C'était une communication aussi bien verbale que non-verbale . Quoi qu'on pouvait préciser les regards prônaient sur le côté non-verbale . Quoi que certains gestes parfois venaient égayer un peu leurs façon de communiquer . Elle aimait aussi bien les gestes , leurs regards , que leurs phrases pleines de sens . De leurs sens . Plusieurs personnes ne comprendraient pas cette façon d'agir , de penser et même de projeter d'humilier des personnes . Mais c'étaient à eux . Leurs façon de faire


- Un très bon divertissement , c'est vrai que les humains sont divertissant et je n'ai pas n'importe lequel à ma portée .  Le temps passera vite et vous rivaliserez bien contre mon ennuie . Tout comme je l'espère , je rivalise avec votre ennui


Puis elle repensa à son prénom . Puis elle regarda Ciel , ou plutôt un instant ses lèvres esquisser un sourire " Pour vous je ne le suis pas , mais pour tout ceux autour je le suis . Disons que j'ai de multiples adjectifs qu'on peut me qualifier mais plus vous me regardez , plus vous rayez les mentions inutiles . C'est un peu comme dans un contrat " elle barra ainsi une des mentions " Le contrat prends ou perds toute sa valeur quand on enlève certaines mentions " leurs mains se frôlèrent à l'instant ou elle avait rayé la mention inutile


- Mais deux personnes tenant le même contrat en main peuvent ne pas être d'accord . Vous me comparez à un papillon pour tout ses magnifiques aspects et moi je ne vois le papillon que pour ce côté fragile que le papillon ne remarquera jamais . Le papillon ne sait pas fragile jusqu'au moment ou il meurt je pense , il pense pouvoir voler avec ses ailes . Oubliant qu'à une époque le papillon n'était que chenille .


Elle mît ses cheveux sur le côté . Attrapant tout les contrats concernant l'Italie et les mettant dans une petite valise

- Je règlerai donc tout cela là-bas

Ciel positionna ses deux coudes sur les accoudoirs, s’installant un peu plus confortablement sur sa chaise.

Le bureau de mademoiselle Ririchyo était une véritable pièce vivante. Les piles de dossiers qui menaçaient de s’effondrer y étaient peut-être pour quelque chose. Enfin, pour résumer, l’ambiance générale de la pièce était plutôt agréable. Pas comme le sien : rangé au centimètre près, sans une poussière ni trace de doigts quelconques. Plutôt austère en somme.

Il se sentait mieux chez elle de que chez lui. Alors qu’avait, il ne jurait que par son manoir fraichement reconstruit, trait pour trait à ce qu’il ressemblait d’antan.

- Les humains sont divertissants c’est vrai. Il soupira. Enfin, cela dépend desquels.

Ciel sourit en entendant ses paroles.

- Ne m’estimer pas autant, je ne le vaux pas. Par contre, je pourrais vous dire sans crainte que nous rivaliserons avec nos ennuis mutuels. 

C’était en contradiction avec ce qu’il venait de dire. Après tout il avait mentionné le fait qu’avec lui le temps passerait vite or il venait de lui dire de ne pas le surestimer. Mais ce qu’il voulait entendre par là, c’était que, quelque part, il y avait toujours mieux que vous. Mieux que lui pour divertir encore plus la demoiselle qu’il ne le faisait.

Il la regarda en même temps qu’elle le fit.

- Des adjectifs, je pourrais vous en dire beaucoup. Intelligente, courtoise, calme et réfléchie … Son oublier belle et amusante.

Le jeune comte lui sourit.

- Ne vous comparez donc pas à un vulgaire contrat, mais plutôt à ce papillon dont vous m’avez parlé. Quand l’on n’y fait pas attention, il voltige autours de vous avant de s’en aller. Mais si vous ne bougez pas, restez calme jusqu’au dernier moment … Il se posera sur votre doigt tendu. Il faut de la patience, pour observer les choses –ainsi que les gens. Je vous ai observée mademoiselle Ririchyo, et ce que j’y ai vu contredisais tout ce que les autres vous donnaient comme adjectifs.

Il ne retira pas sa main quand elles se frôlèrent. Au contraire il tenta même de faire un geste pour la retenir près de lui, avant que la jeune fille ne la retire.

- Etes-vous une personne ayant besoin que tout le monde soit d’accord sur ce « contrat » ? Ne chercherez-vous pas parmi la foule, celle qui aura appris à lire entre les lignes ? Qui pourra apporter support à ce papillon que se croit fragile mais qui ne sait pas que la puissance de ses ailes rend jaloux les personnes au sol ?

Il marqua une pause avant de reprendre, son regard planté dans le sien.

