Cloud essayait de deviner ce qu'était la récompense mais non il ne voyait pas vraiment, il n'avait pas de réelles idées.

Il regarda alors Willow et sentit cette dernière accélérer le pas. Il s'inquiéta alors puis entendit les mots de sa douce qui ne semblait pas rassurée et ses mots n'étaient vraiment rassurant.

C'est alors qu'ils furent rapidement encerclés.

Qu'est-ce qui se passe? Qui êtes-vous?

(lol je maltraite mes persos)



La jeune femme avait reprit ses esprits quand Matthieu lui avait indiqué qu'il n'étaient plus dans la voiture. Le trouvait-elle repoussant? Non car ce qui comptait pour elle n'était pas que l'apparence physique ce que Matthieu ne comprendrait jamais car lui se contentait uniquement de ce critère. Elle avait versé une larme car elle savait que pour lui son physique était important tout comme sa carrière de mannequinat hors il y avait de faible chance pour que sa carrière continue et donc elle se sentait coupable et avait peur qu'il lui en veut d'avoir gâché sa vie.

Vanille avait juste été brûlée et tapée mais apparemment elle pourrait remarcher, danser? Cela ce n'était pas sûr mais la jeune fille avait une toute autre idée en tête que la danse à cet instant, elle voulait écrire, se défaire de tout ce qu'elle avait en tête. Se libérer en quelque sorte.

Elle continuait à parler à ses amis qui tentaient de la convaincre. Pourquoi elle n'avait rien dit à Matthieu? Elle avait bien voulu essayé de lui dire mais vu comment il l'avait lamentablement plaqué sans le savoir, qu'est-ce que ça aurait changé de lui dire? Il n'aurait pas voulu d'elle de toute façon? Il n'avait même pas remarqué que ses hormones avaient travaillé, qu'elle était sur les nerfs, qu'elle avait envie de lui...Non rien lui dire était mieux et comme ça elle ne gâchait pas "sa brillante carrière" avec des potins inutiles. Elle avait passé un accord avec le couple gay qui auraient fait de parfaits parents et qui l'autorisait à rester avec eux...Ils avaient tout prévu dans les moindre détails mêmes si ce n'était qu'un début de grossesse.

Quand Matthieu lui indiqua que le fait d'être vivant était le principal elle rétorqua

Peut-être mais nos vies sont gâchées...Enfin surtout la mienne dit-elle remarquant que tout son corps était recouvert. On lui apprenait qu'elle avait subi de nombreuses heures de chirurgies réparatrices et esthétiques et que cela prendrait pas mal de temps à cicatriser.

Ses sourcils avaient brûlés et ne repousseraient pas elle devrait utiliser du crayon...

Quand Matthieu décida d'aborder le sujet qui fâche: le bébé, elle se retourna vers lui.

Pourquoi je l'aurai fait? Quand j'ai voulu le faire tu m'as plaquée alors je doute qu'un bébé aurait changé quelque chose, dans tous les cas tu m'aurai foutue dehors...Je ne voulais pas entacher ta carrière...Au départ j'étais heureuse d'être enceinte car mes amis ne trouvaient pas de mère porteuse qui leur convenait et j'étais trop jeune et irresponsable donc ils m'ont proposé de l'élever comme leur enfant tout en me laissant vivre avec eux...Mais bon pourquoi parler de tout ça, j'ai perdu mon enfant et au vu de mon état et mon apparence je doute de pouvoir en avoir un jour...

ok pas de soucis ^^

Cloud regarda alors les hommes armés. Ils étaient sensés être effrayant? Cloud resta immobile enfin en même temps vu son état il ne pouvait pas trop bouger. Il les regarda silencieusement même pas effrayé puis il regarda Willow, il s'inquiétait pour elle. Il écouta les hommes s'exprimer. Apparemment on lui en voulait mais pourquoi? Il n'avait rien à se reprocher pourtant.

Il pensait uniquement à la sécurité de Willow.

J'ignore ce que j'ai réellement fait pour que vous en ayez après moi mais laissez Willow partir elle n'a rien à voir dans cette histoire vu que vous voulez régler cette affaire avec moi. Il n'était pas intimidé alors qu'il n'était pas en position de force ni à négocier d'ailleurs.



