Adrian ne jugeait personne même s'il connait le funeste destin qu'attendait la plupart des habitants de cette ville.
Adrian ne pouvait dévoiler son identité auprès de Uther qui l'accuserait de sorcelleries et qui l'exécuterait se moquant éperdument s'il était vraiment sa descendance ou non...

Alors Adrian accepterait l'aide de quiconque aurait envie de l'accompagner dans ses quêtes.

Ne vous blâmez pas, dans ce cas tout le monde est responsable car nul ne veillait sur elle...Personne ne pouvait prédire ce qui allait arriver...

Le cuisinier se présenta, Adrian resta silencieux un instant avant de déclarer.

Nul besoin de connaître mon identité, retenez seulement que je suis un simple voyageur qui tient à vous aider...Je compte bien retrouver votre ami Iseult, je vous invite à venir avec moi car vous imaginez bien que personne ne voudrait de nous comme compagnie pour accomplir cette quête...Je sais manier l'épée, vous ne risquerez rien avec moi, alors qu'en dîtes-vous Francis?

Korra opina lentement d'un mouvement de tête. Oui, leur société était bien pourrie jusqu'à la moelle. La faute à qui? Et bien, à des années d'éducation qui apprenaient aux hommes qu'ils étaient supérieurs et pouvaient donc se permettre ce qu'ils voulaient avec les femmes. Bien sûr, Korra n'approuvait aucunement cette façon de penser.
K: Les meilleurs? En tout cas, les femmes elles réfléchissent d'avantage avec leur tête qu'avec leurs hormones.
Répondit-elle avec un sourire malicieux.
Les filles étaient hautement plus maligne, car à défaut de force physique, il fallait apprendre à ruser pour s'en sortir.

La jeune femme se posa un instant pour réfléchir. Ce qu'elle aimait…
K: J'aime un grand nombre de choses, beaucoup qu'on ne recommande pas aux demoiselles. Entre autre monter à cheval et chasser, et puis apprendre des techniques de combat. Ce sont des choses forts intéressantes, et puis j'en passe plein d'autre. J'aime aussi les jeux de hasard, je les trouve très drôle.
Dit-elle en souriant à sa camarade.



Lancelot hocha la tête avant de jeter un dernier coup d'oeil autour de lui. La voie semblait toujours libre, les brigands n'allaient pas revenir de si tôt, mais dans le doute mieux valait ne pas les attendre. Quant à ce qui étaient des choses plus importantes qui les attendaient à Camelot, il n'avait aucune idée de ce qu'il s'agissait, Alix devait avoir des projets personnels à accomplir. Pour sa part, il avait simplement à se creuser la tête pour trouver un moyen de rentrer à la cour et de devenir chevalier. Dans l'idée cela ne semblait pas vraiment compliqué mais dans les faits, c'était plus dur à faire.

Il commença à avancer en direction de la ville qu'ils avaient quitté afin de pouvoir mener leur combat à bien sans être dérangé par les gens. Lancelot lui adressa un sourire aussi.
L: J'avoue que le voyage n'a pas été de tout repos. Merci de me raccompagner, même si j'imagine que l'inverse aurait été plus logique.
Dit-il d'un ton plaisantin.

Alais prenait de plus en plus en considération la jeune demoiselle que voilà . Sans savoir que chacune malgré leurs opinions convergentes , avait encore plus de ressemblance tel que la magie . Alais commença a jouer avec ses mèches de cheveux et maturité oblige , elle joua a se faire une moustache avant de se concentrer de nouveau sur leur petit debat qu'elle trouvait fort intéressant

Les hommes hélas avaient ce petit quelque chose d'attendrissant comment les petites bêtes qu'on trouve dans les bois . Pour certain des qu'il y avait une femelle c'était le moment de se battre , montrer sa force etait le principale .

-Je nous accorde ce point . La femme pourrait être la race supérieur mais beaucoup d'entre nous tombons amoureuse et nous perdons nos facultés et nous engendrons des hommes à qui nous apprendrons que l'homme est plus fort . 

Elle fit un rond qui montrait ce cercle sans fin du bout du doigt . Puis elle cessa pour écouter les loisirs de Korra .

-Les jeux d'Hasard ne le sont jamais reellement . Ceux ne sont que des jeux de triche ou de ruserie . Mais il est clairement intéressant de vous savoir prête a jouer a ce genre de jeux mais savoir y jouer est toujours intéressant lorsqu'on est un voyageur . 

Piéger de pauvres idiots . Elle devrait peut-être prêter plus d'attention á ce genre de chose




Francis s'arrêta alors et passa sa main dans ses cheveux une fois dehors à l'air frais . Pourquoi ? Et bien , il n'était pas dans la coutume au une chose sois gratuite mais pour une fois il ne s'en plaindrait .   tout c'était tellement rare et ca tombait au parfait moment

-Disons que ce n'est pas usuel de se rendre service , ici . Mais je ne m'en plaindrais pas . Bien , je vous suivrai alors .