- Même si ce papillon mourra vite, le simple fait que chenille aie à ce point évolué montre comme il est épanoui à présent. Et le jour de sa mort ne sera que plus belle : porté pour la dernière fois par ses ailes, fier dans le ciel, regardant de hauts les obstacles qu’il a franchi …

Il s’arrêta, guettant sa réaction.

[Aha merci x) ]



Le fait de voir cette pièce ainsi définissait certains traits de caractère chez Ririchyo. C’est ainsi que Ciel découvrit que sa belle n’était pas très ordonnée et qu’elle convertissant ça en « pièce chaleureuse. » Il en déduirait donc qu’elle n’aimerait pas que l’on lui fasse remarquer que cet endroit n’est pas un modèle de rangement exemplaire.

- Si vous me dites ça, c’est que chaque humain à une grande valeur.

Ciel se voyait tout en bas de la pyramide du mérite. Donc, incontestablement et de son point de vue, tous les êtres  humain avaient donc plus de valeur que lui.

La raison de cette autodérision n’était que liée au sang qu’il avait sur les mains.

Pour la première fois, le jeune comte sentit qu’il l’avait fait réagir. Et cela le toucha profondément. Depuis le début de leur relation, il se disait qu’il ne faisait que se laisser bercer par les paroles de Ririchyo, mais ne lui offrait pas la même chance de son côté.

Un soulagement, donc.

- Ces points faibles se sont peut être transformés en force pour vous.  Mais je dirais que ce qui forge le caractère d’une personne sont bien ses points positifs et négatifs : il sait où sont ses limites. Si il veut les dépasser, il serra courageux. Si pas, il serra timide. Avoir des faiblesses est donc tout aussi important.

Il afficha un petit sourire. Ils affichaient sans crainte leur opinion, et cela faisait partie de la richesse de leurs échanges. De plus, ils ne pouvaient que se connaitre mieux par la suite.
Le jeune comte ferma doucement les yeux aux paroles de Ririchyo. Tant de choses traversaient son esprit qu’il avait éprouvé le besoin de les fermer. Mais l’évidence même s’installa dans son esprit, le faisant étirer les lèvres avec discrétion.

Il ré ouvrit donc ses yeux, directement dans ceux de la jeune fille.

- Peut-être cela est-il très fantaisiste. Il s’arrêta quelques secondes avant de reprendre. Mais vous ne pourrez jamais vous éloigner de moi. Je suis le Ciel. Partout où vous vous trouvez je veille sur vous. Je fais ressortir ces belles couleurs sur vos ailes le jour à l’aide du soleil et vous offre une reposante nuit grâce à la lune.

Ciel enlaça sa main à la sienne, se tournant légèrement vers elle. Le regard qu’il posait sur elle était d’une infinie douceur.

- Dans le Ciel vous serrez toujours libre. Nul besoin de vous attraper : gardez votre liberté. Tel es comme je vous aime. Et puis je ne serais jamais loin.

Il leva le doigt en l’air, comme pour ponctuer ses paroles.

- Nous nous en sommes fait la promesse n’est-ce pas ? Que si l’un tombait avant l’autre, nous continuerions tout de même notre chemin. Si le beau papillon que vous êtes devait mourir, le Ciel, bien que triste, continuerai à illuminer et à obscurcir la terre. Et si le Ciel venait à être zébrés de couleurs noires et rouges sang, le papillon continuera à se réincarner en chenille, pour devenir encore plus fort après chaque chrysalide. Mais sans jamais atteindre sa forme parfaite. Peut-être que son âme se perdra en chemin au bout de quelques temps. Mais elle sera toujours au même endroit que le Ciel dans lequel ce papillon voletait.

Dernière modification par ornelle (2014-07-17 01:35:59)

Le jeune garçon l’écouta parler en silence.

Elle lui disait que pour elle les humains n’avaient pas tous de valeur en fonction du regard des autres. Ciel trouvât qu’elle avait raison.

Un fils rejeté de la société serra sujet à l’amour de sa mère. Un orphelin sans attaches attira la sympathie de quelqu’un passant par là. Evidemment, ce n’était que des exemples.

Il eut un petit rire quand elle le compara à un œuf.

- On peut dire ça, mais cela est bien osé de me comparer à un œuf alors que je vous compare à un papillon.

Bien sûr cette phrase était à prendre au second degré. Il comprenait ce qu’elle disait et ce qu’elle ressentait.

- Ainsi va le monde. Nous mourrons tous un jour. Ne pensez donc pas déjà à ma mort. Et puis n’oubliez pas notre promesse, c’est parce que nous sommes tous les deux de faibles humains que nous l’avons instaurée.