(coucou)

Vanille avait une autre vision de la vie que celle de Matthieu, pour Vanille ce n'était pas un nouveau départ en fait c'était une punition de plus dans sa misérable vie. Vanille avait tout perdu: une part d'elle-même, Matthieu, son bébé, la danse et le mannequinait qui étaient ses deux rêves. Elle remarcherait sans doute mais au bout de combien de temps.

Vanille ne serait plus jamais la même et resterait enfermée dans son monde, elle passerait sans doute son temps à écrire et à se morfondre chez ses amis qui avaient accepté de l'héberge, malheureusement il y avait déjà la chambre du bébé et tout le nécessaire sans doute dormirait-elle tous les soirs avec la peluche pour sentir l'enfant qu'elle n'aurait jamais.

Matthieu malgré ses blessures restaient un bel homme et s'en sortirait mais elle?

La jeune fille était pensive quand soudain Matthieu prit la parole.

Tout mon corps est brûlé, tout...je ne peux plus avoir d'enfant et je crois que je ne suis plus capable de faire quoi que ce soit...

A croire que Matthieu se croyait dans le monde des bisounours où tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Elle l'écouta alors parler et préféra ne pas répondre. Il avait beau parler c'était trop tard, il n'avait rien remarqué et pourtant c'était évident...Le silence en disait plus long que des mots. Elle était trop faible pour se prendre la tête.

Elle se contenta d'un soupir et murmura doucement

je ne veux pas qu'on s'occupe de moi par pitié ou parce que tu veux assumer tes c***** non je veux parce que ça vient du coeur hors tu ne m'as jamais aimé...Chacun vivra sa vie...

Les hommes armés semblèrent rire un peu face à la naïveté de Cloud lorsque ce dernier leur répondit. N'était-ce pas mignon, la façon dont il souhaitait protéger sa petite amie? Il ne savait même pas ce qu'ils avaient en tête, et pourtant, il venait d'exprimer son souhait d'être seul face à eux, sans personne pour venir à son secours. Cela aurait presque pu être un acte de chevalerie, si la scène s'était déroulée voilà huit cents ans plutôt, au Moyen-Age. L'un d'eux ne se priva pas: il s'approcha de Cloud et éclata de rire, se moquant bien de la manière dont réagirait le jeune infirme. Il ne pouvait pas bouger de son fauteuil après tout. Quant à Willow, un homme s'était approché et lui avait menotté les mains dans le dos avant de lui mettre un bandeau sur les yeux et dans la bouche. Ce après quoi, il la fit s'asseoir dans un coin, malgré le fait qu'elle gesticulait énormément, et s'approcha de nouveau de ses collègues, qui entouraient davantage Cloud.

- Nous ne lui ferons pas de mal, à ta p.te. C'est avec toi que nous allons régler cela. Tu te rappelles peut-être, en 2008, lorsque la crise économique a commencé. Tu avais quoi... 18 ans? Un vrai gamin puc..u lorsque tu es arrivé au sommet de l'entreprise. Avec les problèmes financiers, tu as du faire un plan de restructuration dans l'entreprise. Qu'ont fait tes hommes de main, ces chiens? Ils nous ont sélectionnés par les résultats de l'année précédente. Sans même chercher à comprendre les faits, on nous a sèchement viré. Comme c'était sous motif de survie de l'entreprise, nous n'avons pas touché un seul centime de chômage. Oui, tu t'en souviens parfaitement. Mais tu t'en moquais, n'est_ce pas? Tu vivais toujours dans ton appartement luxueux, dans les beaux arrondissements, et tu avais une vie confortable, n'est-ce pas? Tu vois, tous ces hommes qui sont avec moi? On avait tous des gamins, âgés d'à peine quelques mois - raisons de nos absences et donc de nos mauvais chiffres l'année précédente - à nourrir avec notre femme qui était en congé maternité. Je te laisse deviner comment ça s'est passé lorsque l'on a perdu notre travail sans toucher un sous. On s'est retrouvé à la rue, à mendier chez des amis et chez notre famille. Beaucoup ont vu leur femme partir avec leur gosse. Tu trouves cela normal, sale chien que tu es? Non, tu n'y penses même pas: tu es incapable d'imaginer ce qu'est que de voir son gamin de quelques semaines pleurer sans cesse car il a faim, répliqua l'un d'entre eux.

