vais te ramener. Et ne t’inquiète pas, tu n’as rien à te reprocher.
Ultimécia acquiesça discrètement. Ils étaient sur le point de partir quand Kardè ajouta une remarque :
— Même si, pour l’instant, on a envie de te mordre quand on te voit, ça ne nous embête pas. On apprécie quand tu viens, et on est tous contents que vous soyez ensemble Cyrié et toi. C’est juste une nouvelle habitude à prendre. — Merci, répondit la jeune femme.
Elle salua les deux vampires et Cyrié se téléporta avec elle jusqu’au Fenryl d’Or. Son bien-aimé préféra rester avec elle jusqu’à ce qu’elle s’endorme, il s’installa donc à côté d’elle, sur son lit, et la prit dans les bras.
— Je t’aime. Et je peux t’assurer que tu n’as absolument rien à te reprocher, aucune raison de t’en vouloir, pour quoi que ce soit. Les autres t’apprécient aussi, ça prouve bien que, même si on doit se retenir, on aime vraiment les moments qu’on passe avec toi, moi le premier. Même si, parfois, c’est très difficile de résister, je ne peux pas m’imaginer sans toi. On a déjà testé, et tu as vu le résultat : je n’ai pas tenu plus que quatre mois. Un petit côté maso peut-être ? finit-il par plaisanter. — Oui, peut-être, répondit-elle avec un sourire.
Ces paroles l’avaient un peu rassurée. A partir de maintenant, elle essaierait de se les remémorer à chaque fois qu’elle culpabiliserait.
— Merci, susurra-t-elle, très honnêtement.
Ses paupières s’étaient déjà fermées. Elle s’endormit immédiatement.
— Bonne nuit ma belle, lui murmura Cyrié en l’embrassant. Pour toi, je résisterai à tout. Je ferai tout ce qu’il faut pour qu’on puisse rester ensemble et en sécurité, aussi longtemps que tu le voudras.
* Note: Normalement, le nom "Désert des Dam-nés" ne contient pas de tiret, mais j'ai été obligée d'en mettre un à cause de la censure du forum :s
Pour le petit passage "La partie inférieure était fermée par deux portes (en bois ??????), minutieusement ouvragées, alors que les deux battants qui se trouvaient sur la partie supérieure étaient en verre", j'hésitais entre "deux portes en bois" ou juste "deux porte"... Donc, j'aurais beson de votre avis ;)
(Les 12 000 vues ont été dépassées, merci à vous Ca vous fera une 3e illustrations, quand j'aurai eu le temps de les scanner ^^')
2 – Jamais tranquilles
Dernière modification par ultimecia (2012-11-14 14:30:14)
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- vega1
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Re: Les Histoires des Ténèbres
Merci pour ce long épisode, nous avons été gâtés.
J'espère que tout le petit monde des vampires va réussir à se retenir de mordre... Ultimécia a quand même du courage... elle est amoureuse et elle a confiance en son chéri. Mais quand même...
- ultimecia
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Re: Les Histoires des Ténèbres
Ah oui, je n'avais pas vu qu'il était si long ce chapitre xD
Dans le petit monde des vampires, c'est quand même de Cyrié dont elle doit le plus se méfier (c'est quand même lui qui tué plus de 2 millions de personnes xD), et il a une bonne motivation pour résister ^^
Mais réussira-t-il à se retenir éternellement? Telle est la question
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- cecilou1998
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Re: Les Histoires des Ténèbres
Pauvre Ultimécia, entourée de crocs avides de son sang
~ L'impossible n'existe pas, car le rêve d'hier est la réalité de demain ~ Si on n'était pas fous... On deviendrait tous dingues...TSFH : Nemesis
- ultimecia
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Re: Les Histoires des Ténèbres
C'est rien de le dire xD Vous imaginez un peu être à sa place? Sortir avec un vampire qui ne dirait pas non à une petite morsure, idem avec ses amis... C'est un coup à se balader tout le temps avec une grosse écharpe autour du cou ça
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- cristal002
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Re: Les Histoires des Ténèbres
saut ! c'est toujours aussi bien ton roman ! juste dans l'épilogue, tu as mis "Oui, mais tu n’as pas arrêté de t’excsuer, ça suffit maintenant !" c'est ton "s" qui n'est pas à la bonne place ! c'est "excuser" !