Expliqua t-il en continuant d'avancer . Pensant au terme ami . Non , pas vraiment . C'était plus une connaissance mais il n'allait pas chipoter .

La jeune magicienne haussa les épaules. C'est vrai que nombre de femmes tombaient amoureuses, engendraient des enfants qu'elles éduquaient afin qu'eux aussi rentrent dans le moule que la société leur réservait. Mais de son point de vue, Korra n'arrivait pas à voir d'amour dans les relations qui unissaient les gens. On lui avait toujours appris que l'amour n'était rien, que seul le rang et l'ascension de l'échelle sociale était important dans les relations. Le mariage, ce n'était qu'un banal moyen de concrétiser durablement un accord. Alors combien de femmes finalement aimaient leur maris? N'étaient-elles juste pas contrainte à leur volonté tout simplement…

Korra suivit le geste d'Alais des yeux avant de reposer son regard sur le visage de la demoiselle.
K: Non, c'est bien pour cette raison qu'ils sont amusant.
Lâcha-t-elle avec un grand sourire.
Car, autant parfois Korra jouait en toute loyauté à ces jeux, autant d'autre, notamment lorsqu'elle était à cour d'argent, la magie avait toujours ce petit atout supplémentaire que personne ne pouvait battre.
K: En effet, c'est toujours un plus lorsqu'on a besoin d'un peu d'argent en chemin.
Répondit-elle en opinant de la tête.


Lancelot afficha un sourire presque amusé par la remarque de la jeune femme.
L: Le changement est loin de me faire peur, sinon il serait ridicule de ma part d'essayer d'être chevalier en sachant pertinemment que seul les nobles peuvent en être. Cela, je souhaiterais le faire changer, alors non, le changement ne me fait pas peur. Cependant l'impolitesse envers les demoiselles me gêne d'avantage.
Dit-il à Alix avant de tourner la tête pour regarder devant lui.

Il avançait au rythme de la jeune femme, se tenant à un pas d'elle, soit assez proche, leurs épaules se frôlaient presque à chacun de leur pas. Lancelot redressa la tête pour observer la ville qui se dressait devant eux. Camelot était vraiment un endroit immense et surprenant. Cela n'avait rien à voir avec ce qu'on lui avait raconté sur l'endroit. Aucun récit n'arrivait à capturer réellement ce qu'était la cité de la famille Pendragon.

Lancelot adressa un léger sourire à Alix, au moins ils étaient deux à croire en son rêve, en ce qui concerne les nobles qui dirigeaient l'ordre des chevaliers, le jeune homme était bien plus mitigé.
L: Si vous avez la certitude que je deviendrais chevalier, pourquoi croyez-vous que votre malédiction ne se lèvera jamais?
Demanda-t-il curieux.
Il ne comprenait pas pourquoi elle se montrait si optimiste pour lui tandis que pour son cas, elle semblait avoir tout simplement abandonné.

Lancelot opina d'un mouvement de tête. Oui, c'était la toute première fois de sa vie qu'il se rendait à Camelot.
L: J'avais seulement entendu parler de Camelot auparavant, mais les paroles ne peuvent retranscrire la façon dont cet endroit est réellement.
Expliqua-t-il à Alix en cheminant dans la rue qu'ils venaient de regagner.

-Aiden-

Aux paroles d'Uther concernant sa défunte femme, le regard d'Aiden s'assombrit dangereusement. Les colères du prince avaient toujours été à redouter, y compris face à son frère car une fois ses pensées embrumées par la rage, l'oncle d'Arthur n'avait peur de rien er ne pensait jamais aux conséquences.
Conséquences qu'il assumait toujours la tête haute et avec fierté, ne faiblissant jamais dans son honneur, quand même serait-il en train de se faire torturer. Les ennemis de Camelot qui avaient put un jour lui mettre la main dessus et l'enfermer dans des salles de torture pouvaient en témoigner.
Sauf si ils n'étaient pas tous morts évidemment, Aiden étant aussi fortement rancunier.

-Je pense qu'il ne faut pas oublier qui conduit tes armées, Uther. Sans moi tu aurais perdu bon nombre de batailles, ou alors tu aurais pus succomber aux nombreuses tortures que j'ai subi pour protéger le pays. N'oublie jamais qu'avant de servir mon frère, mon roi, je sers la cause de ce pays. Et si je ne puis avoir confiance en une personne du même sang que moi qui se dit être mon souverain, je resterai à jamais fidèle à Camelot. Et tu sais que je dirai vrai en affirmant que me bannir serait une grande erreur et une grosse perte surtout pour le royaume...