Ciel avait toujours pensé que toute sa vie il s’occuperait de sa vengeance, sans se préoccuper de ce qu’il y aurait autours de lui, abattant ce qu’il y aurait devant.  Or, cette jeune fille était apparue sur son chemin. Mais une jeune fille pleine de bon sens, aux mêmes blessures que lui, qui l’apaisait et qui le transformais. Il n’avait jamais pensé à se débarrasser d’elle. Jamais.

- C’est assez ironique. Malgré notre mince connaissance de la vie, nous arrivons à parler grand dilemmes et psychologie. Mais tout cela est triste dans un sens : pour que des enfants parlent ainsi, c’est qu’ils ont dû traverser bien des épreuves. 

Il eut un petit rire.

- Etre modeste est un défaut ? Alors je dirais que votre calme et votre beauté me font perdre tous mes moyens, très chère ! Quels horribles atouts vous avez là.

Le jeune comte pu voir la petite flamme de Ririchyo dans ses yeux, qui l’écoutait attentivement. Il se disait que c’était bel et bien la première fois qu’il la faisait réagir de la sorte : il n’en était que plus heureux.  Son sourire à cet instant était si beau que son souffle en fut presque coupé. Décidément, c’étaient bien des horribles atouts en effet !

Sa phrase eut l’effet d’une bombe. «Simplement ce que j’attendais. », avait-elle dit. Etais-ce la première fois que la joie de Ciel débordait ainsi sans plus s’arrêter ?

L’adolescent eu un petit sourire : il ne put s’empêcher de se dire que, pour lui, il n’attendait pas vraiment des paroles : il l’avait attendu elle, tout simplement. Et elle n’a jamais paru aussi proche que maintenant. Quand elle lui avoua qu’elle en avait presque envie de pleurer, il saisit doucement sa main dans les siennes et la porta à ses lèvres. Fermant les yeux doucement, il lui dit ces paroles :

- Je voudrais ne jamais vous faire pleurer. Même de joie. Je veux vous rendre heureuse, certes, mais ne pleurez dont pas.

Puis elle se leva pour lui déposer un baiser sur la joue. Il se dit alors à ce moment qu’il ne voulait plus rien lui cacher : que ses blessures et étaient sienne et inversement. C’est alors qu’il se décida à ôter son cache-œil, sans la quitter des yeux, lui montrait ce pentacle violacé caché derrière. La première personne à qui il le montrait délibérément.

- Ne me remerciez pas. C’est plutôt à moi de le faire.

Il déposa son cache-œil à côté de lui et se leva, posant sa propre main sur celle qui siégeait sur sa joue et la regarda intensément, toujours aussi proche. On pouvait entendre par ce geste qu’il lui demandait de ne pas partir. Mais surtout, de lui demander l’autorisation pour ce qu’il s’apprêtait à faire : si elle voulait l’arrêter, c’était maintenant.

[ MOUAHAHAHAHA ! Désolée je me suis emportée xD Je pense que Ciel ne lui as jamais montré cet oeil. Mais si je me trompe, on fait comme si c'est la première fois qu'il le fait x) ]

Dernière modification par ornelle (2014-07-17 12:00:44)

[Prépare-toi à hurler ! xD ]


Ciel eut un petit rire.

- Vous avez raison. Au fond, être dans un œuf est comparable à une chrysalide. Mais il ne peut s'ouvrir que si vous le couver.

Il prit le temps de la détailler en ce moment précis, encore une fois. Chaque aspect de cette jeune fille changeait au fil des minutes, ses expressions et ses paroles, et  il ne pouvait se lasser de voir toutes ces différences chez elle. Surtout que celle-ci était la plus belle de toutes celles qu’il avait pu observer.

Ses yeux brillaient d’un certain éclat, et le jeune comte savait que ce moment resterait à jamais gravé dans son esprit. Dans un premier temps, toujours debout et tenant la main de Ririchyo contre sa joue, il se contenta de poser son front contre le sien.

- Accoutumons-nous à considérer la mort comme une forme de vie que nous ne comprenons pas encore. Apprenons à la voir du même œil que la naissance. Il est tout à fait raisonnable et légitime de se persuader que la tombe n'est pas plus redoutable que le berceau. Ne considérez pas mal la mort.

Il avait dit ces paroles à voix basse, le silence les entourant.

Puis c’est lui qui posa sa main sur sa joue, les yeux encrés dans les siens.

- Il n’y a pas que l’ironie dans ce monde, il y a bien plus. Toutes les choses positives et négatives nous entourent, créant justement ce mot : « monde. » Tous les enfants n’auraient pas réagi comme nous, mais je ne sais pas ce que nous avions en plus pour que cette envie de vengeance soie si vivace.

Le jeune comte sourit quand il entendit un petit rire venant de sa part.