Dernière modification par cristal002 (2012-11-04 11:44:37)
Grande fane de Pokemon et de zelda ! (amoureuse de link !) ! Aime son chat, ses parents et ses amis ! Vous aimez les histoires fantastiques et imaginaires ? allez lire ceci ~¤~profite de la vie ! aime ton prochain ! et respecte le !~¤~
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Re: Les Histoires des Ténèbres
Woups, il m'a échappé celui là, merci Cristal Et merci aussi pour le petit commentaire ;)
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- ultimecia
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Re: Les Histoires des Ténèbres
Bonjour, bonjour ^^
Alors... Merci pour les 13 000 vues dépassées, votre illu viendra... Plus tard, comme les autres ^^'
Sinon, voici le nouveau chapitre ^^ Cette fois, j'ai eu envie de jouer un peu les "sadique", vous comprendrez vite pourquoi
Vie ou survie ? (suite)
2 – Jamais tranquilles
Il faisait déjà sombre ce soir-là. Dehors, le ciel était couvert et laissait échapper quelques averses, mais au Fenryl d’Or, il faisait bon. Un feu avait été allumé dans la grande cheminée, ce qui ravit tous les clients, heureux d’avoir un endroit aussi agréable où se détendre. Une petite musique d’ambiance accompagnait leurs conversations. L’un d’entre eux, assis au bar, portait une longue veste noire, le visage dissimulé sous une large capuche. Depuis qu’il était arrivé, il n’avait pas avalé une seule gorgée du contenu de son verre. Lorsqu’elle ne s’occupait pas d’autres clients, Ultimécia et lui discutaient doucement, le plus discrètement possible. Personne ne devait le reconnaître. Ni son visage, ni sa voix, ni les propos qu’il pouvait tenir. Tout était calme. La tenancière s’éloigna un peu de son interlocuteur, quand, soudain, le bruit d’un choc retentit. Un poignard venait de se ficher dans le bar, à l’endroit-même où se tenait l’homme encapuchonné, quelques instant auparavant. Extrêmement rapide, il avait eu le temps de s’écarter et, ainsi, esquiver l’arme. Une petite croix s’y balançait, attachée à la garde. L’homme visé se crispa, serrant les poings et les dents, la tête légèrement tournée du côté opposé, le souffle saccadé. Ce petit ornement le faisait souffrir, comme tous les objets sacrés. Il essayait tant bien que mal de dissimuler ces effets. L’un des clients s’approcha, lentement, et retira l’arme du bois. Un homme seul, à la carrure imposante. Il fixait sa cible d’un regard noir.
— Qu’est-ce qu’il y a ? C’est ça qui te pose un problème ? demanda l’agresseur, un sourire au coin des lèvres, en agitant le poignard, et donc, la petite croix.
L’homme encapuchonné ne répondit pas. Toute la taverne était soudain devenue muette. Seule la musique d’ambiance venait briser ce silence.
— Oh ! Je te parle ! — Ca suffit ! intervint Ultimécia. Donnez-moi ce poignard. — Vous rigolez ?! Pour qu’il nous tue tous ? C’est hors de question ! — Je ne vous demande pas votre avis. Les armes sont strictement interdites ici, alors, soit vous me la donnez, soit vous sortez, exigea la jeune femme sur un ton très autoritaire qu’elle n’utilisait que rarement. — Il y a Cyrié le Sanguinaire à votre bar, et vous, vous ne trouvez rien de mieux à faire que de me prendre mes armes ?