Sur ces mots prononcés d'une voix plus que froide, Aiden avait tourné les talons pour quitter la pièce, sans aucune révérence pour saluer son ainé. Les liens entre les frères n'avaient jamais été bons, et Aiden le prouvait encore une fois aujourd'hui, mais Uther était le meilleur placé pour savoir que son cadet était un élément loyal dont il pourrait difficilement se passer.

En passant aux côtés d'Arthur, le prince hocha affirmativement la tête en signe d'accord.

-Je prends ma fille avec moi, elle sera d'autant plus en sécurité durant ce voyage qu'avec un oncle qui ne la reconnait pas de son sang. Il pourrait y avoir une attaque à Camelot que ton père la traiterait comme une gueuse. Au moins je serai capable de la protéger...


-Merlin-

Merlin s'était crispé lorsque le roi giffla Arthur. Il avait senti sa magie fuser dans son corps et prête à défendre ce prince que le destin lui ordonnait de protéger. Cependant, et surtout grâce à ses entraînements quotidiens, le magicien sut se contrôler et calmer cette puissance qui le dépassait parfois.
Qu'est-ce qui se serait passé si ses pouvoirs s'étaient ouvertement manifestés ?
Le sorcier ne voulait même pas y penser...
Ainsi, quand Arthur quitta la pièce, le brun se contenta de le suivre en silence, sachant pertinemment que le silence était la meilleure option. Ne pas parler de cette scène était primordiale pour éviter une colère du jeune prince. Jeune prince qui était cependant décidé à se lancer dans l'aventure de sauvetage...

-Allons finir les dernières finitions de votre tenue, Sir...

Dit-il en faisant un clin d'oeil complice à Arthur, signifiant par cela qu'il avait comprit les intentions du blond mais aussi pour le soutenir dans cette version qui justifierait son retour à sa chambre.


-Arween-

Arween... Que pouvait-on dire d'Arween ? Simplement qu'Uther venait encore de baisser dans son estime en étant prêt à sacrifier une vie qui appartenait pourtant à ses sujets.
Quant à la façon dont il avait giflé son fils... C'était un sentiment d'horreur qui avait alors parcourut la semi-elfe qui avait alors ouvert de grands yeux sous la surprise, une expression choquée se lisant sur son visage.
Cet homme n'était pas que roi, c'était aussi un enfant gaté.
En tant qu'ancienne prêtresse, Elfaen était l'une des plus vieilles de sa race, et autant dire que des rois, humains ou elfes, elle en avait vu passer. Mais cette manière qu'avait le père d'Arthur de vouloir toujours affirmer et imposer ses convictions et décisions la répugnait.
Uther aurait été un bon roi sans cette supériorité exaspérante qui le caractérisait.
Oui, sauver une vie en en risquant d'autre été risquer. Là en effet cette décision demandait réflexion. Mais condamner cette vie aussi catégoriquement sans prendre la peine de réfléchir...
La demoiselle aux cheveux blancs secoua la tête et porta son regard violet sur Arthur avant de froncer les sourcils, sentant une présence qui lui semblait à la fois familière et inconnue dans l'enceinte du château.

-Je vous suis... Dit-elle distraitement à Arthur en se tournant pour regarder par dessus son épaule avant d'en effet suivre le prince.

[color=blue]-Merlin-

-Arrêtez de m'appeler Merlin sans cesse !

Explosa t-il presque au bout d'un moment, semblant en colère de se faire tirer ainsi de ses pensées par le moulin à parole qu'était devenu le fils du roi. Mais bon dieu, aussi juste prince soit-il, ce type était énervant et faisait exprès de le faire sortir de ses gonds ! Parce qu'assurément, voir le valet s'énerver pour une fois allait plus amuser le blond que le mettre lui-même en colère !
Mais qu'est-ce qu'il avait fait pour devoir assurer la protection de pareil jeune homme aussi bien fougueux, que victime de tous les malfrats, et aussi... tête de mule, horripilant et enervant qu'Arthur !
Cependant l'idée d'imaginer des oreilles d'ânes au sommet de la tête du prince amusa Merlin qui ne résista pas et ne put s'empêcher d'esquisser un sourire amusé, légèrement moqueur mais sans aucune méchanceté.

-Devrai-je rester silencieux plus souvent pour vous ficher la frousse ? Ma foie ca pourrait bien marcher ! Alterner les mopents où je ne cesserai de parler et ceux où je serai aussi muet qu'une tombe ! Ca pourrait être amusant...

Puis, quand Arthur lui fit un compliment sur la phrase intelliegnte qu'il venait de sortir, Merlin fit une révérence exagérée tout en continuant de sourire.

-C'est là un bien grand honneur que vous me faites en me complimentant Sir, je graverai à jamais ce jour en ma mémoire et chaque année où ce jour arrivera, je vous offrirai des fleurs en signe de remerciement éternel !