Tous autour de lui hochaient la tête en signe d'approbation. L'homme reprit alors son inspiration avant de reprendre son discours.

- Tu vois, ton accident, nous l'avons tous voulu, tous espéré. N'était-ce pas un juste retour des choses? Le problème, tu vois, c'est que tu en as réchappé avec une santé que beaucoup envierait. Ca nous est resté en travers de la gorge qu'un tel escroc comme toi s'en sorte ainsi alors que d'autres y laisse leur vie, femme et enfant. Le pire est que nous, lorsque tu nous as renvoyé, nous n'avons pas eu droit à une seconde chance. Alors, tu n'auras pas le droit d'en avoir une., conclut-il en faisant signe aux gars de s'approcher.

Plusieurs d'entre eux s'approchèrent, une batte de base-ball à la main, d'un pas sur jusqu'au fauteuil de Cloud. L'entourant, ils se mirent alors à le cogner sans dicernement.



La vision des choses de Mathieu était en effet bien différente de celle de Vanille. Etait-ce car il avait toujours vécu une vie aisée, avec de l'argent à foison sur son compte bancaire, de la nourriture dans le frigidaire et de quoi vivre décemment au fil des mois qui passait? Fils de grands hôteliers dans le sud de la France, à Montpellier précisement, le jeune homme n'avait jamais manqué de rien. Petit déjà, il fréquentait les milieux fermés et huppés de la capitale lorsque ses parents venaient y faire des affaires ou s'occuper de leurs actions en bourses. Jamais, la misère n'avait été sous ses yeux et il ne l'avait jamais ressentie. De toute cettez vie de luxe et de voluptés qu'il avait mené depuis son enfance, en était sortie cette vision édulcolorée de la vie. Quelque chose n'allait pas? Tout allait s'arranger d'ici peu. Un souci financier? Il suffisait de faire quelques séances photos supplémentaires et il avait de quoi vivre les trois prochains mois. Une petite dépression passagère? Un verre de vodka et c'était reparti! Voilà une des raisons pour lesquelles il ne comprenait pas les réactions de Vanille, et surement l'une de celles pour lesquelles ils avaient rompus. Mis à part pour le partage des plaisirs charnels, ce qu'ils faisaient alègrement, leurs vies et leurs origines étaient trop différentes.

Quelques parts, Mathieu était soulagé de savoir qu'il n'y aurait pas ce bébé que Vanille attendait. C'était cruel de dire ça et profondément méchant, mais ce n'était ni plus ni moins que la vérité. Il ne voulait pas de cet enfant. Il ne voulait pas être père, même si il ne connaissait pas l'existence du gamin, il ne voulait pas devoir assumer sitôt cette responsabilité. N'est_ce pas lorsque nous avons entre 28 et 35 ans que nous devons faire des enfants, après tout? Dans son esprit, ses belles années de jeunesse étaient destinées à s'amuser et certainement à devoir fonder une famille et à l'assumer.

Le jeune homme fronça les sourcils en l'entendant.
- Vanille, tu viens juste de te réveiller, tu n'en sais rien. Le médecin viendra te voir plus tard. Il te dira si tu pourras ou pas avoir des enfants, ce n'est pas cette accident qui va t'en empêcher!, tenta-t-il de la rassurer.
Comment pouvait-elle avancer de telles choses? Que son corps soit brûlé ne voulait pas dire que tout ce qui faisait d'elle une femme et qui la ferait mère était hors d'usage. (Je me hais d'écrire ça :')) Il ne fallait pas qu'elle parte de mauvaises pensées comme celles-ci!

Lorsqu'elle lui répondit de nouveau, cela ne fit qu'attiser la colère de Mathieu. N'était-ce pas pour cette fierté mal placée qu'ils s'étaient toujours disputés? Pourquoi continuait-elle maintenant et ne grandissait-elle pas un peu, après un tel accident. Cependant, il tenta de prendre sur lui, et malgré l'énervement qui grondait dans sa voix, il reprit la parole.
- Arrête avec cette fierté à la c.n! Reconnais-le quand tu as besoin qu'on t'aide, bon sang! Même si je ne t'ai jamais aimée, je t'ai toujours apprécié, et je pensais être ton ami. Non, au lieu de me demander de l'aide, tu as préféré partir chez des gens que tu ne connais que depuis un mois et leur proposé de leur donner ton gamin. Grandis un peu.