« Cyrié le Sanguinaire »… Seuls les chasseurs de primes l’appelaient de cette façon. A l’évocation de ce nom, un frisson de terreur parcourut toute l’assemblée. Etait-ce bien la vérité ? Ce monstre assoiffé de sang était-il vraiment dans la même pièce qu’eux ? Jusqu’à présent, rien ne le laissait présager, mais si c’était vrai… La panique paralysait tous les clients.
— Arrêtez un peu ! Vous faites peur à tout le monde avec vos histoires ! ordonna Ultimécia, passablement énervée de la réaction que cet homme provoquait. — Ce n’est pas des histoires ! Il… — … S’il avait vraiment été celui que vous dites, l’interrompit-elle, vous ne croyez pas qu’il aurait déjà essayé de s’en prendre à quelqu’un ? Jusqu’à présent, il n’y avait pas le moindre problème. Alors maintenant, et pour la dernière fois, donnez-moi ce poignard et calmez-vous, ou alors, partez. Je ne vous laisserai pas continuer à agresser les gens et faire peur à tout le monde comme vous le faites.
Ces paroles surprirent l’agresseur, mais le contrarièrent également. Oui il brandissait une arme, oui il essayait d’attaquer quelqu’un, mais pas n’importe qui ! A ses yeux, il ne faisait rien de mal, au contraire, l’homme devant lui était un dangereux prédateur qu’il fallait éliminer à tous prix – et avec une jolie prime à la clé, ce qui n’était pas négligeable non plus – et on ne le laissait pas faire, pire encore, on lui en faisait le reproche ?
— Très bien ! Comme vous voudrez ! Si ça ne vous dérange pas que ce monstre reste là et s’en prenne à tous vos clients, libre à vous. Mais après, il ne faudra pas venir vous plaindre ! — Ca ne pose aucun problème qu’il soit là vu qu’il n’est pas celui que vous décrivez. La preuve, il est là depuis un moment déjà et, lui, il ne s’en est pris à personne. Le seul qui ait été agressif et qui m’ait l’air dangereux ici, c’est vous.
Elle échangea un long regard avec ce perturbateur. Un regard sévère. S’il l’y obligeait, elle n’hésiterait pas à utiliser la force pour le faire sortir de son établissement. Il finit enfin par le comprendre, recula d’un pas, fusilla l’homme encapuchonné du regard pendant quelques instants, et prit le chemin de la sortie.
— Tu ne t’en tireras pas comme ça, avertit doucement l’agresseur en passant derrière sa cible.
Puis il passa la porte. L’atmosphère resta très tendue, pesante, effrayante. Personne n’osait prononcer un mot. Et si cet homme, silencieux et discret, qui se trouvait au bar depuis une bonne partie de la nuit, était vraiment ce dangereux vampire dont tout le monde parlait et craignait ? Ultimécia ne venait-elle pas de tous les condam-ner ? Mais en même temps, elle tenait cette taverne depuis plusieurs années déjà et il n’y avait jamais eu de soucis. Elle devait donc savoir ce qu’elle faisait… Cette jeune femme n’était pas n’importe qui, c’était Ultimécia ! La fille de Sartana et Célestria, « La » Ultimécia des triplés, aux pouvoirs extraordinaires et jamais égalés, ce qui rassurait un peu les clients. Ils pensèrent que s’il se passait quoique ce soit, elle serait là pour les protéger. Les boissons recommencèrent à être bues et les discussions reprirent, mais le plus discrètement possible. Tout le monde restait méfiant à l’égard de cet homme qui dissimulait son visage. En soit, ce n’était pas une chose étrange ou hors du commun, beaucoup de démons le faisaient, mais les paroles qui avaient été prononcées un peu plus tôt résonnaient encore dans l’esprit de chacun. Etait-ce vraiment un démon comme les autres, ou était-ce ce tueur sanguinaire ? Il était resté impassible et silencieux pendant l’altercation, ce qui était loin d’apaiser les doutes des autres clients. N’importe qui se serait défendu face à de telles allégations, pourquoi, lui, ne l’avait-il pas fait ? Il sentait les regards de l’assemblée posés sur lui. Agacé par cette surveillance constante et cette ambiance pesante, il finit par se lever et quitta la taverne, au grand soulagement de toutes les personnes présentes. Les discussions reprirent de plus belle, comme si rien ne s’était passé. Ultimécia était soulagée que les choses reviennent à la normale. C’est alors qu’elle remarqua un petit papier soigneusement plié. Elle en était sûre, il n’était pas là un instant plus tôt. Il n’y avait qu’une seule explication possible à l’apparition soudaine de ce petit mot : Cyrié l’avait déposé là avant de partir, sa vitesse vampirique lui permettant de bouger sans que quiconque ne le remarque. La jeune femme ouvrit discrètement la missive et reconnut immédiatement cette écriture soignée, cette calligraphie d’une autre époque, ce qui lui confirma la certitude qu’elle avait sur l’identité de son auteur :
Désolé pour ce qu’il vient de se passer. Vu le malaise que ça a créé chez tes clients, j’ai préféré partir, ils auraient eu beaucoup trop peur si j’étais resté. Les rumeurs vont vite, je ne voulais pas que ça finisse par te causer du tort. Je repasserai te voir plus tard, quand ils seront tous partis, on sera tranquilles.