Retirant sa main de sa joue, l’adolescent entreprit de caresser ses cheveux, s’étant légèrement reculé. Il fit glisser ses mèches entre ses doigts, les observant quelque seconde. Rien n’était plus doux que cette chevelure. Rien n’était plus doux qu’elle, tout simplement. Tout en les mettant sur une seule épaule, il répondit.

- Alors j’attends que vous m’ouvriez les yeux : qu’est-ce qui vous rend donc si sensible face à moi ?

Il reformula sa question,  replaçant les dernière mèches, pour qu’enfin ses yeux vairons retournent s’accrocher au siens.  « Rassurez-moi, dites-moi toutes ces choses en moi qui font chavirer votre cœur. »

Ciel ressentait la même chose que Ririchyo. Mais une certaine possessivité s’empara de lui. Il se dit qu’il devait être bien pécheur à vouloir garder cet ange pour lui tout seul. Mais soit, pécheur il l’était déjà.

Une possessivité qui pourtant encourageait le papillon à voler librement, car elle ne voudrait jamais le blesser.

- Vous m’en voyez soulagé. J’aime quand vous souriez.

Il voyait à quel point ce geste d’avoir retiré ce cache-œil les faisait réagir : maintenant la confiance régnait, leurs âmes à présent liées.

Elle lui dit alors que cette gratitude était partagée, ce qui le fit doucement sourire. Ramenant sa main sur sa joue, il s’approcha doucement, bravant les interdis de cet amour empoisonné et pourtant bénéfique. Comme si ils mordaient dans la même pomme.

Il ne ferma pas les yeux. Leurs souffles se mélangèrent. Ils étaient tellement proches, que son cœur commençait à batte à la chamade.

Sa main glissa dans la nuque de la jeune fille, l’approchant doucement. Jusqu’à ce qu’il n’existe plus aucune distance. Un baisé aussi léger que passionné, remplit également d’une certaine douceur. Il lui envoyait tous ses sentiments, tous ses doutes, sa douleur et sa joie. Il lui confia son cœur.

Dernière modification par ornelle (2014-07-17 13:49:51)

[ Oh mon dieu, oh mon dieu, oh mon dieu ! Je n’ai qu’une chose à dire (enfin 3) de 1 : ENFIN ! De 2 : CHAMPAGNE ! Et de 3 : Cette partie n’échappera pas à « Vos perles, vos rp et persos préférés » xD

On y est enfin *petite larme* Ah Natsu, je suis fière de nous ! ]



Ses lèvres étaient posées sur les siennes. Dieu qu’elles étaient douces, tellement qu’il ne voulait plus s’en enlever ! Etant également son premier baiser, la première fois qu’ils partageaient ainsi ses sentiments avec quelqu’un, le geste était peut-être maladroit. Mais ce qui s’échangeait entre eux était unique. 

Les yeux mi-clos, il l’observait avec émerveillement. Ces rougeurs sur ces joues étaient magnifiques et lui donnaient un petit air innocent. Il se doutait que cette même couleur devait colorer les siennes, mais n’en tient pas compte.

Puis il se retira, à contrecœur, la pression de sa main dans la nuque de la jeune fille se desserrant. Mais voulant encore sentir la chaleur de Ririchyo, il ne put s’empêcher de la prendre délicatement dans ses bras. Il en faisait surement trop. Mais l’envie de la tenir tout contre lui était plus forte.

Il enfuit sa tête dans son coup, le tenant comme la chose la plus précieuse au monde.

- Je dois paraître bien fleur bleue en cet instant, dit-il avec un petit rire.

Mais pourtant, il ne se dégagea pas, lui murmurant même :

- C’était, certes, bien criminel de vous avoir demandé pareille chose. Je m’étonne moi-même à ressentir le besoin que ces paroles sortent de votre bouche, comme en enfant que l’on devrait rassurer …

Elle avait parlé de son calme, de son côté joueur, de son incapacité à se laisser de lui. Lui, avait écouté, en silence, buvant chacune de ses paroles, esquissant un sourire quelques fois. Puis, elle lui avait parlé de sa voix. Là, il ne put s’empêcher de rire légèrement, un rire qu’elle avait gratifié d’agréable, de très agréable.

Ririchyo lui avait aussi parlé de sa colère, lorsque sa sœur avait dit quelques mois plutôt qu’elle avait hâte qu’elle meure.

C’est là qu’il se dit « Je n’ai plus aucun secrets pour vous. Enfin presque … Mais ce ne serait tarder. » Vous vous demandez de quoi il pouvait bien parler ? Eh bien, de son corps emplis de cicatrice. De cette marque au fer rouge ornant son flanc, qu’il cherchait tant à cacher.