[Je suis d'une lenteur atroce T.T]

Xavier en fit de même, se délectant fortement de ce moment qu'ils passaient tous les deux. Leur intimité était à son maximum à cet instant et lorsqu'elle se blottit contre lui pour finalement s'endormir, il sourit tendrement. D'ailleurs, il ne tarda pas à la rejoindre dans les bras de Morphée, même si pour lui, ce fut de courte durée.

Tasha finit par voir Léo par la porte et constata avec stupéfaction qu'il était réellement à bout, qu'il n'en pouvait plus et qu'il fallait qu'elle le sorte de là au plus vite. Instinctivement, elle s'approcha de lui afin de le prendre dans ses bras, tout en entendant ce qu'il venait de dire. Elle comprit directement de qui il parlait.

T : Je sais... elle est venue s'empresser de me le dire juste après...

(En même temps ils sont tous les deux victimes x))

Certes les circonstances étaient des plus compliquées et difficiles à gérer, mais justement, elle devait se battre pour aller de l'avant à présent. Il était vrai que Mathéo n'avait connu l'atrocité qu'avait vécu Lili, mais il le vivait à présent. Rien n'était plus comme avant entre eux et ça s'annonçait corsé  pour être remis d'aplomb. Il la regarda un instant, voyant comment ils s'étaient éloignés avec toutes les épreuves. Il regarda alors Amalia qui s'était endormie.

M : Ce n'est pas ce que j'ai dis... Tu es malade d'accord... mais les médecins ont simplement dis que tu serais un peu plus faible qu'avant et que ta vie serai raccourcie de quelques années... pas que tu étais à l'article de la mort pas vrai ? Tu as une vie bien remplie avec Amalia ! Mais si tu restes prostrée sur toi même, tu ne verras pas ta fille grandir et tu finiras par t'en vouloir t'avoir autant raté de choses... Je comprends que tu puisses avoir été déçu, mais met toi à place... tu n'y aurais vu que du feu toi aussi..

Ok transpa

Tifa s'endormit dans les bras de son homme dans un profond et doux sommeil, elle ne s'aperçut pas que ce n 'était pas le cas de Xavier, elle rêvait de leur petite vie de famille parfaite, elle en avait de la chance de l'avoir troué et si c'était à refaire elle referait pareil sauf qu'au lieu de s'être marié auparavant avec un autre avant de le connaître elle partirait direct à sa recherche.



Le jeune homme laissa Tasha le serrait dans ses bras il ne pouvait pas en fait de même à cause des menottes, il regarda sa bien aimée.

Je n'en peux plus d'être ici et je ne veux pas accepter son chantage...Il faut qu'on me sorte de là...ou je ne vivrai plus très longtemps surtout loin de toi, tu me manques tant.




(oui lol mais bon lui il prends ça tellement bien)

La jeune fille écouta Mathéo qui trouvait toujours des prétextes et des excuses pour dire que tout va bien, que ce n'est pas de sa faute mais si on jette un coup d'oeil à la situation: les deux sont peut-être victimes mais si Mathéo avait eu à choisir, il aurait choisi d'être enfermé dans une tombe ou d'être avec la jumelle de Lili dont on ne voyait pas trop la différence sauf au niveau du comportement et qui pouvait lui apporter tout le bonheur qu'il souhaitait? Un choix entre le bonheur et le douleur? Il fallait quand même comprendre le point de vue de l'adolescente.

A ta place? J'aurai trouvé bizarre qu'elle insiste autant pour partir...et aller voir tes amis sachant que moi je jalouse Tifa...A ta place j'aurai trouvé étrange qu'elle soit si entreprenante du jour au lendemain alors que moi je ne le suis pas...Je continuerai à vivre pour Amalia et je prendrai mon traitement dans ce sens mais je ne ferai pas ça pour toi pas pour l'instant...