C.
Ultimécia glissa le morceau de papier dans la poche de son pantalon aussi discrètement qu’elle l’avait ouvert et lu. Personne ne devait connaître l’existence de message.
Le reste de la nuit se déroula dans le plus grand calme. Les choses avaient repris leur court, comme si rien ne s’était passé, au grand soulagement de la tenancière. Tous les clients avaient fini par partir, elle avait donc fermé la taverne et attendu le retour de son bien-aimé. Mais la fatigue se faisant sentir, elle s’était préparée à aller se coucher, avait enfilé son pyjama de satin et s’était glissée confortablement sous les draps. Au bout d’un moment, à moitié endormie, Ultimécia eut l’impression de sentir une présence dans la pièce, derrière elle. Cette sensation la tira en partie de son demi sommeil, mais, avant qu’elle n’ait eu le temps de regarder si ses soupçons étaient fondés, elle senti son matelas s’affaisser un peu et un corps froid près de son dos. Un bras l’enlaça, la tint par l’épaule et la tira doucement en arrière. La jeune femme connaissait ce contact, cette froideur, ce parfum, ces lèvres qui lui embrassaient la tempe, ce souffle dans son cou.
— Je commençais à me dire que j’allais te rater, fit-elle remarquer. — Désolé. Je voulais venir plus tôt, mais j’ai été suivi, répondit Cyrié. Il fallait d’abord que je m’en débarrasse pour ne pas t’attirer d’ennuis. — Et tes bonnes résolutions ? — Je ne l’ai pas tué, juste semé.
Cette petite remarque avait un peu amusé le vampire. La décision qu’il avait prise d’arrêter les meurtres ne concernait pas les éventuels chasseurs de primes qui l’attaqueraient. Ne plus être un monstre assoiffé de sang, oui, mais laisser ses ennemis le tuer, ça, non. Le couple discuta un peu des évènements qui s’étaient produits quelques heures auparavant. La voix de son bien-aimé, douce et apaisante, berçait tendrement Ultimécia, épuisée. Cyrié s’en était aperçu. Attendri, il ralentit encore ses paroles et s’exprimait de moins en moins fort. La jeune femme était sur le point de s’endormir quand quelque chose, provenant du bar, alerta le vampire. Il se redressa un peu, sur le qui-vive. Quelqu’un était entré, il le savait. Non seulement, il sentait cette présence et ses pouvoirs, mais en plus, il entendait son cœur battre. Ultimécia se rendit à peine compte de ce qu’il se passait. Elle était si bien installée, la main de son petit ami dans la sienne, qu’elle avait fini par s’assoupir. Accroupi au chevet de sa dulcinée, le bras toujours autour d’elle, Cyrié fixait la porte des yeux. Il lui lâcha la main pour placer la sienne sur la hanche de la jeune femme. Il ne voulait pas prendre le risque de la griffer par accident s’il était obligé d’agir vite. Les ennuis allaient arriver, il le savait, mais il ne pouvait pas se résoudre à s’écarter et à laisser celle qu’il aimait tant sans défenses, à la merci de l’intrus. Des pas discrets s’approchèrent furtivement du seuil de la chambre. Cyrié se prépara à utiliser ses capacités à l’instant même où la porte s’ouvrirait. L’attente de ce moment fatidique paraissait interminable. Jusqu’à ce que, soudain, le battant s’ouvrit dans un grand fracas. Au même instant, une croix apparut au milieu de la pièce. Le vampire n’avait pas du tout anticipé cette situation, il ne s’attendait pas à ce qu’un chasseur de primes agisse aussi rapidement. Il se