Et elle avait continué, ne se doutant pas que, au plus profond du cœur de Ciel, chacun de ses mots faisaient grandir cette tendresse de plus en plus forte. Qu’il avait eu de plus en plus de mal à ne pas la couper dans sa tirade pour lui donner ce baiser. Mais il avait attendu, l’avait laissé lui donner encore ces mots dont il ne se lassait pas.

La jeune fille parla également de leurs gestes, leurs regards et de ses yeux : qui ne la repoussaient pas, qu’elle aimait même, qu’elle trouvait beau.

Elle le trouvait beau tout simplement, et elle aimait tous ses états et ses expressions.

Il avait répondu au sourire qui s’était ensuivit, et l’avait délicatement embrassé. A présent, elle était serrée contre lui. Dans cette position, ils entendaient mutuellement leurs cœurs battre à la chamade.

- Vous êtes incroyable, Ririchyo. Tout simplement incroyable.

Il se savait que dire de plus, quoique … La serrant légèrement plus fort, il murmura d’une voix des plus sincères :

- Je vous aime.

[ ... et on lâche la bombe ! ]

Dernière modification par ornelle (2014-07-17 16:05:18)

*Répond à son top-là * xD



- Décidément, je suis bien des choses aujourd’hui.

Il eut un petit rire, un souffle chaud parcourant le cou de Ririchyo. Maintenant qu’il la tenait dans ses bras, il remarqua à quel point elle était frêle. Frêle et pourtant tellement forte. Accepter son cœur dans un si petit corps ne la handicaperait pas, au contraire : il espérait que ses sentiments l’aide à ne se tenir que plus droite encore.

- Cette vérité m’honore, Mademoiselle. Mais je serais encore plus honoré si vous me dites que ce baiser était votre premier.

Il resta là, à l’écouter.

Et elle lui dit qu’elle l’aimait, posant sa main dans son cou. Un frisson l’avait parcouru, une émotion sans nom l’avait traversé. Les papillons qu’il avait dans le ventre avaient soudainement augmenté d’intensité quelques secondes.  Puis, il la desserra, s’écartant légèrement, sans être loin cependant, la gratifiant d’un regard … amoureux, oui.

Le jeune comte pris ses mains dans chacune des siennes, les relevant de part et d’autre de leur visage. Comme pour lui montrer à présent qu’ils étaient liés, jusqu’à la fin. La fin … Y penser lui semblait bien doux maintenant. Il était apaisé, et espérait que ce soit également le cas pour elle.

Il lui adressa un petit sourire.

- Savoir que j’ai bouleversé votre âme … vous en avez fait de même avec la mienne. Mais malheureusement vous ne savez pas tout. Et c’est pourtant part intégrale de moi.

Le jeune comte baissa légèrement le regard. Oh, il avait honte de ce corps qui était le sien, et même encore maintenant, il ne savait comment réagirait la jeune fille en le voyant ainsi remplis de cicatrices. Il était sale, tellement sale.

Il eut un soupir.

Il sentait qu’il devait tout lui dire, absolument tout. Il l’avait fait avec ses blessures mentales, mais pas avec celles physiques. Celles provoquées par les couteaux aiguisés de ses ravisseurs.

En pensant à cela il fronça légèrement les sourcils, comme si ses blessures le lançaient de nouveau.

Puis il se souvint de l’hématophobie de Ririchyo, et soudain se ravisa : rien que de lui raconter allait la rendre plus que mal à l’aise. Quelle idée il avait eu là.

- Oubliez, ce n’est pas important.

Il se força à sourire.

- Je ne doutais pas, très chère. Je voulais juste vous entendre le dire : ma cruauté n'est donc sans limites !

Il eut un petit rire, observant le jeune fille s’effleurer les lèvres de son doigt. Pour toutes jeune fille le premier baiser était important, aussi mature soit-elle. C'est alors qu'il arriva à se demander si ce baiser était réussit : étant également sa première fois, il n'avait pas vraiment su comment s'y prendre.

- C'était également mon premier. Doutez-vous que je ne les aies pas reçus, alors que vos sentiments sont si forts ?

Il n'y avait que quelques mois qu'il avait rencontré Ririchyo. Au début il ne pensait pas grand chose d'elle : une jeune fille blessée comme lui, avec des belles paroles certes, mais sa vengeance primait. Mais il avait appris à la connaitre. Et aussi à se connaitre. Elle avait fait renaître tant de sentiments en lui, tant d'émotions... La joie, l'amusement, la jalousie ... A votre avis, pourquoi donc Ciel ne portait dont pas Alois dans son coeur ?

Il se souvint alors d'une discussion sur les fourmis qu'ils avaient eu dans le jardin d'Alois. Que les fourmis étaient semblables aux humain sur terre : il s'intéressait déjà à elle, ils s'étaient déjà un peu dévoilés avec l'exemple de hématophobie, mais c'est à ce moment là, alors qu'ils étaient tout trois couchés dans l'herbe, qu'il avait sentit son cœur battre pour la première fois.