Traduction : il allait être plus que flippant si il se mettait à faire ca...
Enfin, le sorcier se tourna vers la Dame de Compagnie qui était à leur côté. Arween qui ne pouvait retenir un regard amusé en voyant les deux jeunes hommes se cjamailler ainsi avant d'hocher la tête en signe d'affirmation. [Color]

-Je n'ai guère eu d'enfants mais je sais m'en occuper, parfois certaines dames de la cour me confie leurs enfants quand elles ont besoin... Dois-je comprendre par cela que vous acceptiez que je vienne pour m'occuper de la princesse Edwin durant le voyage ?

(Je vais bientôt partie de chez mon père pour aller chez ma mère donc je ne répondrai que dans une heure ou deux mais je me dépêcherai ! ^^ sinon tu vas bien ? ^^

Pour Gossip, oui, je reste toujours sur le RP, ne t'en fais pas !)

Lancelot adressa un sourire mitigé à Alix. Devenir chevalier grâce au mérite car on aura besoin de lui. Certes cela était un scénario possible qui pourrait marcher pour lui. Mais son sang ne serait jamais celui d'un noble, donc temps que les régles n'auraient pas changé, son futur en temps que chevalier verraient ses portes fermées.

Alix avait raison de ne pas trop en dévoiler sur sa condition, une personne qui ne comprenait pas son histoire serait incapable de comprendre la complexité de sa situation. Et Lancelot, bien qu'étant un homme acceptant n'était pas encore prêt à connaître la réalité de la présence d'Alix à Camelot. Cela étaient des affaires qui le dépassaient.

Le jeune homme s'arrêta devant l'auberge où Alix avait dégoté des place pour lui est Adrian qui avait maintenant disparu depuis quelques temps.
L: Bon et bien merci de m'avoir raccompagné jusqu'ici.
Déclara-t-il avec un sourire amical.

Lancelot allait rentrer dans l'auberge lorsque Alix commença à vaciller sous ses yeux. Il la rattrapa pour la soutenir et lui éviter une chute douloureuse. Le jeune homme la regarda sans comprendre comment son état avait pu basculer si soudainement. Il fallait qu'il emmène Alix dans un endroit où elle pourrait se reposer. Fort heureusement pour lui, il y avait déjà une chambre d'auberge réservée pour lui et l'auberge était juste là.
L: Vous pouvez marcher?
Demanda-t-il à la demoiselle qui semblait être de moins en moins présente.
Sans vraiment attendre de réponse, il souleva la jeune femme après avoir poussa la porte de l'auberge. Il n'était pas médecin, il devrait sans doute aller chercher quelqu'un qui en savait plus sur la médecine. Cela devrait être possible à la cour, Lancelot se doutait qu'il devait y avoir un médecin pour le roi.

Lancelot avait fait une irruption assez étonnante dans l'auberge, cela avait retenu l'attention d'une demoiselle qui se trouvait là. Korra observa de loin le cortège qu'offrait le jeune homme portant une femme inconsciente dans les bras. Elle ne savait que penser de cette scène, mais sa curiosité était piquée. La demoiselle tourna la tête vers Alais. Elle devrait s'excuser de la laisser ainsi, ou peut-être qu'elle souhaiterai l'accompagner aussi à la rencontre de ces deux personnes.



Lancelot se dirigea vers l'escalier qui menait à l'étage où se trouvait les chambres. Il continuait de porter Alix sans difficulté, elle était aussi légère qu'une plume. Lorsqu'il s'arrêta devant la porte de la chambre pour pouvoir ouvrir la porte, la demoiselle ouvrit les yeux faiblement et lui adressa quelques mots.
L: Vous vous êtes évanouie sans raison.
Lui raconta-t-il rapidement.
L: Je vous ai conduis à l'auberge pour que vous puissiez vous reposer un petit peu le temps que j'aille chercher de l'aide.
Dit-il à sa camarade.

Lancelot se tenait toujours devant la porte. Il n'avait pas encore ouvert la porte depuis que la jeune femme avait ouvert les yeux et recommencé à lui parler. Son teint était pâle, et elle semblait affreusement malade, comment ne pourrait-il pas aller chercher de l'aide en la voyant dans cet état.
L: Mais vous avez une petite mine, vous semblez vraiment très mal en point. Je ne peux pas vous laisser dans cet état, et je n'y connais rien en médecin, il faut que j'aille demander de l'aide.
Protesta-t-il en secouant doucement la tête.
Lancelot préféra ne pas faire de remarque quant au fait qu'elle venait de mentionner le nom d'un médecin qui lui était totalement inconnu. S'il était vraiment le médecin de la coure, Lancelot aurait des questions à poser à Alix, mais dans le doute, le jeune homme préféra penser que la fièvre faisait délirer la demoiselle.

[J'y go, bisous @++]