La jeune femme continuait de dormir paisiblement et ne se rendit pas compte de suite que Xavier était parti, c'est quand elle voulait le caresser dans son sommeil qu'elle s'aperçut que la place était vide et cela la réveilla, elle s'inquiéta et chercha Xavier.



Fais le vite je ne vais pas tenir longtemps ici, je préfère mourir que d'être avec elle mais je te veux avec moi...Fais vite ma puce, je suis sûr que tu vas réussir, j'ai tellement envie de sentir tes lèvres sur les miennes...




(lol mad la psychologue ^^)

Lili aussi avait le cœur brisé mais elle ne disait rien et faire comme si de rien n'était ne guérirait pas ses blessures. Elle écouta et le regarda partir. Le faire pour elle? Pourquoi ferait-elle cela? Elle n'avait aucune raison de le faire pour elle alors elle le ferait pour Amalia. Ils partirent, la jeune fille resta dans son lit. Un jour quand ils vinrent lui rendre visite elle n'était pas dans sa chambre elle était avec son kinésithérapeute pour sa rééducation. Ce dernier l'aidait à avancer et lui faisait un peu de drague au passage même si Lili n'y prêtait pas attention, il semblait profiter un peu du fait que lili ne tenait pas trop sur ses jambes pour mettre les mains au niveau de ses hanches assez bas...

Elle pensait souvent à Mathieu, si elle l'aimait encore? Oui certainement mais de là à lui pardonner c'était trop demander.

Tifa avançait dans l'obscurité essayant de ne pas trop faire de bruit pour ne pas réveiller les jumeaux et alla rejoindre Xavier dans la cuisine, elle arriva derrière lui et le serra dans ses bras.

Tu ne dors pas? Tu veux en parler murmura-t-elle à son intention.



Leo regarda Tasha qui lui tendit alors une lettre de l'université, il le prit alors et l'ouvrit bien qu'étant pas vraiment enthousiasmé. Il ouvrit alors, lu la lettre avant de la poser.

J'ai réussi et je passe l'année d'après. Et toi? Je continuerai à me battre pour nous ne t'en fais pas ma puce.



(:P)

Lili avançait faisant quelques progrès puis elle aperçut Amalia et Mathéo elle s'éloigna du kiné, s'aida des rampes sur le côté pour aller voir sa fille et accessoirement son ex Mathéo.

Le kiné partit alors et elle prit sa fille dans ses bras se tenant toujours à la rampe, elle lui fit un gros bisous.

qu'est-ce que tu grandis vite et tu es très belle comme ton papa. Bonjour dit-elle à Mathéo.

Il était probablement vrai que Mathieu n'était au fond qu'un adulte profondément immatûre, qui ne se remettait jamais en question. C'était là sa mature et il y avait fort à parier que ce trait de caractère ne le quitterait jamais. Le jeune homme était impulsif dans tout ce qu'il faisait. Ce n'était que rarement qu'il réfléchissait à ce qu'il faisait. La raison profonde était simple à comprendre pourtant: jamais Mathieu n'avait eu à penser au lendemain. Il savait qu'il pourrait sereinement dormir et manger partout où qu'il aille, alors pourquoi envisager avec sérieux l'avenir qui lui tendait les bras? Cela ne rimait à rien à ses yeux. C'est cette enfance dorée dans l'élite dorée du Sud de la France qui l'avait conditionné comme n'importe quelle éducation. Elle n'était pas plus mauvaise qu'une autre mais avait elle aussi ses propres penchants donc cette immatûrité que l'on appellerait plutôt irreflexion. C'est notamment par ce trait de caractère qu'il avait proposé à Vanille de s'abriter chez lui, lui avait fait l'amo.r - chose qu'il ne voulait pas au début -, l'avait alègrement trompée lors de son séjour à New York et l'avait finalement larguée. Il se moquait complètement des conséquences. Toute sa vie était ainsi décidée sur un coup de tête, Vanille n'en était qu'une des nombreuses victimes.