retrouva en partie paralysé par la douleur que sa présence lui infligea, ce qui l’empêcha de réagir à temps : le chasseur de primes avait projeté trois cordes de pouvoirs dans sa direction. Le vampire ne réussit pas à bouger suffisamment vite pour les esquiver. Elles le percutèrent violemment, s’enroulèrent autour de lui, le ligotant étroitement. Subitement, tout changea autour de lui. Il ne se trouvait plus dans la chaleur et le confort du Fenryl d’Or, mais en plein air, le genou dans la neige, entouré par le froid et le vent. La croix avait disparu, sa douleur s’était donc estompée, mais pas entièrement. Ses liens, qui étaient passés au travers de l’objet, s’étaient chargés de cette puissance sacrée qu’il contenait, et la restituaient à présent au vampire, l’affaiblissant et le faisant souffrir à la fois. Mais son attention fut attirée par autre chose. Pas par le vent glacial, ni par la tempête de neige qui l’entourait, ni même par l’heure tardive, mais plutôt par ce cœur qu’il entendait battre, juste derrière lui. Le vacarme qu’avait fait le chasseur de primes en ouvrant la porte avait fait sursauter Ultimécia, ce qui lui avait fait lever la main, et son poignet avait accidentellement été piégé par l’une des cordes. Elle avait donc été, elle aussi, envoyée dans cet environnement hostile. Dans son fin pyjama de satin, le froid qui l’entourait était encore plus mordant. Elle s’était recroquevillée au maximum pour garder un peu de chaleur, mais rien n’y faisait. Couchée dans la neige, fouettée par le vent glacial, la jeune femme sentait le froid la transpercer de toutes parts, sans pouvoir s’en protéger. Transie par cette température polaire et secouée par d’énormes frissons, elle ne pouvait absolument rien faire pour se sortir de se mauvais pas. Ne pouvant pas faire un seul geste ou utiliser le plus petit pouvoir, elle était totalement à la merci des éléments. Seul Cyrié serait en mesure de lui venir en aide, il en était tout à fait conscient. Il savait aussi que la température du corps de sa bien-aimée allait descendre dangereusement et très rapidement. Il n’avait donc pas beaucoup de temps pour agir. Mais avec ces cordes qui le retenaient et l’affaiblissaient, il ne pouvait rien faire. Le vampire rassembla ses forces et brisa ses chaînes très facilement. Une fois libéré, il s’empressa de retirer sa veste et y enveloppa sa dulcinée. Puis il la prit dans les bras. Son propre corps n’allait pas réchauffer la malheureuse, mais au moins, elle ne serait plus dans la neige qui avait déjà commencé à la recouvrir. Il fit son possible pour la protéger de la tempête qui sévissait autour d’eux et commença à marcher. Plus Cyrié avançait, plus les bourrasques forcissaient, plus le froid se faisait mordant. Malgré ses efforts pour la maintenir éveillée, Ultimécia avait fini par perdre connaissance. Il était devenu urgent de trouver un endroit pour la mettre à l’abri de ces conditions climatiques extrêmes. Mais un nouveau problème surgit : le soleil n’allait pas tarder à se lever, Cyrié s’endormirait donc instantanément. Quoiqu’il fasse pour résister, il finirait inévitablement par sombrer dans le sommeil dès le début du jour, comme tous ses semblables. Cela tenait à sa condition de vampire. Il sentait ce moment fatidique approcher, ses forces le quitter peu à peu, ses pouvoirs diminuer de plus en plus.