Puis ils étaient allés au manoir de la jeune fille, s'amusant lors d'un Colin-Maillard. Il se souvint de lui avoir caché les yeux, comme quelques minutes plus tôt dans les couloirs. Et cette discussion sur ce petit oiseaux ... Les souvenirs affluaient. 

- Je l'espère, Ririchyo : mais, voyez-vous, je redoute de vous faire peur.

On pouvait sentir une certaine détresse dans sa voix : il ne voulait pas la perdre. Pourtant il avait une confiance aveugle en elle. Il n'était peut-être pas encore prêt.

- Je vous dévoilerai tout mademoiselle, absolument tout. Car il n'y a qu'a vous que je peux tout avouer. Mais cette chose dépasse surement ce que vous imaginez, je ne voudrais pas que votre regard ne se ternisse, il est si beau à présent.

Il regrettait qu'elle se soit éloignée ainsi : somme si elle lui en voulait d'avoir osé montrer cet horrible sourire.

- J'ai peur de votre réaction.

Voila toute ses craintes formulés en une seule phrase. Il voulut continuer de parler, mais une pile de dossier tomba sans crier gare, et son réflexe fut de le rattraper. Il n'en attrapa que quelques feuilles.

- Ceci est bien regrettable.

Il s'apprêta à les ramasser, triant cependant celles qui étaient déjà dans ses mains.

Dernière modification par ornelle (2014-07-17 20:40:34)

x Subaru x

Oui, Subaru ne laisserait personne mettre les mains sur sa protégée.

Pour remercier réellement Subaru, il suffisait que la jeune femme lui offre ses plus beaux sourires, qu'elle soit sincère avec lui, qu'elle soit comme elle est. Mais aussi qu'elle le laisse... Bon, non, on va pas parler de ces choses là, il y a des enfants!

Le majordome regarda Sora qui se montrer tellement mignonne.
- Vous n'avez pas à me remercier, je serais toujours là pour vous, quoi qu'il arrive, je vous le promet, je suis lié à vous... dit-il avec un regard qui se glissa vers son épaule, je ferais en sorte que vous pourrez toujours avoir ces robes et faire tous les tours de calèche que vous voudrez...

Subaru adorait quand sa maîtresse était comme ça, elle était tellement adorable, il la mangerait sur place... Mais il sait se tenir.

* Sora était toujours naturelle a ses coté, elle avait su s'habituer a sa présence par contre elle avait encore du mal avec son coté séducteur ... Ça viendra un jour. Elle ne savait pas ce que Subaru penser réellement pour quelle puisse le remercier convenablement et si il lui demander elle risquerait d'accepter sans y réfléchir.

Elle écouta sa réponse, elle sentis son regard se déplacer vers son,épaule quand il disait qu'ils étaient liés. Elle posa sa main dessus puis une fois qu'il eut finit,,elle fis son plus grand sourire *
- Hum! Merci ! * dit elle contente.

Si seulement elle savait que son majordome voulais la manger, elle en rougirais mais ce n'était pas le moment : elle avait remarqué un épis dans sa coiffure. Elle se rapprocha de lui avant de se lever et remettre sa coiffure en ordre *
- Ne bouge pas, tu a oublié de coiffer une mèche de cheveux * dit elle concentré sur sa tâche *

Donc toutes personnes amoureuse serrait cruelle ? Pensa-t-il. Oui, ça tenait debout.

- Ne me parlez pas de danse anglaise, je suis d’une maladresse sans égale … Mais sûrement n’ai-je pas de rythme, tout simplement.

Il eut alors un sourire quand elle lui mit son bandeau. Le plus simple aurait été de se tourner vers le mur, mais redoutait-elle qu’il ait le regard fuyant dans son dos ? C’était une situation amusante.

Le jeune comte la laissa faire. Il devait avouer que c’était étrange de se priver de son dernier œil – l’autre étant déjà couvert. Enfin, habituellement car il n’avait toujours pas remis son cache-œil. Il l’avait presque oublié alors qu’il était aussi important pour les que les gants de la demoiselle.

Il l’écouta, en profitant pour ne se focaliser que sur sa voix. C’est ainsi qu’il fit vraiment attention à son timbre, très léger. Agréable.

Ciel ne pouvait qu’être d’accord avec cette grand-mère. Il ne doutait pas que s’il la rencontrait un jour, il s’entendrait merveilleusement bien avec elle.

Ah, quel rire cristallin.