Concernant le fait que Vanille ne se sentait pas désirable, il ne lui avait rien dit à ce sujet. Non, le jeune homme - dans un élan de bonté rare - avait simplement tenté de la rassurer. N'aurait-il pas été plus cruel encore que de lui dire que non, elle ne pourrait pas avoir d'enfants ou de s'être tu ce qui reviendrait au même? Dans tous les cas, la jeune femme n'aurait pas été satisfaite de sa réponse, il la connaissait suffisament pour le savoir. Cependant, malgré son envie de sarcasme absolu face à celle qui le traitait ainsi, il s'est montré complaisant. Un miracle.

Si il y avait un autre trait de caractère qu'il ne supportait pas chez son ancienne colocataire, c'était bien son pessimisme sempiternel qui la poussait à toujours se présenter comme une victime. Oui, il détestait ça et ne se gêna alors pas pour la remêtre en place.
- Arrête ça, j'ai l'impression d'entendre une gamine geignarde. Tu n'en sais rien si tu pourras avoir d'enfants ou pas, tu sais encore moins si tu es brûlée à l'intérieur ou pas, ce qui entre nous est peu probable car ta peau n'a pas disparu. Pour tes cordes vocales, soit un peu logique, la sensation de brûlure, c'est à cause des fumées que tu as inhalé. Ne te pose pas toujours comme une victime alros que tu ne sais même pas ce que tu as. Attends l'avis d'un médecin, il sera ravi de te le donner plutôt que de faire des suppositions complètement idiotes dès ton réveil pour faire pitié aux autres. Car oui, c'est ce que tu fais., lâcha-t-il d'une voix glaciale.
Après avoir reprit une inspiration, il reprit la parole.
- Cite-moi une seule fois où je t'aie traitée comme un objet ou une erreur de la nature. Tu penses donc que dès qu'on aide quelqu'un, on le traite comme une sous-me.de? Si je l'avais fait, tu n'aurais jamais mit les pieds dans mon appartement, tout simplement. Ne me fais pas passer pour un sa..ud, que je n'aie pas été là. Et par pitié, arrête de te victimiser toi-même, tu as assez de ceux qui te traquent pour le faire., ajouta-t-il, vraiment ennuyé et énervé par ce que disait Vanille.
Se croyait véritablement plus matûre que lui? Il faillit éclater de rire face à ses paroles, mais seul un sourire moqueur étira ses lèvres.
- Tu as besoin de grandir, n'importe qui pourrait te le dire en t'écoutant. Je n'estime pas ma vie comme celle d'un adulte. Je n'ai que 24 ans, j'estime pouvoir boire et m'amuser encore sans que cela ne dérange personne. Contrairement à certains, je ne me suis jamais drogué et bourré au point de m'évanouir dans la rue, j'ai toujours été assez responsable pour me trouver un endroit calme, comme ma maison, pour dessaoüler et ne déranger personne. Donc oui, tu dois grandir. Sachant que tu étais enceinte, tu t'es quand même mise en danger. Tu trouves que c'est un comportement d'adulte qui veut être parent ça? Quant à me jouer des gens, j'aimerai entendre ce que tu as à ajouter comme exemple là-dessus. Quand me suis-je joué de toi? Je ne t'ai jamais laissé comprendre que j'avais des sentiments à ton égard et tu le savais. Tu restais donc avec moi en connaissance de cause, je ne me suis par conséquent par jouer de toi.

Alors Vanille mit le doigt sur ce qui faisait mal, la possibilité qu'il ne puisse plus être mannequin.
- Après ça, c'est moi le plus immatûre de nous. Ca te ferait plaisir comme ça de me voir dans la rue, comme tu l'as été? C'est une réaction digne d'une gamine de cinq ans. Je ne te ferais pas cependant ce plaisir. Si toi, tu n'as eu aucun succès, ce n'est pas de ma faute. J'ai déjà une carrière bien établie depuis sept ans, j'ai suffisament d'argent pour vivre le reste de ma vie tranquillement et même m'acheter un palais à Monaco si je le voulais. Ne passe pas ta foutue jalousie sur moi., conclut-il d'une voix plus-glaciale-tu-meurs.

[Je le trouve trop bien mon Mathieu *Q*]

Xavier sourit à la réflexion de Tifa. C'est vrai qu'il pouvait tout lui dire, d'ailleurs c'était probablement la seule personne à qui il pouvait tout confier, tout dévoiler. C'était la seule personne à qui il se le permettait du moins, même si son bras droit pour les affaires, savait pas mal de choses évidemment.