Ultimécia n’avait pas encore totalement quitté les bras de Morphée, mais elle sentait très bien la couche confortable sur laquelle elle reposait, le tissu qui la recouvrait, la fourrure douce et chaude dans son dos, la température agréable autour d’elle. Intriguée par ce confort, la jeune femme ouvrit péniblement les yeux. Il faisait très sombre là où elle se trouvait. Un feu brûlait devant elle, entouré de petites pierres. Les reflets flamboyants qu’il projetait dansaient sur les parois de la grotte sombre dans laquelle elle se trouvait. Dehors, la tempête faisait rage. Elle était allongée sur un épais matelas de verdure qui l’isolait du sol gelé, couverte par la veste de Cyrié. Lui était assis contre la paroi, en face d’elle. Il semblait endormi, apaisé. Comment pouvait-il avoir l’air aussi tranquille en étant torse nu dans un endroit pareil ? C’est alors que son esprit revint à de ce doux pelage contre son dos. Quelle surprise quand elle vit cet énorme chien ! Il ressemblait en tout point aux grands chiens Basker du Désert des Dam-nés, à la différence que, lui, était totalement blanc.
— Bonsoir, la salua-t-il.
Ultimécia était tellement étonnée de le voir qu’elle ne répondit pas, abasourdie.
— Je te présente Solar, retentit la voix de Cyrié.
Il avait ouvert les yeux et souriait chaleureusement.
— Heu… Bonsoir Solar, salua la jeune femme, navrée d’avoir mis si longtemps à répondre. — Il m’a aidé à nous amener ici. Heureusement d’ailleurs ! continua le vampire. — Et… on est où exactement ? — Au Désert de Glace. — Les chiens Basker aiment bien les déserts on dirait, plaisanta gentiment Ultimécia. — Là au moins, personne ne nous pourchasse, répondit Solar. — Ils ont été aussi traqués que les vampires, donc, maintenant, ils font attention. C’est parce qu’ils se sont cachés pendant très longtemps qu’aujourd’hui tout le monde les croit disparus… Et ce n’est pas plus mal, expliqua Cyrié.
Plus ils discutaient, plus le peu de vêtement que le vampire portait interpelait Ultimécia.
— Tu n’as pas froid comme ça ? — Oh non, pas du tout. — Comment tu fais ? J’ai froid rien qu’à te regarder. — C’est parce que je suis un vampire. Mon sens du touché est beaucoup développé que la normale, donc je sens la plus infime variation de température, mais ça ne me fait rien. Je le sens, mais ne le ressens pas, tu vois la nuance ? — Donc, qu’il fasse -20°C ou 40°C, ça ne te fait absolument rien ? — Rien du tout, fanfaronna le vampire avant de revenir à la dure réalité du moment. Maintenant que tu es réveillée et que je peux de nouveau utiliser mes pouvoirs, on va pouvoir rentrer. Hier, les cordes que le chasseur de primes a utilisées ont temporairement bloqué mes pouvoirs. Ils sont revenus petit à petit, mais pas assez vite ; quand j’aurais pu nous ramener, c’est le soleil qui allait se lever qui m’en a empêché. Et tout à l’heure, tu dormais si bien… Si je t’avais touchée, ça t’aurait fait sursauter, alors… — D’accord… Merci de m’avoir laissé dormir alors. — Pas de quoi.