Alors que Ririchyo parlait, il pensa à la mère de cette dernière, se demandant à quoi pouvait-elle bien ressembler. La jeune fille semblait avoir les traits de sa génitrice, alors que lui avaient ceux de con père. Excepté les yeux, qu’ils tenaient de sa mère.

Il eut un petit rire quand la vielle femme mentionna qu’elle était sa préférée. Mais cela ne l’étonna guère. C’est lorsque qu’il entendit ces dernière phrases que son cœur fit un petit bond, qui ressemblait à ceux qui l’assaillaient depuis que Ririchyo tournait autour de lui, l’effleurant.

Puis elle lui enleva enfin ce bandeau, et il put voir la magnifique jeune fille devant lui. Il s’approcha et toucha le tissu, épais et pourtant si doux.

- Il vous va à ravir. Cette femme sait de plus quelles couleurs vous vont le mieux.

Il lui sourit et se dit qu'avec une fleur de couleur semblable dans les cheveux, elle n'en serrait encore que plus mignonne.

C’était amusant de se dire que la jeune fille simulait les mêmes choses qu’elle pour ne pas danser : chose qu’il n’avait jamais réussi à faire. Et ses cours de danses n’y changeaient rien, ses professeurs étaient juste désespérés et n’attendaient plus rien venant de sa part.

Ririchyo avait profité que sa vue lui fut enlevé quelques minutes pour « passer en coup de vent », donc. Oh, il se doutait que c’était fait exprès, mais ce n’était pas comme si ça le dérangeait non plus.

Puis il avait retrouvé l’usage de ses yeux et n’en était que plus heureux. Ririchyo était tout simplement magnifique, s’en vantant même. Elle devait vraiment les adorer, ses kimonos. Sous ses airs de « je reçois trop de cadeaux. » il ne doutait pas que ça lui faisait plaisir.

- Pour des cadeaux comme cela, je lui dirais de ne pas s’arrêter ! Plaisanta-t-il. Vous devez donc en avoir toute une collection : j’aimerai voir ça.

Il acquiesça quand il lui parla du tissu. « De très bonne qualité, ça se remarque en un coup d’œil. » Une grand-mère charmante vraiment. Il se demanda alors quelle sorte de cadeaux la jeune sœur de mademoiselle recevait. Elle devait bien penser à elle de temps à temps, c’était aussi sa petite fille.

Ciel s’intéressa à l’éventail agita, créant un petit vent fort agréable.

- Surprenez-moi. Je serai ravi de connaitre cette danse.

Il se recula alors, lui laissant la place pour faire sa petite représentation – malgré ces piles qui menaçaient encore de s’effondrer – et regarda donc cette danse inconnue.

Le jeune comte aurait juré que dans un cadre différent, elle serait encore plus belle. Avec des pétales de cerisiers portés par la brise peut être. Ah, mais il divaguait. La jeune fille était magnifique même sans tout cela.

[ Au fait, j'ai finis le formulaire d'Alluka :)

Pseudo : Nelle
Nom : Zoldyck de son vrai nom mais en utilise un faux : Nanika
Prénom : Alluka
Age  : 14 ans
Sexe : F
Caractère : Alluka semble être une jeune fille tout à fait innocente aux premiers abords. Joyeuse et angélique, elle est friande de câlins et de bisous.

Elle est dotée d’un incroyable sans de logique et du détail. Voilà pourquoi la jeune fille mène souvent dans enquêtes avec Scotland Yard, la mettant bien sûr en relation étroite avec la reine. Malgré cela elle n’en a que faire de la souveraine et se préoccupe juste d’élucider le crime … Car ça l’exite : elle aime le sang et le crime ainsi que les rebondissements qui s’en suivent. C’est à partir de ce point que le mystère autour de la jeune fille s’épaissit.

Effectivement, si vous demandez à un policer ou à une personne proche d’elle, ce sera la même réponse : cette fille est terrifiante.

Car sous cet air angélique, la jeune fille ne discerne pas le bien du mal. Et pourtant tout ça trempé dans de l’innocence : elle ne joue pas la comédie, tout ça fait bien partie d’elle. Mais vous direz qu’elle a juste une maladie. Ce n’est pas tout à fait ça.

Certaines personnes sont victimes d’une double personnalité. Mais tout cela se passe dans leur tête : pour Alluka c’est différent. Ce n’est pas dans son esprit. Elle a vraiment une deuxième personne en elle, qui prend le dessus quand elle est en colère ou quand elle est contrariée. Personne n’en es jamais ressortit vivant. A part son majordome bien sur …
Quand cette partie sombre et effrayante prend le dessus, ses yeux deviennent des trous noirs, comme si ils avaient étés arrachés. Sa bouche est également tintée de cette couleur sombre, comme un gouffre pouvant vous aspirer. Une réalité du livre Dr Jekyll et Mr Hyde. Ce qui nous amène à l’histoire de cette jeune fille.