X : D'accord... Je t'avoues que ça me fais bien ch*** d'être malade... je me demande pourquoi ça tombe sur moi, pourquoi maintenant. Qu'est ce que j'ai fais pour mérité un tel truc... est-ce que je vais finir par me sortir de cette maladie... ou est ce que je vais y succombé... Et bien sûr, mes principales questions sont pour vous... Qu'est ce que vous allez vivre comme calvaire pendant mon traitement... comment tu vas réussir à mener de front tout... et les jumeaux.. comment vont-ils vivre de ne pas me voir souvent...Enfin voilà, je me pose beaucoup de questions...

Tasha sourit tendrement à Léo, afin de le réforter un petit peu.

T : Merci, oui c'est vrai que tu avais bien pensé ;) Tiens aussi pour Armin... Je t'aime... et je ferais tout pour te sortir ici

Mathéo regarda Lili, qui semblait réfléchir. Avait-elle vu la façon dont il avait regardait le kiné ? Probablement oui. Il fit comme si de rien n'était et répondit à sa question.

M : Je suis d'accord. ça va oui, Amalia est vraiment adorable et c'est vraiment facile de conciler le boulot et ce petit bout de chou... Et toi comment ça vas ?

[Wow transp la bannière de Mathieu est *__* :P)

Dernière modification par madmoiizeljess (2014-05-08 21:32:08)

[J'adore perso ! ^^]

Xavier regarda Tifa et profita du contact de leurs lèvres pour échapper un instant à ces nombreuses questions. Après quoi, il la regarda dans les yeux, comme pour la remercier d'être là.

X : Merci... merci pour tout... C'est vrai qu'on est soudé.. et j'espère qu'on parviendra à faire face ensemble... :)

T : Il grandit très bien et tout vas bien pour lui. Son grand père veille au grain pour lui assurer la meilleure des protections... Bien sûr que je t'ai apporté des photos.. les matons les ont vérifiés, tu peux les garder répondit-elle en souriant légèrement.

M : Je pense qu'elle à autant hâte de te revoir... le soir, elle regarda ta photo posée près de son lit, je pense que tu lui manques même si elle ne peut pas le dire. Oui... j'ai vu que tu faisais d'énormes progrès, félicitations ! Mmm... c'est simplement que j'ignorais que le personnel d'hôpital était aussi proche des patients... mais je n'ai pas de reproches à te faire... loin de moi cette idée.. dit-il même s'il ne pouvait cacher son brin de jalousie.

(ooooooooooh transp c'est de la torture visuelle ça, t'inquiète transpa je sais que ce n'est pas toi et ce n'est pas grave qu'on soit méchant avec mes persos, j'aime bien *mode maso* lol. Je me vengerai non je blague lol quoique...Vanille et Mathieu sont différents j'adore leur "relation" même si on ne peut pas vraiment appelé ça comme ça)



On a traversé tant d'épreuves difficiles ensemble, on arrivera à surmonter aussi cette étape ne t'inquiète pas, jamais je ne t'abandonnerai, je t'aime trop pour te laisser tomber maintenant que tu le veuilles ou non je resterai à tes côtés quoi qu'il arrive.


Il sourit face à la réponse de Tasha et regarda alors les photos qu'elle lui montrait

Il a tes yeux, ton nez et ton sourire, il est vraiment très beau, on l'a très bien réussi...Ils ont même vérifié ça? Ils ont cru que tu avais quelque chose dans les photos un message codé? dit-il un peu moqueur envers les matons.



LIli écouta alors Mathéo et sourit quand il lui raconta qu'Amalia regardait sa photo près de son lit, c'était vraiment adorable, elle était heureuse d'avoir une petite fille aussi adorable, qui ne l'avait jamais abandonné au fond.

Elle regarda Mathéo.

Tu es jaloux...Si tu veux savoir il ne se passe rien entre nous, tu es très mignon quand tu es jaloux...

(tu n'as qu'à me les montrer par mp. Bah oui physiquement il est plus que pas mal et très bien bâti. Je pense que leur relation sera compliquée mais qu'il y aura moyen de se les faire réconcilier...comment? Bah je ne sais pas encore lol)