Cyrié s’était levé, avait soigneusement contourné le feu et s’était agenouillé devant sa dulcinée. Elle se redressa. La veste grise et déchirée glissa de ses épaules très peu vêtues, ce qui la fit frissonner légèrement. Le vampire la rattrapa rapidement et la replaça autour de la jeune femme. Ils se levèrent, dans les bras l’un de l’autre, et, après avoir remercié Solar comme il se devait, disparurent dans un tourbillon de flammes. Le couple réapparut au Fenryl d’Or, dans la chambre de la jeune femme. Cyrié aida Ultimécia à s’installer confortablement sous ses draps et récupéra sa veste. Même si elle avait été inconsciente toute la journée, lutter contre le froid l’avait épuisée et elle s’endormit très vite. Son bien-aimé veilla sur elle une grande partie de la nuit. Avant de partir, il lui susurra quelques mots doux à l’oreille et l’embrassa amoureusement. Il la contempla un instant, en espérant de tout son être qu’il ne lui arriverait rien pendant la journée, puis rentra chez lui, au Désert des Dam-nés.
* Note: Normalement, le nom "Désert des Dam-nés" ne contient pas de tiret, mais j'ai été obligée d'en mettre un à cause de la censure du forum :s
Dernière modification par ultimecia (2012-12-01 13:52:36)
Vous aimez les histoires fantastiques? Venez lire ceci ;) Bonne lecture ^^On n'est pas là que pour payer!!! Votre avis?Sauvons PV
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Re: Les Histoires des Ténèbres
Oh non ! Tu es méchante... tu nous laisse juste au moment où il va se passer quelque chose.
Qui est-ce qui arrive derrière la porte ? un de ses frères ? un chasseur de prime ? Celui qui a déjà attaqué ?
Vite, vite la suite...
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Re: Les Histoires des Ténèbres
Mais tu es vraiment sadique ! C'est ignoble ! Tu es tombé bien bas Ulti', pour oser nous faire une chose pareille ! Puisque c'est comme ça je ne commenterai pas... NA ! Et s'il te plait, ô puissante Ultimécia aux grands pouvoirs, poste la suite de cette histoire merveilleuse que nous attendons avec une impatience inimaginable !!!
L'ours et l'homme se disputent un territoire. Qui a raison ? Le chat qui les observe.
- ultimecia
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Re: Les Histoires des Ténèbres
*Mode sadique OFF*
Voilà, je vous ai assez fait mijoté, j'ai ajouté la suite ;)
Maintenant, vous avez eu un petit aperçu de l'état de l'histoire quand je l'envoyais à ma "lectrice-directe" (j'ai arrêté, elle en avait assez que je coupe toujours au milieu du suspens xD)
yondalla a écrit:Et s'il te plait, ô puissante Ultimécia aux grands pouvoirs, poste la suite de cette histoire merveilleuse que nous attendons avec une impatience inimaginable !!!
Oh que c'est agréable à lire ça, bwahaha Heum, voilà, mes "grands pouvoirs" sont entrés en action ^^
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- yondalla
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Re: Les Histoires des Ténèbres
T'as bien fait sinon je serai passé en mode assassin sans pitié et je t'aurai massacré Mouahaha !
Après je t'aurai ressucité pour que tu écrive ton histoire bien entendu...
En tout cas c'est toujours aussi bien ! Mais ça manque un peu de changement !
Dernière modification par yondalla (2012-11-16 16:52:10)
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Re: Les Histoires des Ténèbres
Ouf, je suis rassurée... tout va beaucoup mieux.
Je retire ce que j'ai dit l'autre jour, tu n'es plus méchante puisque tu nous a donné la suite.
Merci
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Re: Les Histoires des Ténèbres
Merci vous deux ^^ (même si ça aurait été plus marrant s'il y avait eu plus de monde xD non, je ne suis pas sadique *air angélique*)
Massacrée et rescussitée pour écrire? Heu... Oui, non, je m'en passe ^^'
Qu'est-ce que tu veux dire par "ça manque un peu de changement" Yondalla ?
Promis, je ne vous referais pas un coup pareil
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- yondalla
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Re: Les Histoires des Ténèbres
Ben, j'veux dire, là c'est toujours les chasseurs de prime... Ca devient un peu lassant... Mais ne t'inquiète pas je trouve ça super quand même !
Promis, je ne vous referais pas un coup pareil
J'espère bien ^^
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