Ce qui l'a poussé(e) à faire le pacte : Alluka, enfant adopté, vivait dans une grande famille : frères et sœurs à gogo, elle n’avait pas le temps de s’ennuyer. Jusqu’au jour où elle demanda à une majordome de la porter haut dans ses bras. Celle si refusa. Elle n’eut pas le temps de s’enfuir : pour la première fois Alluka venait de se faire posséder par son démon intérieur, et trop choquée pour faire le moindre geste devant cette tête effrayante, la majordome s’était faite décapitée en une fraction de seconde. Un de ses frères avait vu toute la scène.

C’est en apprenant que leur fille n’était pas entièrement humaine que ses parents prirent peur. Ils essayèrent donc de la tuer par le poison, ou encore l’abandonner dans les bois, redoutant que son double maléfique se surgisse s’ils ne s’y prenaient pas discrètement. Mais sans succès : elle ne mourrait pas. Et elle revenait toujours vers eux avec ce sourire effrayant. Il était tellement innocent qu’il était effrayant. Et la famille ne savait que faire : étant très prestigieuse, ils ne voulaient pas que l’existence de cette fille ne s'ébruite.

Alors ils l’enfermèrent à double tour jusqu’à ses 12 ans, ayant pour seul moyen d’y accéder un long  couloir remplit de portes blindées. Sa ration de nourriture était infime, personne n’osant l’approcher.

Mais un jour, alors que l’on venait lui apporter sa nourriture, elle tua violement cette personne. Les deux parties d’elle voulaient sortir de cette prison. Et pourtant ce fut la double maléfique qui prit le dessus. Sortant de sa chambre blindée, elle se mit à la chasse de tous ceux habitant le manoir. Elle les tua tous. Mais à son réveil elle ne se souvint plus de rien. Elle pouvait juste constater ce sang sur ses mains.

Même si elle ne se souvenait pas de ce qu’elle faisait quand elle était possédée, elle est quand même consciente qu’elles sont deux dans son corps. Mais elle l’avait accepté jusqu’à maintenant : à présent elle voulait se débarrasser de cette meurtrière qu’Alluka avait baptisé Nanika. Mais pas parce qu’elle avait tué toute sa famille : souvenez-vous, elle ne distingue pas le bien du mal. Seulement parce qu’elle sentait que cette entité prenait de la place en elle. Car effectivement, Nanika mangeait petit à petit ses souvenirs. Des souvenirs dont elle ne voulait pas se débarrasser.

Ayant été trouvée à la rue, Alluka n'a jamais fait partie des registres de la famille. Et puis, plus aucun témoins ne peuvent l'accuser ...

Endroit de sa marque de pacte : A la base du cou, trois smiley jaunes et noirs alignés verticalement, comme dans ses cheveux.  En partant du haut : un smiley content, puis un colérique, puis un triste.

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Il eu un petit rire en imaginant la taille du kimono, mais aussi en pensant à sa chère Ririchyo à l'âge de trois ans.

Ciel pensa alors au pays de la jeune fille : ne s'étant jamais attardé lors de ses voyages d'affaires, il ne s'était pas laissé enveloppé par la beauté du lieu et n'avait pas visiter les plus fabuleux. Mais maintenant que Ririchyo était là, il comptait bien y repartir pour qu'elle soie son guide.

Décidément, Ciel pensait à bien des choses et la liste à faire avec la jeune fille s'allongeait de jour en jour : Le voyage en Italie, au Japon peut être, la visite de son propre manoir ... Et puis cet opéra qu'ils n'avaient toujours pas été voir.

Quand elle lui dit qu'elle n'avait plus dansé depuis longtemps, il eu un petit sourire.

- C'est un tort. La danse s'allie si bien avec votre grâce.

Il comprenait ce que disait la jeune fille. Lui même observait son père régler la paperasse, demandant à jouer avec lui. A cet âge on ne remarque pas à quel point ces affaires sont importantes, et lui aillait bouder dans son coin ... Cherchant alors son amie d'enfance défunte aujourd'hui.

- Nous avons tous connus des choses que l'on se se serrait pas imaginé faire plus âgé ...

Puis Ciel sentit une petite odeur parfumée. Curieux, il s’approcha pour regarder de quoi il s'agissait par-dessus l'épaule de Ririchyo. Une lettre rose dans toute sa magnificence. Et malheureusement il savait de qui elles venaient, pour en avoir lu une qui lui était destinée.

- Votre soeur viendra-t-elle ?

Il n'avait pas lu la lettre, par politesse, mais se doutait de sa réponse.

Dernière modification par ornelle (2014-07-18 16:44:55)